Philo

essay B

Où est donc ce moi, s’il n’est ni dans le corps, ni dans l’âme ? Et comment aimer le corps u l’âme, sinon pour ces qualités, qui ne sont point ce qui fait le moi, bisexuelles sont périssables ? Car aimerait-on la substance de l’âme d’une personne, abstraitement, et quelques qualités qui y fusent ? Cela ne se peut, et serait injuste. On n’aime donc jamais personne, mais seulement des qualités. Qu’on ne se moque donc plus de ceux qui se font honorer pour des charges et des offices, car on n’aime personne que pour des qualités empruntées.

La première fois que j’ai lu ce texte, ce qui ma frappé, ce ne fut pas la di swaps toi vie nixe page poil premier boy moulu chopper 17, 2009 | 5 pages efficacité de découvrir le moi, mais plutôt les conclusions sur l’impossibilité d’aimer quelqu’un. Qu’est-ce que le moi ? Passant dans la rue un homme me voit… Mais ce n’est pas moi qu’il cherchait… Je ne suis pas attendu, c’est par hasard que j’ai rencontré des hommes sur ma route, je n’aurai pas été là, ils auraient vécu, et certainement dans un bonheur semblable à celui que ma compagnie leur a donné.

Mais unité à qui je plais, est-ce vraiment moi qu’il aime ? Non, un jour bientôt mon corps changera et si je plais encore ce sera par souvenir, ou par concupiscence. Mais il est bien des choses qui sont moi plus que d’autres, j’ai un caractère, une manière de penser, j’ai ce qu’on appelle des qualités et des défauts ainsi que des compétences. Mais voila, comme mon visage, mon caractère change, et il se peut qu’il change profondément, tellement profondément que celui qui ma aimé ne m’aimera peut-être plus un jour.

Ressortons un instant du texte, je vois qu’on ne m’attend pas, qu’on ma orne pour des choses qui peuvent changer, mais qu’est-ce que cela m’apprend sur le moi ? Je sèche… Continuons, peut-être la réponse viendra d’elle-même. Où est donc ce moi ? Je change, mais pourtant je reste toujours réponse viendra d’elle-même. Toujours moi-même, enfin il me semble. Je dois être comme cette pâte à modeler, à laquelle on peut donner multiples formes, si bien qu’on ne sait plus si elle est boule, cube, bonhomme ou empreinte de doigts.

On aime a pâte à modeler parce qu’elle change, mais quand ayant séchée elle est devenue dure, l’enfant la jette sans vergogne, parce que cette pâte ne peut plus être modelé. On n’aime pas quelqu’un parce que c’est lui, mais parce qu’il est comme ceci, ou comme cela. On ne sait peut-être as toujours pourquoi on aime les gens, mais on sent que c’est pour quelque chose. Alors voila, je peut changer et devenir quelqu’un d’autre au point qu’on ne m’aime plus.

Mais pourquoi on ne m’aimerait pas pour moi, sans tenir compte de mes qualités, d’un amour comme celui du Dieu de Jésus ? « ha bien, Jean, attend, et les hommes qui sont si bons t’aimerons sans tenir compte ni de tes défauts, ni de tes qualités, seulement pour «toi»… » Non, vraiment, il n’ a rien à attendre de ce côté. Ce ne sera jamais que pour la façon dont je suis qu’on m’aimera. Plus encore, je serai injuste demander qu’on m’aime pour moi. Est-ce que mm je suis qu’on m’aimera. Plus encore, je serai injuste demander qu’on m’aime pour moi.

Est-ce que moi j’aime les autres toujours, indépendamment de leurs actes et de leurs paroles, suis-je assez fort pour désirer tous les corps, sans tenir compte ni de leur beauté, ni de leur laideur ? On n’aime donc jamais personne, mais seulement des qualités. Et il suffirait que surgisse quelqu’un de semblable à moi, et qui n’aurai pas mes défauts, pour qu’on m’abandonne, et avec raison. Voila pourquoi, dit Pascal, on a bien raison de se fier aux apparences pour aimer : sur quoi d’autre jugerions nous les gens ? Il nous faut des titres et des accoutrements.

Voila… Nous avons vu combien l’amour humain est superficiel, et combien alors la superficiel a de valeur. Alors je ne sais plus où est ce moi si profond, ce moi qui n’est que moi et qui me rend irremplaçable, ce moi pour lequel j’avais cru qu’on m’aimerai un jour, ha bien ce moi, au bout du compte, je m’en fou. Il est trop loin, et d’ailleurs, à cela me servirait-il de le connaître, je veux dire de me connaître ?