Philosophie

Sujet : « L’enfer c’est les autres » partagez-vous cette pensée de Jean Paul Sartre ? l. Rédaction de l’introduction D’après Jean Jacques Rousseau, l’homme a un sentiment naturel voir inné de sympathie pour autrui. Par contre Sartre quant ? lui pense que « L’enfer c’est les autres Il insinue ainsi que la présence de l’autre est un obstacle à mon épanouissement. e problème ainsi posé est celui de l’essence des relations intersubjectives : Si l’intersubjectivité est dominée par le conflit, que dire des manifestations d’amour et d’amitié qu’on observe ? travers le monde ?

Comment expliquer le vivre ensemble ? La relation à l’autre ne peut-elle pas être pacifique et harmonieuse ? Il. Rédaction de la pr Pour Sartre, la prése En effet, se sentir de personne qui me reg autrui me tue ma lib Svip next page iellement aliénante. r devant une qu’il me regarde d’être un sujet pour devenir un objet plus précisément une chose. Le regard d’autrui est d’autant plus gênant qu’il me regarde pour des raisons qui m’échappent. Se sentir regarder c’est se sentir dévoiler, émasquer, c’est se sentir violer dans son intimité dans ma dimension la plus cachée.

L’expérience de la solitude c’est-à-dire l’absence de l’autre apparait comme une expérience heureuse ShAipe to Wew next page dans la mesure où je me sens libre de faire ce que je veux sans aucune gêne sans aucune inquiétude ; à l’inverse, la présence de l’autre se vit généralement comme une preuve d’aliénation dans la mesure où on se sent juger, surveiller, contrôler par l’autre. Si la présence de fautre peut être parfois aliénante est-ce à dire qu’il aut réduire la relation intersubjective au conflit, à la domination ? Ill.

Rédaction de la deuxième partie Répondre à cette question par l’affirmative c’est oublier que l’autre n’est pas seulement une altérité, c’est aussi mon semblable, mon prochain comme tel il n’est pas seulement cette présence malveillante et belliqueuse qui vise à me nuire, à me faire du mal, à me voler ma liberté. Comme présence, autrui est ce qui donne un sens à ma VIe. Me sentir regarder me donne la preuve que j’existe, que je suis digne d’intérêt. Dans le cas de ‘amour le regard de l’autre est l’expression de l’admiration, de son estime et même de son respect.

Cest aux yeux de l’autre qu’on est grand ou petit, beau ou laid, riche ou pauvre. On peut donc dire que c’est le regard de l’autre qui me valorise qul m’arrache de l’anonymat pour me donner un visage, un nom. Dans l’épreuve c’est autrui qui m’apaise et me console dans la joie il me félicite et me galvanise. L’écrivain français Albert Camus pensait à ce sujet qu’il n’y a de bonheur qu’en présence de l’autre : Ily a de la honte à être heureux tout seul » disait-il. 2