Y A T Il Un Devoir De Me Moire

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Y-a-t-il un devoir de mémoire ? Devoir : debere dette Différence ce qui est de l’ordre du fait (oui il y a un devoir de mémoire) et ce qui est de l’ordre du droit (est-il légitime qu’il y ait un devoir de mémoire Quelle est la spécificité du devoir de mémoire par rapport aux commémorations ? Les procès pour crimes contre l’humanité de Klaus Barbie en 1987 (le boucher de Lyon) a éliminé Jean Moulin qui était sous-préfet de Châteaulin avant guerre. Procès Papon en 1997 qui firent entendre la parole de déportés. Qualifiés de « procès pour la memoire

Comment comprend cc PACE 1 or 5 to View Y-a-t-il en effet un de ird • droit. L’expression devoir d . e se la question du re vue comme une injonction paradoxale, puisque la m moire est involontaire alors que le devoir relève de la volonté. S’agit-il d’une obligation religieuse (exemple noël naissance du christ), d’une obligation civique et patriotique (14 juillet) ou alors s’agit-il d’une obligation morale ? Le premier moment defforcera de distinguer les évènements historiques qul sont de l’ordre d’une pure commémoration positive de ceux qui relèvent d’un devoir de mémoire.

Quel ens y-a-t-il pour une société à vouloir commémorer certains évènements, ne s’agit•il pas ici de fonder une identité nationale ? Le devoir de mémoire n’aurait-il pas alors pour finalité de se souvenir de ce qui est tristement mémorable ? Ne pourrait-on pas considérer que le génocide juif est e emblématique de ce devoir de mémoire ? Ne risque t-il à mener à une compétition mémorielle à travers les demandes de certaines communautés désireuses de faire reconnaître leurs propres souffrances ?

Le devoir de mémoire ne risque t-il pas paradoxalement d’empêcher le travail des historiens ? ) De la commémoration nationale et civique au devoir de mémoire universaliste et à dimension morale Ce qui est naturel c’est d’oublier, en ce sens, se souvenir constitue bien un acte de la volonté. Le devoir de mémoire, cela peut constituer une position individuelle qui permet la promesse au l’engagement mais c’est aussi et surtout une position collective de respect, de dette envers les générations passées.

A) Le sens de la commémoration : un devoir civique Commémorer c’est se souvenir ensemble qui vise à conserver le souvenir d’un événement de l’histoire collective. C’est aussi forger une identité nationale. Et d’ailleurs la Constitution de 1 791, prévoit l’établissement de fêtes nationales. Pour conserver le souvenir et pour fabriquer du citoyen. Cest en 1880 que l’on célèbrera le 14 juillet comme fête nationale. Ce qui est fêté le 14 julllet, ce n’est pas le 14 juillet 1789 mais le 14 juillet 1790 la fête de la fédération.

Commémorer cela réclame un accord général de la société. Ily a une date de commémoration officielle : le 11 novembre ; depuis 1922. Ily a des lieux de mémoire : monuments aux morts, des imetières militaires. Le 8 mai devenue fête nationale en 1953 puis supprimé par Giscard en 1974, au nom de la réconciliation puis rétabli en 1981 par M en 1953 puis supprimé par Giscard en 1974, au nom de la réconciliation puis rétabli en 1981 par Mitterrand.

Il existe d’autres journées de commémoration pour la seconde GM mais qui n’ont pas du tout le même sens. par exemple, le 16 juillet 1942 la rafle du Vélodrome d’hiver, devenue en 1995 une journée nationale de la mémoire des crimes racistes de l’état français et d’hommage aux justes de France. «Ce qui est ristement mémorable ne peut être facilement commémorable » Il y a des mémoires extrêmement concurrentes pour l’un c’est la perte de l’Algérie Française (pieds noirs).

On a assisté à une politique de Foubli avec des mesures d’amnisties. Ce n’est que depuis 1999 que l’on parle de guerre d’Algérie. Il a fallu attendre les années 2000 pour que soit mise en place une journée nationale pour les morts d’Algérie. Commémorer suppose un accord général de la société, en ce sens on dira qu’on commémore plutôt les évènements positifs. Lorsque l’on parle de devoir de mémoire cela concerne plutôt les ?vènements malheureux qu’on aurait tendant à vouloir oublier.

B) Le devoir de mémoire une obligation morale et universelle René Raymond « notre temps a inventé le devoir de mémoire » on peut même aller jusqu’à dire que si notre temps a inventé la chose il a également inventé rexpression. La notion de devoir de mémoire est très présente au sein des discours politiques. Les politiques éducatives, les programmes d’histoire, les sujets de philo. Miterrand « l’Etat français sous Vichy n’était pas la république » Cette notion de devoir de mémoire s’est construite