Nouvelle

essay A

Une famille étrange. Mme S. était une femme charmante et attentionnée. Elle habitait près de la mer dans un château magnifique, le jardin était de même taille que la demeure. Cette jeune femme était mariée et ils avaient eu quatre enfants, deux filles et deux fils encore en bas âge. Leur servante s’occupait de tout dans la maison. Je passais souvent chez eux car c’étaient des amis de longue date. Ma chambre comme toujours se composait d’un lit à baldaquin immense et sublime. n jour tandis que je me baladais dans ce somptueux manoir, ‘entendis Mme S parler de façon inquiétante, je me dirigeai donc vers sa voix quand to et le regard fuyant. Je quand j’essayai de vo sortie, elle ferma abr et m’interdit d’y entr Swip next page ant moi, l’air affolé ssé quelque chose, d’où elle était faisant sursauter ssèrent sans qu’on ne reparla plus de cet épisode. De plus en plus souvent Mme S. s’enfermait dans cette pièce en emmenant chacun leurs tours ses quatre enfants. Le père de famille n’était pratiquement plus chez lui car il partait pour la chasse ou pour le travail.

Au milieu d’une après-midi de pluie je pus enfin voir ce qui se cacher derrière cette porte. Je fus étonnée de n’y trouver qu’une coiffeuse et un sofa. Il faisait très sombre car les rid Sv. ‘ipe to rideaux étaient fermés continuellement et ce n’était éclairé que par quelques bougies. J’étais en train de me reposer dans ma chambre, quand j’entendis un hurlement ; déchirant le silence de la nuit. Je me précipitai vers la chambre des filles et me stoppa net quand je vis Mia, l’ainée, flottée au-dessus de son lit. Le reste de la famille rriva et me chassa dans ma chambre.

Ne pouvant plus dormir, je m’imaginais toute sorte d’explications. Peut-être qu’un démon l’avait possédé ou bien elle était une sorcière. Me coupant de mes pensées Monsieur S entra dans ma chambre et m’expliqua que ce n’était pas la première fois que ce genre de phénomène arriva et de n’en parler à personne. J’étais allongé sur mon lit quand la maison se mit à trembler. Je marchai avec difficulté vers la porte et ce que je vis en l’ouvrant me fit pousser un cri d’effroi : les quatre enfants flottaient dans les airs.

Les parents étaient par terre, tordus de douleur. Effrayé et ne pouvant plus rester dans cette demeure, je m’en allai sans demander mon reste. Tout à coup je me réveillai dans mon lit en me demandant si ce que j’avais vécu été réel. Peu de temps après ce rêve étrange, j’eus des nouvelles de la famille S. Mia et l’ainé des garçons étaient décédés, les deux autres enfants n’eurent aucunes séquelles et leurs parents, devenus fous à la perte de leurs ainés, se tuèrent. La servante étant toujours présente s’occupait des cadets de son mieux. 2