Etude Sociologique
ATOUILLANT Audrey LEVY Jean MARIAU Pierre MARQUIS Thomas MARTIN Laura Groupe 4 7 p g PERSPECTIVE COMPAREE DE LA DOULEUR ENTRE LA DANSE ET LE MARATHON Méthodologie de l’enquête Enseignant : Monsieur DUEZ Jeux Olympiques de l’Antiquité. Le sport n’a pas gardé son essence mais s’est bien vu être modifié de part la technique à la fois physique, machinique et le capitalisme. On ne peut pas passer à côté non plus de la réalité de la casse sportive.
En effet, une pratique intensive qui s’impose avec la compétition sportive et qui cherche à déterminer le meilleur de toutes les açons possibles, entraîne bien souvent dépassement, souffrance, traumatisme, blessure, sacrifice, accident en tout genre pouvant alors aller à l’encontre de l’idéologie du sport, mais développant la volonté des protagonistes. Comme le développe les auteurs de Quels Corps ? Dans La critique de la modernité sportive. Nous avons dépassé avec le sport moderne, l’accomplissement personnel, le plaisir de pratiquer, le jeu et les biens faits sur la santé.
La santé dans nos sociétés contemporaines est mise à mal par la violence qu’implique les différentes pratiques sportives. ? J’ai voulu m’interroger sur les moyens mis en œuvre par cet auteur pour éveiller en moi, dans l’intimité et le silence de la lecture, tout un spectre de sensation me permettant d’avancer d’un cran, notamment, dans ma connaissance de la violence : violence des désirs, des passions, violence du monde, qui se traduit toujours en définitive par une violence exercée sur le corps » (page 137).
Michel PORRET – Le corps violenté. Nous nous éloignons donc peu à peu de l’idéal sportif qui est « mens sana in corpore sano b. Toute pratique intensive implique le corps de açon violente, le sportif doit côtoyer quotidiennement les limites physiques et les limites de l’impossible à travers les multiples répétitions fastidieuses de se 2 7 limites physiques et les limites de l’impossible à travers les multiples répétitions fastidieuses de ses gammes, pour approcher la perfection, l’excellence et même l’extase.
Le sportif peut se trouver alors dans une sphère irrationnelle pour expliquer ces multiples mortifications. Ces effets pervers de la compétition sportive et de la pratique intensive entrent en corrélation avec la passion élitiste de nos sociétés contemporaines. Le corps conçu comme une machine devient le but ultime de notre conception du sportif qui doit apporter à la fois le rendement, le profit, l’exploit, le miracle.
Cest ainsi que l’on identifie la nouvelle symbolique du sport. Le sportif prend la forme d’une personne surnaturelle, hors du commun de part sa volonté de toujours aller plus loin, à chercher constamment l’Inaccessible, le sacrifice dans la douleur, la satisfaction sans limite de leur passion, leur acharnement ; la remise en cause de leur intégrité corporelle est néanmoins socialement reconnue. Les sportifs endossent le ostume de héros des temps modernes.
Dans les sociétés modernes où les personnes disposent de leur temps libre, le corps est façonné et utilisable à souhait par le sport. Le corps est un produit de loisir qui dans le sport va posséder une mise en jeu sociale. La thématique générale de cette unité d’enseignement de la méthodologie de l’enquête étant le rapport au corps, nous avons pensé qu’il était légitime de faire un lien avec les activités physiques, telles que le marathon et la danse.
La douleur dans ces pratiques démesurées que sont le arathon et la danse, est un fait connu dans la sphère sportive, mais elle est peu explicitée, et le t 3 7 danse, est un fait connu dans la sphère sportive, mais elle est peu explicitée, et le type de douleur n’est pas précisé. Il) Problématique Au cours de notre enquête sociologique, nous nous attacherons à répondre à une question qui nous paraît essentielle puisque cette dernière nous permettra de nous donner tous les moyens d’analyser le phénomène social de la douleur sportive.
