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DOSSIER CHOMAGE 2013 Introduction Avec une actualité chargée d’annonces de licenciements massifs, de fermetures d’usines et de plans sociaux, l’inquiétude des français ne cesse de s’accroitre sur l’avenir de l’emploi en France. Le moral est en berne d’autant plus que les grandes entreprises que l’on pensait stabl suppressions de post problème majeur de menacé et les chiffre crise : la région Nord 5 Swip next page ance annonce des ce est devenu le uelle. L’emploi est t encore depuis la n taux de chômage de 13. % en septembre 2012. A cause de la récession, les efforts d’économie que la France doit upporter ne laissent pas envisager de prochaine croissance. Le pouvoir d’achat des français est en baisse mais les prix s’envolent tant au niveau du caddie de courses que pour se loger. Pourtant, jamais il n’y a eu autant d’écarts de richesse. Certains profitent encore et s’enrichissent autant que d’autres s’appauvrissent. Le travail est un droit constitutionnel et reste la meilleure protection contre la précarité.

On peut alors se demander dans quelle mesure il faut comprendre ces chiffres alarmants du taux de chômage et si toutes les catégories sociales sont concernées par cette menace. Le chômage touche t-il tout le monde ou spécifiquement certains ? étudier les réponses qui lui sont apportées. e chômage prend des proportions importantes en France. Les chiffres du chômage. 2 888 800 demandeurs d’emplois : tels sont les chiffres publiés en Avril 2012. Récemment en Septembre 2012, le journal télévisé annonçait plus de 3 millions de chômeurs.

Au dernier débat présidentiel, les deux candidats annonçaient des chiffres de chômage avec des écarts surprenants. En France, le chômage est mesuré par deux indicateurs : -Celui du ministère du travail(DARES) et de Pôle emploi, publié haque fin de mois, qui comptabilise le nombre de personnes inscrites à l’organisme. Les demandeurs d’emplois sont répartis entre ceux n’ayant eu aucune activité (catégorie A) et ceux ayant travaillé de manière réduite (catégories B et C).

Les chiffres du chômage peuvent fluctuer en fonction des critères définis dans chaque catégorie. -Celui de l’Insee, publié tous les trois mois, retient la définition du Bureau international du travail, à savoir les personnes n’ayant eu aucune activité, ayant accompli des démarches de recherche, et disponibles dans les 15 jours Ces différentes statistiques ont toujours été contestées car elles ne reflètent pas complètement la réalité de la situation des chômeurs.

Ces chiffres tendent à exclure des comptes les personnes qui ne sont pas ou plus à la recherche d’un emploi et les personnes en sous emplois, en emplois précaires, ou en temps partiels imposés. En comptant toutes les catégories, l’INSEE et la DARES donnent le chiffre de plus de 5 millions de chômeurs (texte page 90). On eut alors se demander com le chiffre de plus de 5 millions de chômeurs (texte page 90). On peut alors se demander comment le chômage a pris de telles roportions en France. révolution du chômage en France.

C’est en 1958, sous l’impulsion du Général de Gaulle, que les partenaires sociaux créent un système national d’aide aux salariés involontairement privés d’emploi : l’assurance chômage. Après la seconde guerre mondiale, la France connait le plein emploi grâce à une forte croissance. Cette période prospère et de reconstruction est appelée la période des trente glorieuses. De 1945 à 1973, La France a connu la plus forte expansion économique du monde industriel et la modernisation de l’agriculture (texte trente ans d’évolution du chômage page 64).

Dans les années 60 en France, le taux de chômage est de l’ordre de 2 % ; il concerne environ 300 000 personnes et sa durée est courte. Le chômage commence en fait à progresser avant le premier choc pétrolier de 1973. Le chômage passe de 3,5% en 1975 à 9% en 1985. Depuis, il n’est jamais repassé sous le seuil de 7% (cf. texte Chômage de masse ou de classe page 7) et atteint aujourd’hui le seuil fatidique des IO % qui le fait basculer en chômage d’exclusion.

De plus, la montée du chômage en France se double d’un allongement de sa durée (13,3 mois en 2010) ce qui est un indice e la difficulté croissante à retrouver un emploi. En même temps que des chiffres du chômage en augmentation, il apparait une forme différente du travail depuis 1970 qui peut aller à l’encontre de la protection sociale acquise auparavant (droits sociaux, assurances… ) garantissant la sécurit IS l’encontre de la protection sociale acquise auparavant (droits sociaux, assurances… ) garantissant la sécurité du salarié (texte chômage et sous-emploi page 39).

