Commentaire Diderot critique d art Les salons

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Institut d’Alzon Classe de Première Commentaire Textes : Diderot, Salon de 1761 Zéphyre et Flore de Vien Diderot, Salon de 1763 Portrait de Mme Greuze Introduction Diderot, un philosop Il aborde la question philosophe et non en Les Salons : tous les peinture et de sculpt h nnai ma du XVIIIème siècle. stiques en tant que r d’art. e l’Académie de uvres au public dans une exposition à laquelle on donna le nom de Salon. A la demande de Grimm, Diderot rédigea des appréciations sur les ?uvres présentées pour une revue : la Correspondance littéraire.

Peu à peu, Diderot se forme et va donner naissance à un nouveau genre littéraire : la critique d’art. — Au travers de ces deux extraits apparaît ce qui fonde les critères de la beauté selon Diderot le philosophe. 1. 1 En premier lieu, il mesure l’intensité de l’émotion que lui procure une œuvre. a. Ainsi, dans la critique de Hœuvre de Vien, il écrit ligne 4: « la Flore est une figure muette qui ne me dit rien. ? L’absence ‘émotion provoquée par Pœuvre est un critère définitif pour peintre Greuze s’achève par : « Je vous défie de me nier que cette figure ne vous regarde et ne vive. » pour le philosophe, le portrait vit et regarde le spectateur. C’est là le meilleur compliment qu’il puisse faire : l’émotion du sujet est intacte et transmise directement au spectateur. 1. 2 Diderot cherche parallèlement dans les œuvres tout ce qui les rapproche du rationnel. Une œuvre devient esthétique à ses yeux dès lors qu’elle s’adapte arfaitement à l’objet dépeint : c’est la notion de convenance. . Dans son blâme des œuvres de Vien, il axe principalement ses critiques sur la distance entre l’objet dépeint par l’artiste et son sujet. Ligne 15 : « Les deux figures sont de chair ; mais elles n’ont ni l’ élégance, ni la grâce, ni la délicatesse qu’exigeait le sujet Tout le paragraphe qui suit décrit ce décalage et l’auteur va même usqu ‘à indiquer au peintre ce qu’il aurait dû faire (ligne 24) : « la ête de Psyché devrait être penchée vers l’Amour. » b.

L’éloge du portrait de Greuze repose également et principalement sur sa capacité à restituer la vérité d’une scene (ligne 3) : « Que ces cheveux sont vrais ! » Puis (ligne 1 6) serait tenté de passer la main sous ce menton. » La courte phrase (ligne 17) : « L’ajustement est simple montre à quel point Diderot félicite le peintre pour la convenance parfaite entre le sujet et l’objet. Il – Mais, au-delà de ses choix esthétiques, de sa définition du Bea 2 OF s