Il s’agit d’un thème qui dessine parfaitement le rapport que les individus euvent avoir avec leur corps. Ainsi, à l’échelle micro individuelle, comment les sportifs d’activités esthétiques telles que la danse classique ou encore les protagonistes des activités d’endurance, les marathoniens, appréhendent-ils la douleur à la fois physique et morale qui semble inco ns le déroulement de leur 4 21 ressortir les liens sur la volonté des pratiquants, à savoir, est-ce un but de maitrise, ou de performance et si la motivation dans le travail et l’entrainement intense provient de l’extérieur ou de la personne elle-même ?
Nous nous interrogerons donc de façon lus générale sur l’ascétisme sportif, qui représente une discipline volontaire et constante, un ensemble de pratiques auxquelles s’astreint une personne pour atteindre une certaine perfection sur une base de dévouement, sacrifice et d’abnégation. un fait décrit à plusieurs reprises dans l’œuvre la Critique de la modernité sportive de Quels Corps ? Étymologiquement, le terme d’ascèse vient du grec « askesis », qui signifie exercice. Il s’appliquait dans la Grèce Antique aux exercices et à la discipline que s’imposaient les athlètes.
L’ascèse consiste donc toujours ? s’imposer une discipline et d’exercer ainsi sa volonté entre certaines tendances naturelles du corps. On parle plus spécifiquement d’un « ascétisme religieux » dans certains cas. En effet les religions prônent chacune des formes d’ascèse très encadrées comme le jeûne ou les veillées nocturnes. Dans ce cas, les exercices ont pour but de fortifier la volonté du croyant en l’amenant à maitriser, contrôler les pulsions de son corps (soif, faim, sommeil… ). Cascète est la personne qui va s’imposer des exercices de pénitence, des privations, des « mortifications ».
Mais dans les mondes chrétiens u musulmans, ou même dans le bouddhisme et Ihindouisme, ces mortifications ont pour but d’affaiblir le corps afin de valoriser l’aspect spirituel. Ces pratiques, pouvant aller jusqu’à l’isolement, et qui peuvent engendrer une coupure entre l’indivi s 7 pratiques, pouvant aller jusqu’à l’isolement, et qui peuvent engendrer une coupure entre l’individu et la société, visent ? éliminer la dimension corporelle, les plaisirs du corps et à les remplacer par les plaisirs de l’esprit.
Dans les activités physiques, l’ascèse peut correspondre à des efforts trop importants, un perfectionnement du corps en vue de arder une bonne condition athlétique. Cela va également mettre le corps en danger, dans l’unique but de performance. Nous cherchons donc à qualifier un domaine de la sphère sportive peu connu. Nous voulions grâce à nos lectures et nos différents entretiens, établir un lien entre les différentes douleurs de ces deux sports, par rapport au niveau d’exigence élevé et son implication intense.
Dans la recherche des motivations, nous voulions aussi appréhender le contrôle personnel qui dirige et gouverne ces sportifs dans l’activité. Ainsi, par le vécu des pratiquants, nous ourrions établir l’expression des douleurs physiques, mentales et psychologiques qui peuvent subvenir durant la période préparatoire de l’activité et celle de sa prestation. A la question « Pourquoi avoir choisi la danse et le marathon comme outil d’étude à cette thématique générale qu’est le rapport au corps ? » Nous pouvons répondre de façon suivante.
Dans un premier temps, soucieux de vérifier l’idée selon laquelle la danse et le marathon sont des activités très exigeantes, nous voulions à l’aide d’entretiens et d’articles, de livres, confirmer ou infirmer cette dernière. Nous ne commencions pas sans savoir que la danse et le marathon sont des activités où le corps est plus que jamais soumis à un ensemble de restrictions, d’inte 6 27 marathon sont des activités où le corps est plus que jamais soumis à un ensemble de restrictions, d’interdits, de contraintes.
On est face à un contrôle du corps important imposé par les institutions de notre société, comme le dénonce Michel FOUCAULT dans son œuvre Surveiller et Punir. C’est pour cela que dans un second temps il nous semblera nécessaire d’identifier de quels types de douleur étaient-ils principalement question, ouleur physique ou douleur psychologique ? Ces résultats nous permettrons à la suite de ces recherches, de réaliser une comparaison relative avec la pratique du marathon. Cobjet de cette étude nous a enfin permis d’affirmer une opposition fondamentale entre ces deux sports.