En effet, les types de contrats précaires (contrat à durée déterminée, intérim, apprentissage, stage, contrat aidé) ont resque triplé en 25 ans : 1,2 million en 1982 atteignant 3,1 millions en 2008 (cf. texte La précarité de l’emploi page 4). Du fait de faibles ressources non permanentes, les travailleurs précaires ne cotisent pas assez pour bénéficier d’une protection sociale suffisante en cas de maladie ou de chômage. Ces contrats servent de tampon à l’activité fluctuante des entreprises en fonction de l’offre et la demande.

Ainsi, les CDD ont augmenté de 71% en 2008 à 78% fin 2009 (cf. texte Du tertiaire et du précaire page 6) alors que le nombre de CDI stagnent. De la même façon, l’intérim progresse car cette orme de contrat d’embauche est encore plus flexible pour les employeurs. Pourquoi le chômage est- il inévitable ? La crise économique est avancée comme principale cause du chômage mais on peut évoquer aussi le progrès technique qui a amorcé le déclin des effectifs dans l’industrie avec l’arrivée de la mécanisation : 254000 postes détruits dans l’industrie en 2 ans (cf. exte : Du tertiaire et des précaires page 6). Le chômage découle d’un déséquilibre entre l’offre et la demande de travail. La formation des salariés n’a pas suivi la spécialisation des postes. Avec la mutation industrielle, l’essor des technologies de pointe et la mécanisation de certains secteurs d’activité, les emplois se spécialisen 4 OF IS pointe et la mécanisation de certains secteurs d’activité, les emplois se spécialisent. Une partie de la population active devient inemployable parce que rien n’a été anticipé au niveau des formations professionnelles.

On peut citer l’exemple de l’agriculture qui a vu fondre ses petites exploitations au profit des grands producteurs. Ces déclins d’emplois touchent particulièrement les territoires ruraux ou ndustrialisés comme le Nord Pas De Calais (mines, textile) en pleine mutation avec un taux de chômage de 12,6% (texte Qui sont les victimes de la crise page 1 5). La sidérurgie est également touchée : la direction d’Arcelor Mittal vient d’annoncer la fermeture définitive des Hauts Fourneaux de Florange. Le gain de productivité et la concurrence incitent des entreprises à se délocaliser.

On donne souvent en exemple l’industrie textile ou électronique ou une part importante de la production est délocalisée vers des pays à bas coûts de main-d’œuvre. Le coût du travail concernant le salaire minimum et les charges ociales élevées en France sont souvent avancés comme explication du chômage mais une diminution des charges sociales risque de porter atteinte au financement de la protection sociale et les individus de se trouver démunis en cas de chômage, maladie, ou retraite. Cest ainsi que les États-Unis se trouvent aujourd’hui avec des millions de personnes sans protection sociale.

On ne peut nier la conjoncture économique difficile pour une reprise de l’emploi mais certaines catégories sociales semblent être mieux protégées que d’autres. Les risques de chômage comme les chances ociales semblent être mieux protégées que d’autres. Les risques de chômage comme les chances de retrouver un emploi sont Inégaux. Il La trappe à chômage. Les personnes les plus touchées par le chômage. On peut observer des inégalités face au chômage en fonction de l’âge, du sexe, du diplôme et de l’origine de la personne.

Ainsi, on dénombre 640 000 chômeurs de moins de 25 ans soit un taux moyen de chômage de en 2010 (texte les chemins de l’indépendance page 19) . La France est un pays où le chômage des jeunes actifs de moins de 25 ans est particulièrement élevé ar rapport aux autres pays européens (taux moyen de chômage de ces chiffres ne sont pas comptabilisés les jeunes qui poursuivent leurs études et qui s’insèreront plus facilement dans la vie active. Ce taux de chômage des jeunes plus élevé en France est à relativiser du fait d’un plus rare cumul emploi et études que dans les autres pays européens.

