Facebook change t’il notre cerveau ?
Titre : Facebook change t-il notre cerveau ? Auteur : Sébastien Bohler, neurobiologiste de formation, journaliste à la revue Cerveau & Psycho, chroniqueur à l’émission La tête au carré sur France Inter et auteur d’ouvrages de psychologie et neuroscience, et de littérature. journal : Cerveau & Psycho — n062 mars- avfll 2014 Public visé : Grand public Sujet : L’action de Facebook sur notre cerveau. Domaine ou secteur théorique : Neuroscience cognitive Mots-clés : noyau accumbens, comparaison social, self- disclosure, aire tegm médian, sillon tempo su or 2 Sni* to View Résumé
L’auteur introduit so le, gyrus temporal sociaux. personne sur SIX utilise Facebook dans le monde et en France c’est une personne sur deux. De plus, ses utilisateurs sont des étudiants, des jeunes actifs ou encore des seniors qui consacrent plusieurs heures par semaine a ce réseau social. Facebook et ses effets sur les neurones . D’après l’étude de l’impact cérébral de Facebook. il y a une zone du ceNeau (le noyau accumbens) qui est d’autant plus actif que la personne est active sur Facebook.
Cette zone fonctionne comme un « comparateur social » : elle est sensible aux situations où ‘on obtient de meilleurs résultats que les autres C] « circuit de récompense » qui réagit aux plaisirs. Ce phénomène de comparaison social est très marqué sur Facebook car futilisateur se compare à autrui notamment avec le « like », unité de mesure se comparant à une « monnaie d’échang d’échange affective Parler de soi Le terme « self-dlsclosure » désigne la révélation de soi pointant Facebook comme un espace d’expression et de promotion.
Le noyau accumbens et l’aire tegmentale ventrale montrent que le cerveau offre une prime de récompense. Chez les grands utilisateurs de Facebook, la différence produite par des ompliments « pour soi » ou pour « autrui » varient selon les individus. Le cerveau social Le volume du cortex cérébral est proportionnel à la complexité des groupes sociaux. Un individu entretient en moyenne 153 contacts sociaux suivis.
Les réseaux sociaux sont représentés dans l’amygdale composée de deux régions : le réseau perceptif (information) et le réseau affiliatif (relation). Plus la personne à de contacts plus son amygdale est volumineuse. Les grands utilisateurs de Facebook ont une densité supérieure de substance grise dans deux autres régions : le gyrus temporal médian et le illon temporal supérieur. Les réseaux sociaux demandent de nombreuses capacités (mémoire, attention), tâches sollicitant nos ressources cérébrales qui sont limitées.
Conclusion Les capacités de socialisation de l’Homme n’augmentent pas avec l’utilisation de Facebook, notre cerveau conserve le même besoin de passer du temps avec des amis stables n’étant pas infiniment extensible. Un média social ne crée pas de surhommes sociaux mais il encourage à la comparaison sociale et à la concurrence des égos. Ces liens sociaux virtuels sont aussi bien source d’angoisse que de réconfort.