En effet, la danse est un sport principalement physique qui dispose d »un contenu culturel tel que le corps doit se mouvoir d’une façon spécifique. Tandis que la course se caractérise plus singulièrement par la force mentale. Le marathon est une activité dendurance, présentant un effort Intense sur une longue durée. Sa préparation physique est longue et se fait longtemps ? l’avance. La course en elle-même exige un esprit mental stable et certain pour guider le pratiquant dans sa compétition.
Nous avons trouvé intéressant d’analyser ces deux pratiques pour lesquelles il nous a semblé que cette notion de douleur est un élément déterminant. Cependant, nous avons remarqué qu’il ne s’agit majoritairement pas de la même douleur. En danse les douleurs sont dans un premier temps physiques puis psychologiques tandis que pour la course à pied et plus précisément le marathon, à l’inverse, il s’agit d’une douleur tout ‘abord psychologique puis physique ,’ marathon, à l’inverse, il s’agit d’une douleur tout d’abord psychologique puis physique à long terme. ar douleur psychologique nous entendons tout ce qui fait atteinte au moral, au mental, au psychisme de la personne. Cette enquête nous permettra ainsi d’appuyer les dires existants et d’en confirmer leur portée. Ill) Méthodologie A) Présentation de l’outil utilisé Nous avions à notre dispo 2,’ éthodes pour effectuer avec la question. En utilisant un entretien non directif, la personne n’est pas guidée dans sa réponse, ainsi nous en apprenons plus sur elle. Nous cherchons simplement à faire intervenir la personne sur le sujet.
Pour détailler davantage l’observation participante, majoritairement utilisée en ethnographie, il faut s’immerger dans le groupe que l’on veut étudier. Cela permet de connaitre leur quotidien, et de vivre ce qu’ils vivent. L’habitus selon Pierre Bourdieu est alors à la portée de l’observateur. Nous pouvons aussi évoquer la méthode quantitative dont l’objectif est de proposer des lois générales. Nous nous trouvons dans une logique hypothético-déductive, les résultats obtenus infirment ou confirment nos hypothèses.
De plus, nous pouvons ajouter qu’il s’agit d’une méthode de prévision visant à décrire des faits, des statistiques descriptives. C’est donc l’outil spécifique ? cette méthode Dans le cadre de notre sujet sociologique, « Perspective comparée de la douleur entre la danse et le marathon nous avons choisi la méthode qualitative en utilisant les entretiens formels et plus précisément, les entretiens semi-directifs. Les différents objectifs de ces types d’entretiens sont, dans un premier temps, de collecter des informations de terrain et des informations sur des comportements observables.
Seule la parole e la personne est à notre disposition, et non ses pensées. Nous accédons à Flnterprétation que la personne donne de sa pratique. Nous recueillons la subjectivité de la personne qui produit son discours à la première personne. On accède à travers l’entretien, aux représentations sur les choses. Lors de celui-ci, il y a des chose 27 accède à travers l’entretien, aux représentations sur les choses. Lors de celui-ci, il y a des choses auxquelles il faut veiller, un entretien formel s’organise. Si l’on souhaite que la personne nous fasse confiance, il faut mettre en place un cadre qui lui en laisse la possibilité.
II faut tout d’abord expliquer notre démarche, préciser le thème de notre sujet et ce pourquoi il nous intéresse. Il faut instaurer un climat de confiance en précisant le temps de l’entretien, son organisation, le nombre de questions, et spécifier que celui-ci restera anonyme et d’autant plus si l’entretien est enregistré vocalement. La personne garde un droit de regard sur les données qu’elle produira à travers l’entretien. Le choix de l’espace et le moment dans lequel il se déroule sont des éléments primordiaux, ainsi qu’une tenue et un langage adaptés à notre interlocuteur. 0 7