INFLATION DESINFLATION DEFLATION
M. SIDIROPOULOS UE 1 – Econornie INFLATION, DESINFLATION, DEFLATION L’inflation peut se définir comme une hausse générale et durable des prix des biens et des services. La désinflation est une réduction des taux d’inflation. La déflation est une baisse générale et durable des prix des biens et des services. Il existe deux sphère La sphère réelle : ma travail La sphère monétaire changes… Trais grands courants : or fi Sni* to View s et le marché du titres, marché des L’école classique/néo-classique ; la monnaie est un voile et n’a aucun effet sur l’économie (dichotomie)
Les keynésiens les blocs monétaires et réels sont interdépendants. L’Etat doit intervenir sur le phénomène monétaire pour corriger les déséqullibres réels. Les monétaristes : Milton Friedman (école de Chicago) ; le bloc monétaire doit refléter le bloc réel. Tout désajustement est source de déséquilibre (trop de monnaie par rapport à la production crée un déséquilibre). Théorie quantitative de la monnaie MM = P. Y (masse monétaire X vitesse = Prix nominaux X PIB réel Faut-il craindre Pinflation ou la déflation ? onsommation. L’Etat peut aussi investir. En diminuant la valeur de la monnaie, Pinflation peut alléger les charges financières des emprunteurs. L’inflatlon constitue une incitation au crédit qui favorise l’investissement et certaines consommations. L’inflation simplifie les arbitrages sociaux et facilite le consensus social en permettant d’accorder plus largement l’augmentation des salaires. L’intervention monétaire permet de résorber les déséquilibres extérieurs. Distinction dévaluation/dépréciation : la dévaluation concerne les taux de change fixes, la dépréciation concerne les taux de change flexibles) La dévaluation/dépréciation compétitive : politlque possible de la Banque Centrale ; baisse des taux d’intérêt pour relancer l’économie et l’inflation La désinflation compétitive : réduire l’inflation (1982-1983). On tire la croissance en baissant les prix par la hausse des exportations. Le prix à payer est le chômage car cela génère une baisse des salaires.
B. Une telle politique peut être nocive à terme L’inflation et l’endettement peuvent provoquer à long terme des déséquilibres. Trop d’inflation est un facteur de crise. Elle peut entamer la confiance des agents économiques et conduire ? nticiper des comportements négatifs. L’endettement se retourne contre les emprunteurs surendettés, ces derniers vont réduire la consommation et l’investissement. Les interventions monétaires ne sont pas des solutions durables pour corriger les déséquilibres externes.
Le développement des marchés financiers a provoqué des déséquilibres réels da Le développement des marchés financiers a provoqué des déséquilibres réels dans l’économie. La forte financiarisation de l’économie crée une « bulle financière » qui a des répercussions sur la sphère réelle. La dévaluation/dépréciation est une olution de court terme mais ne peut pas résorber à terme les déséquilibres (elle ne fait que les reporter). Les dégâts sont : une fuite des capitaux, importations de plus en plus chères.
En 1973 et 1979, deux chocs pétroliers ont augmenté l’inflation et ils l’ont accéléré surtout dans une période où l’ouverture des économies devient de plus en plus importante. En France, les prix ont augmenté de 10 % annuels entre les deux chocs pétroliers, et la balance commerciale est devenue déficitaire. En 1979, les Etats-Unis commencent une politique désinflationniste (Reagan) : politique monétaire restrictive avec ne hausse des taux d’intérêt. En France, politique salariale et freinage des dépenses publiques vers 1982.
L’inflation peut être créée par : La demande (hausse de la demande donc hausse des prix) L’offre (hausse des coûts donc hausse prlx) La masse monétaire Le SME (Système Monétaire Européen) est créé pour lancer une désinflation compétitive en Europe. Il. De la désinflation à la déflation De la stabilité des prlx, il n’y a qu’un pas. La crainte de la déflation st présente. A. La stabilité des prix a succédé à l’inflation La lutte contre l’inflation s’ vers une politique PAGF3CF6 (budgétaire + monétaire) et structurelle.
Politique monétaire restrictive : hausse des taux d’intérêt. polltique budgétaire : blocage des dépenses publiques et baisse des salaires. La stabilité des prix était la condition des rééquilibres des déséquilibres extérieurs. La part des salaires dans la valeur ajouté a diminué en France et hausse des profits. Les politiques structurelles consistent à substituer une régulation de l’économie étatique par une régulation par le marché Déréglementation du marché du travail (flexibilité des salaires et des contrats)
Privatisation de certains secteurs Concurrence sur le marché des biens afin d’obliger les entreprises à réduire les prix Marché financier déréglementé (on passe d’un financement bancaire à un financement boursier) On vise à mobiliser l’épargne des agents. Les Banques Centrales ont obtenu leur indépendance afin d’assigner comme objectif unique et principal la stabilité des prix. La désinflation est un ralentissement des taux de croissance des prix. Ratio de sacrifice : combien la société française doit-elle payer en terme de chômage pour lutter contre Pinflation ? PAGF