Résumé Philo Walter Benjamin

essay A+

est l’ « effet Koulecho verrons ensuite qu’il rythme qui voudrait trop inerte et trop st qui est la seule qui s Résumé Philo Walter Benjamin Premium gy patadri 12, 2014 5 pages Le montage choc : Résonance entre la conception d’Eisenstein et de Walter Benjamin. Pour Eisenstein la logique du montage cinématographique doit ? l’image de l’écriture idéographique japonaisel être créatrice de sens. Dans les deux cas, la juxtaposition ne peut pas être composée statiquement mais au contraire être un conflit. Dans le cas du cinéma, les plans doivent se faire choc pour permettre ‘ouverture d’un sens nouveau.

Cette « esthétique du choc » entre les plans et à l’intérieur même de chaque plan, est composée pa Eisenstein en réaction à ce qu’il considère comme l’insuffisance cardinale de la conception rythmique du montage dont le modèle Swp to page ors to View e l’auteur, et nous Iter benjamin, le u mouvement est ynamique du choc ens nouveau. La seule qui soit capable de hisser le cinema au statut d’art. La stratégie d’Eisenstein n’essaie pas de démontrer que le cinéma est lui aussi un art mais au contraire, il démontre que tous les arts nt toujours fonctionné, comme le cinéma, par effet de choc.

C’est ce qu’Eisenstein nome le cinématisme. Ce concept lui permet de nommer cette mise en œuvre, dans tous les arts plastiques, et ce avant l’invention du cinéma, d’une forme de dramaturgie qui fait éclater les sens dans une explosion. Toute œuvre est donc une déformation de ce qu’elle contribue à former. L’exemple le plus surprenant étant celui de la comparaison qu’il fait entre le cinéma et l’architecture de l’acropole d’Athènes. « L’acropole représente le modèle le plus parfait d’un film les plus anciens. ?? Ervuin Panofsky critiquera cette perspective anachronique en disant que ce ne sont que des illusions rétrospectives. Mais au contraire l’anachronisme d’Eisenstein ne fait que donner un sens encore plus vrai à son discours. Ces arguments anachroniques nous ouvres la voie à un horizon de résonance entre les différentes formes d’arts. Cette entrée en résonance ne signifie pas qu’il y a ait une identité propre entre eux, mais plutôt qu’entre des systèmes diamétralement différents l’on peut toujours y constater des analogies de structures.

II ne s’agit donc pas de ire que tous les arts sont comme le cinéma mais, il s’agit de démontrer qu’entre ses structures artistiques aux langages différents, il y a des résonance qu s’agit de démontrer qu’entre ses structures artistiques aux langages différents, il y a des résonance qui créent du sens. L’argument de Walter benjamin pour la conception eisensteinienne d’une esthétique du choc. Dans cette perspective de résonance nous pouvons aborder les thèses de Walter Benjamin sur le cinéma. Benjamin lui, compare, où fait entrer en résonance le cinéma avec la peinture dadaiSte.

Le dadaïsme est pour l’auteur le stade ultime du « déclin » de l’aura de l’œuvre d’art. Ce déclin n’est pas à percevoir comme une critique en soi. C’est au contraire dans ce déclin que le dadaisme trouvera, d’après benjamin, ses titres de noblesse. En effet, les différentes pratiques mises au point par les artistes dadas consistent à destructurer pœuvre d’art de son statut. L’œuvre d’art est donc, comme chez Eisenstein habité par un principe de destruction interne. Ce déclin auratique n’est pas négatif mais consiste en une transformation du statut de l’oeuvre t lui confère un nouveau sens.

Pour nous démontrer la pensée profonde de benjamin Pierre Rodrigo nous propose un parcours dans les différents écrits de Walter Benjamin. («L’oeuvre d’art ? l’époque de sa reproductibilité technique» & « Paris capitale du 19ème siècle) La reproductlon des oeuvres est aussi technique» & « Paris capitale du 19ème siècle) La reproduction des oeuvres est aussi ancienne que les oeuvre elle-même. Ce phénomène a toute une histoire : les bronzes, la gravure, l’imprimerie, la lithographie. Mals ce qui marque la upture historique c’est l’invention de la photographie en 1839 et ensuite celle du cinéma.

En effet c’est le moment où ce n’est plus la main qui reproduit mais l’oeil et robjectif. « Cest Foeil qui prend en charge la création. » La photographie a changé notre rapport aux oeuvres d’art. Cette transformation du statut des oeuvres d’art atteinte par leur reproductibilité technique entraine ce que Benjamin nome le «déclin de l’aura». En faisant une analyse logique de la transformation du statut d’œuvre et de l’émergence d’un autre statut on constate que la démarche de Benjamin ‘est pas très éloignée de celle de l’esthétique du choc de Eisenstein.

Si la notion «d’original» perd son sens en photographie et au cinéma, il faut voir dans cette perte sa véritable nature. Benjamin dit que cette perte (due à la reproductibilité technique) peut se résumer à la perte de son «authenticité», de son «ici et maintenant». L’œuvre d’art perd son historicité en étant continuelle actualisé. L’ici et le maintenant de l’œuvre n’a plus de sens lorsque l’on p PAGF historicité en étant continuelle actualisé. L’ici et le maintenant de ‘œuvre n’a plus de sens lorsque l’on parle de photographie ou de film.

Ils sont disponibles partout – et n’importe où, par tout le monde – et par n’importe qui. L’unicité original n’existe plus avec la reproductibilité technique. Mais l’authenticité n’est pas seulement Pici et maintenant, c’est également le témoignage historique perdu de l’œuvre. Tous cela se résume en un mot pour Benjamin, c’est «l’aura». L’aura échappe à la reproduction technique des oeuvres. l’aura c’est «une trame singulière d’espace et de temps, c’est l’unique apparition d’un lointain si roche soit-il».

Le professeur Rodrigo nous propose alors à ce stade une lecture positive de ce déclin auratique qu’engendre la production et re-production cinématographique. En effet, l’image cinématographie si elle entraine le déclin auratique introduit dans le même temps une libération de l’objet et le restitue ainsi à une autre possibilité d’expression des sens. L’image filmique, dans son fonctionnement dialectique, ouvre la voie et libère une autre forme d’apparition qui est celle d’un monde perçu dans toute sa profondeur. Cours de P. Rodrigo