Nouvelle 2nd

essay A

Michiels Alexandre 2e1 La Lettre Durant cet Hiver 1898, l’affaire Dreyfus occupait toute la presse et deux camps commençaient à se former parmi la population . les dreyfusards, qui soutenaient la libération d’Alfred Dreyfus et les antidreyfusards refusant l’innocence de ce dernier François Mercier faisait parti du camp des dreyfusards, un camp solidaire, ayant des valeurs nobles et étant toujours prêt ? défendre un homme en difficulté. II n’était pas forcement riche mais il possédait un certain charme qui le rendait populaire auprès des femmes.

De plus, il était élégant, intelligent, harismatique et aim troisième d’une famil garçons et de deux fil de sa petite sœur, la sombra dans l’alcool. S. v. p next page ourage. Il était le osée de trois de raccouchement dis que son père de sa famille en quête d’une vie meilleure et rejoignit la capitale. Il y fit la connaissance de Georges Giraud qui devint son grand ami et qui l’aida à s’intégrer dans la haute bourgeoisie. Georges habitait Paris depuis sa naissance et y vivait avec sa mère et son frère jusqu’? leur mort dans un accident.

Son père, lui, avait quitté le foyer familial il y a fort longtemps pour partir refaire sa vie en Angleterre. Georges n’était pas du genre à avoir des ennuis, il était plutôt calme, réservé, mais avait toutefois une envie monu Sv. ‘ipe to monumentale de réussir dans la VIe et de se faire connaitre auprès des dames. François mena une longue vie de débauche jusqu’à son premier emploi dans un journal politique. Son travail consistait à informer les lecteurs des faits marquants de la politique du pays et de l’Europe. Il se rendait parfois à des rendez-vous avec certains chefs d’Etat ou à des manifestations politique.

Pendant son temps libre, il se consacrait à sa passion : l’écriture de romans, e nouvelles, d’intrigues et de poèmes d’amour. L’écriture lui apportait un indescriptible sentiment de liberté, le rendant libre de penser et de s’exprimer. Grâce à cette passion, il découvrit une véritable vocation pour le journalisme et identifia, à travers ce métier, le moyen de laisser libre court à sa créativité mais également d’exprimer ses convictions. Aucun de ses manuscrits n’avait jamais était publié, pour cause, il n’avait jamais pensé à en envoyer à une maison d’édition.

Même si beaucoup ne croyaient pas à sa réussite en tant qu’écrivain, il possédait un talent digne es plus grands. Son modèle fut l’écrivain Emile Zola, chef de file du naturalisme. Cest lui qui donna envie à François de rédiger des petits essais notamment grâce à son livre Germinal, écrit en 1885, que François considérait comme un chef d’œuvre de la littérature française. La manière dont il représentait la famille Maheu était selon lui si réelle qu’elle en était parvenue à faire partie de son quotidien. Depuis qu’il travaillait dans ce journal, il se sentait dans son élé 2 partie de son quotidien.

Depuis qu’il travaillait dans ce journal, il se sentait dans son ?lément, il aimait son travail et profitait de son temps libre pour se renseigner sur le monde politique. Cest à cette occasion, le 5 Janvier 1898, qu’il entendit parler de l’affaire Dreyfus, et qu’il s’y intéressa de plus près, pressentant les impacts et l’ampleur qu’elle ne manquerait pas d’avoir. Selon lui, Alfred Dreyfus ne pouvait pas trahir son pays, François était convaincu de son innocence et se mit donc a rédiger un article dans lequel il mis en avant l’attachement de l’ancien militaire envers son pays.

Son article fut publié le 6 Janvier et fit polémique car il divisât la opulation en deux camps opposés : les dreyfusards et les antidreyfusards. Au fil des jours, des semaines, des mois, François en apprenait de plus en plus sur la mystérieuse affaire et un beau jour, il entendit dire, par le biais d’un collègue, que le grand Emile Zola s’y intéressait. François en fut d’abord très étonné et à la fois très surpris de voir qu’un si grand écrivain soit intrigué par une affaire comme celle là mais cela le poussa à en savoir davantage A partir de ce moment, il assista à toutes les audiences de l’affaire d’Alfred Dreyfus.

