Philo
L’analyse du sujet doit prendre compte plusieurs termes ou expressions. Le terme central semble ici autrui. Autrui désigne en premier lieu l’autre, du latin « alter ». Autrui m’apparaît d’abord comme « celui » qui n’est pas moi. Mais à la différence de « ce » qui n’est pas moi (les choses qui m’entourent), autrui est aussi un autre moi (alter ego). Je ne le conçois pas comme chose mais comme sujet, du fait de sa ressemblance avec moi-même, ressemblance qui se base essentiellement sur le visage, lequel m’ouvre à la empâtait, et sur la communauté du langage.
Autrui constitue donc une réalité paradoxale, d’autant plus que je ne peux aborder cette dernière qua partir de ma seule conscience. En effet, autrui pose une limite à ce que je suis, il est l’autre en tant que tel, cette conscience qui n’est pas la mienne, mais ce qui me permet de reconnaître cette conscience comme autre, c’est justement le fait de reçu swaps toi vie nées page poil frère boy immisçais chopper 08, 2009 | 3 pages reconnaître une communauté entre l’autre et moi, la manteau de la conscience.
Considérer autrui, c’est faire l’expérience de l’autre, qui me ramène à ma solitude, et du semblable, qui me ramène une communauté à laquelle je participe. Concluons : la connaissance de soi est un plaisir qui n’est pas possible sans la présence de quelqu’un d’autre qui soit notre ami ; l’homme qui se suffit à soi-même aurait donc besoin d’amitié pour apprendre à se connaître soi-même.
aristocrate Je viens de faire un geste maladroit ou vulgaire : e geste colle à moi, je ne le juge ni ne le blâme, je le vis simplement, je le réalise sur le mode du pour-soi.