Philo

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Les deux autres grands domaines de la recherche des penseurs antiques sont d’une longtemps nommé p OF4 de la connaissance p ois p g fondamentale qui oc la question du princi hysique (ce qu’on a utre part la théorie insi, la question résocratiques était vers d’un mélange d’observations empiriques et de spéculations, ils tentèrent de comprendre la nature et ses phénomènes. Ainsi le premier philosophe connu, Thalès, tenait l’eau pour le principe de toute chose.

Platon dans le Timée (livre dont l’influence fut primordiale u cours de l’histoire de la philosophie) cherche lui aussi expliquer la naissance du monde, et imagine un démiurge qui aurait créé notre univers. Enfin, la Phys ShAipe to Wew next page Physique d’Aristote, tout comme la lettre à Hérodote d’Épicure ou la physique stokienne montrent le vif intérêt des anciens pour la connaissance de la nature (vu0LÇ, physis). La théorie de la connaissance et la logique étaient elles aussi essentielles pour les philosophes de l’Antiquité.

Les Sophistes défendent souvent une thèse qu’on peut qualifier de relativiste ar elle revient à nier l’existence d’une connaissance objective et universellement valable. « Rien n’est vrai (en soi). Pour chacun la chose apparaît, telle qu’elle apparaît, selon les circonstances et l’environnement[30] Tel est le sens de la célèbre formule : la personne humaine est la mesure de toute chose. Platon, à la suite de Socrate qui affirmait l’existence dune science objective des valeurs et des normes morales, développe une théorie de la connaissance explicitée dans la République et le Théétète.

Platon fait en effet la distinction entre la simple opinion (ou oxa, empirique et sans fondement) et le véritable savoir philosophique, qui ne peut être acquis que par un long parcours d’apprentissage des mathématiques, de la dialectique et de ce qu’on appelle la théorie des Idées[31]. Épicure, quant à lui, développe toute une théorie empiriste de la connaissance afin de déterminer les critères que doit remplir une connaissance pour être vraie.

Enfin, aussi bien Aristote que les Stoïciens ont fondé une logique formelle, sous la forme, respectivement, de la syllogistique et d’une logique des propositions. Périod 2 ous la forme, respectivement, de la syllogistique et dune logique des propositions. Période romaine et de l’Antiquité tardive Les Romains, dominant petit à petit le contour de la mer Méditerranée (la Mare nostrum), s’approprient ensuite l’héritage grec des différents courants philosophiques.

Certains auteurs romains nous ont légué à travers le temps des principes et concepts de philosophie grecque qui aujourd’hui manquent par faute de textes originaux ou de copies : c’est le cas de Lucrèce (Ier siècle av. J. -C. ), avec son chef-d’œuvre poétique De rerum natura, xplicitant l’épicurisme (seules trois lettres d’Épicure nous sont parvenues), malgré le rejet de la poésie par les Épicuriens. Il est en effet probable qu’il ait eu sous les yeux des traités aujourd’hui perdus[32].

Nous devons probablement à Cicéron, philosophe de première importance, d’avoir sauvé le poème de Lucrèce. Premier écrivain ayant rédigé des ouvrages philosophiques en latin, Cicéron ne peut être rattaché à aucune école, faisant preuve d’éclectisme, mais il a toutefois largement contribué à répandre la philosophie stoïcienne et épicurienne dans le monde romain. Les Stoïciens sont représentés par deux grands hommes de pouvoir : Sénèque (Ier siècle) et Marc Aurèle (iie siècle).

Le premier de ces deux personnages est célèbre d’une part de sa proximité (qui lui sera fatale) avec l’empereur Néron, d’autre part parce qu’il est considéré comme le représentant plus complet du stoïcisme (bien que s’en émancipant), nota 3 considéré comme le représentant plus complet du stoïcisme (bien que s’en émancipant), notamment par l’entremise de ses œuvres, à savoir deux de ses Dialogues (De Brevitate vitœ, De la brièveté de la vie ; De Vita beata, Sur la vie heureuse). econd Stoïcien est Marc Aurèle, empereur romain. Influencé par Épictète, il développe dans son fameux Pensées à moi-même les plus hautes valeurs qui doivent relever de l’être humain : sagesse, justice, courage et tempérance. Le néoplatonisme, mouvement fondé par Plotin (iiie siècle), voulait concilier la philosophie de Platon avec des idées conceptuelles de l’Égypte et de l’Inde[33].

II y eut deux phases concernant le néoplatonisme durant l’Antiquité, et une autre plus locale lors de la Renaissance. De consonance bien plus mystique que les Idées platoniques, Plotin voit la philosophie comme un heminement de l’âme vers le principe de transcendance du Bien, donnant pour but à ce système, l’union avec le principe premier, originel, Dieu.

Augustin d’Hippone, ou saint Augustin (ive siècle), personnage le plus important pour la propagation du christianisme après saint Paul, laisse une abondante trace écrite qui sera d’une influence décisive sur le devenir de l’Occident, et de ce point de vue, sur de nombreux philosophes et théologiens. Sa pensée, l’augustinisme (nommée ainsi après sa mort), consacre l’idéalisme platonicien.