II rédigeait de nombreux articles et commençait ? se faire connaître dans le monde politique. François était invité à de somptueuses cérémonies, à de grands bals, mais surtout ? des interviews avec de grands politiciens. Ses articles étaient tellement appréciés qu’ils firent, pour la plupart 3 grands politiciens. Ses articles étaient tellement appréciés qu’ils firent, pour la plupart, la une du journal dans lequel il travaillait. Cette popularité attira beaucoup d’auteurs qui souhaitaient rédiger une biographie sur François ou écrire un livre en collaboration avec lui.

Emile Zola lui même pris contact avec ui pour échanger sur son travail et évoquer l’éventualité d’une association littéraire. François en fut très touché et aussi très ému qu’un grand auteur comme Emile Zola s’intéresse à un petit journaliste tel que lui. Cest ainsi qu’ils commencèrent à se fréquenter d’abord dans les bars, puis dans le journal politique où rançois travaillait. Il se concentrait énormément sur son travail et devenait distant envers Georges. Georges quant à lui essayait de passer du temps avec son ami mais celui-ci était souvent occupé et le repoussait.

Georges ne pouvait plus voir l’écrivain aussi ibrement et fréquemment que par le passé et il en développa une grande jalousie. François commença donc à écrire avec raide d’Emile Zola. Ses articles semblaient depuis plus fluides, moins bâclés et surtout plus sérieux car François avait l’habitude de cacher d’une manière ou d’une autre un brin d’humour dans ses articles ce qui amusait son public. Il se disait que sans cette touche humoristique, il perdrait certains de ses lecteurs mais, pour lui, défendre la liberté d’un homme valait bien un peu de sérieux.

Depuis sa collaboration avec le grand auteur, il sentait sa carrière exploser t il songeât plusieurs fois 4 et il songeât plusieurs fois à montrer ses nouveaux manuscrits, coécrits avec Emile Zola à un éditeur. Mais à chaque fois, il renonçait se disant qu’il ne fallait pas, pour les deux hommes, se détourner de leur objectif principal. François apprenait beaucoup à force d’écrire et devint un sérieux conçurent pour Emile Zola ce qui fit naitre un sentiment de fierté chez le journaliste et une certaine joie pour l’écrivain de transmettre son savoir.

Le 10 Janvier, François rendit visite à son ami Georges qui n’était guère ravi de la présence de celui-ci. Georges, poli, cachât ses sentiments et reçût François chez lui. Georges Giraud habitait dans le 7e arrondissement de Paris et travaillait dans la finance et disposait donc d’un salaire considérable ce qui lui permit d’aider François lorsque celui-ci vivait des fins de mois difficiles. Il était fier de son métier et tenait beaucoup à transmettre son savoir faire à ses futures enfants.

II était costaud, robuste, beau, plaisait aux femmes et aimer se faire remarquer pour son élégance et son intelligence. Il habitait un appartement dans un bel immeuble en raison d’un héritage d’un oncle éloigné. Georges était élibataire car selon lui, aucune femme n’était assez belle pour lui. François lui en proposa beaucoup mais aucune n’était à son goût, il préférait les femmes un peu enveloppées, belles, un peu gourmandes et surtout qui savaient prendre soin d’un mari.

Les deux hommes parlèrent ainsi plusieu S deux hommes parlèrent ainsi plusieurs heures tout en abordant différents sujets comme les femmes, les logements, mais aussi la politique et plus particulièrement l’affaire Dreyfus. Ils se lancèrent alors dans un débat pour discuter de son innocence et de la peine que devrait encourir pour l’accusé s’il était coupable. Les deux amis parlèrent pendant un temps interminable s’enflammant mutuellement sur leurs convictions politiques et sur les positions que les différents partis adoptaient. Ils se rapprochèrent et retrouvèrent leur complicité d’autre fois.

En confiance et heureux d’avoir retrouvé son ami de toujours, François fit part de son nouveau projet à Georges. Le journaliste trouvait que les députés, les sénateurs, et tous les autres hommes politiques ne prêtaient pas attention au sérieux de cette affaire. Il projetait donc et d’écrire au président de la République. Pour le sensibiliser ? l’affaire et l’alerter de la situation. Il savait que le Président, arrogant et cruel, ne lirait pas sa lettre. Il lui fallait donc trouver un moyen infaillible pour qu’il en prenne connaissance.

Georges et rançois se mirent à chercher la façon dont cette lettre pourrait lui être transmise jusqu’à ce que Georges propose une idée : puisque François était journaliste, pourquoi ne pas profiter de cela et publier la lettre dans les journaux. C’étaient l’idée qui allait changer le cours de l’affaire Dreyfus. François fit part de ses intentions à son ami le cours de l’affaire Dreyfus. François fit part de ses intentions à son ami Emile Zola qui fut ravi d’une idée aussi brillante mais un peu jaloux de ne pas l’avoir trouvée lui même.

François se mit donc à rédiger cette fameuse lettre pendant qu’Emile Zola corrigeait les épreuves de ce premier. Ils passèrent leurs nuits à écrire et, au matin du 12 Janvier, ils avaient fini. Ils la relièrent plusieurs fois pour ne pas faire d’erreurs et, pour être bien, François voulut faire lire sa lettre par Georges, son ami de toujours. Il la lut et la trouva excellente. Emile Zola la trouvait bien lui aussi, même parfaite. Jaloux de son partenaire, il partit tôt sans adresser un seul mot à François. En chemin, le grand écrivain fit tomber sa sen’iette contenant tous ses documents.

François l’aida donc à ramasser les précieux manuscrits qui étaient tombés mais ce premier refusa son aide et partit. François, lui, pensait qu’Emile Zola était surement pressé et qu’il avait une course à faire. Le journaliste parti donc de son lieux de travail en saluant le concierge, un homme d’une grande gentillesse avec qui François avait sympathisé. Arrivé à son domicile, François reçut presque immédiatement n appel du concierge : la lettre au président avait été volée. Il retourna sur son lieu de travail après avoir prévenu Georges qui arriva peu après lui.

Tout d’abord il inspecta les lieux. Le désordre régnait partout et la fameuse lettre ne se trouvait en effet plus ? sa place. François se mit donc à chercher dans toute la pièce cette ne se trouvait en effet plus à sa place. François se mit donc ? chercher dans toute la pièce cette lettre mais sans succès. Il dut se résoudre à admettre le vol de la lettre et chercha des suspects. Il n’en avait trouvé que trois, son ami Georges, Emile Zola et le oncierge car seules ces trois personnes étalent au courant de l’existence de la lettre.

Il commença à douter de l’innocence du concierge qui aurait très bien pu vendre le lettre à un journal conçurent de celui de François mais le concierge se trouvait dans le parc avec un ami, il n’a donc pas pu voler cette lettre. Georges, lui, commençait à être jaloux de l’amitié d’Emile Zola et de François et il n’avait aucun alibi. François essaya donc de faire avouer son ami mais celui-ci assura à François n’avoir rien fait de mal dans cette histoire. Pour François, le coupable était out trouvé mais la lettre restait introuvable.

Le journaliste rentra chez lui, triste, blessé, ne trouvant pas d’explication au geste de Georges. Il s’allongea dès qu’il rentra et s’endormit tout aussitôt. A son réveil, il ne voulut pas sortir de chez lui mais son travail l’en obligeait. Il s’habilla, mangea une tartine beurrée, enfila son manteau puis parti de chez lui. Il était en avance et décida donc de passer par le parc, au passage il acheta Le Figaro et lut la première page. Il fut stupéfait de ce qu’il vit : la lettre au président qu’il avait écrite signée par Emile Zola. 8