Le taux de chômage par âge ne rend pas bien compte des difficultés spécifiques des jeunes dans leur accession à l’emploi, comme les« décrocheurs » sortis prématurément du système scolaire ou encore certains iplômés sans les qualifications adéquates pour s’insérer. Les employeurs ont tendance à privilégier une expérience professionnelle que les jeunes ont du mal à acquérir. De fait, les jeunes sont dans l’obligation d’accepter le plus souvent des emplois précaires (intérim) s’ils veulent travailler à salaires moindres. Les séniors ne sont pas épargnés par cette discrimination liée ? l’âge. 70000 séniors au chômage en décembre 2011(texte Qui sont les vic 6 OF IS discrimination liée à l’âge. 870000 séniors au chômage en décembre 2011(texte Qui sont les victimes de la crise page 14). Les séniors sont des variables d’ajustement dans l’entreprise Lorsqu’il y a des difficultés au sein de l’entreprise, ce sont les premiers qui sont licenciés malgré leur expérience car leurs salaires sont les plus élevés. Les difficultés à retrouver un emploi à leur âge sont alors importantes et beaucoup ne trouvent plus de postes correspondant à leurs qualifications.

La part des chômeurs longue durée atteint 40. 3 % en 2010 et concerne surtout les séniors (INSEE page 11). es femmes sont plus exposées à remploi précaire. Elles sont, de plus, souvent employées dans des secteurs de main-d’œuvre où a concurrence et la modernisation des entreprises conduisent à des réductions d’emplois ou du temps partiel imposé (un tiers des femmes est employé en temps partiel). À ceci s’ajoute une discrimination à l’embauche notamment pour les postes les plus qualifiés avec des inégalités notoires de salaire à diplôme équivalent et une évolution de carrière freinée.

La parité et l’égalité des femmes sont à juste titre des enjeux politiques de longue haleine. On peut aussi déplorer la discrimination des personnes immigrées (texte Les immigrés, boucs émissaires page 12) rendus esponsables du chômage parce qu’ils occuperaient les postes en France. En fait, ils en sont les principales victimes. En effet, des enquêtes ont montré que des curriculums vitae étaient systématiquement écartés en fonction de l’origine de la personne ou de son lieu d’habitation même si elle est de nati en fonction de l’origine de la personne ou de son lieu d’habitation même si elle est de nationalité française.

En Zone urbaine sensible où se concentre une population d’origine immigrée, le taux de chômage atteint 20,9% en 2010 (texte Qui sont les victimes de la crise page 15). Certalns territoires sont sinistrés comme Calais qui présente un taux de chômage de 16. 8% (Insee 2012). Pour toutes ces catégories pénalisées, le diplôme et le niveau de qualification sont les meilleures armes face au chômage. Les plus diplômés sont les premiers à trouver du travail avec comme conséquence une surenchère de certains diplômes et une dévalorisation des formations courtes.

Le taux de chômage atteint en 201 0 pour les non-qualifiés (texte Diplômes et insertion professionnelle page 31 Moins touchés par le chômage, les cadres mobilisent un réseau e relations qui leur permet de retrouver plus facilement un emploi. Même si l’ascenseur social de l’éducation nationale permet plus l’accès aux diplômes pour tous, le phénomène de reproduction sociale dans les familles a toujours lieu.

En résumé, il est moins évident pour un fils d’ouvrier d’envisager de grandes études quand ses parents ne sont pas au fait du système scolaire performant (texte une génération en crise page 18). La dégradation des conditions de vie. Les chômeurs ne sont pas que des chiffres qui montent ou baissent et les risques psycho-sociaux du chômage sont ? prendre en compte Il est certain que l’absence de travail est angoissante et provoque la perte d’estime de soi, avec les maux qui vont avec. La pauvreté, en particuli angoissante et provoque la perte d’estime de soi, avec les maux qui vont avec.

La pauvreté, en particulier dans le cas du chômage de longue durée, synonyme de conditions de vie délétères, favorise l’apparition de pathologies. e chômage de longue durée peut être un processus d’exclusion : quand on n’a plus de revenus, on ne peut plus garder son logement ; sans logement, pas de travail. Alors que l’on refuse raccession au logement pour les travailleurs récaires et les chômeurs, les ménages concernés sont souvent sollicités par des prêts a la consommation, avec des taux de remboursement beaucoup plus élevés.

Certaines personnes au chômage alors fragilisées psychologiquement se laissent tenter par de l’argent facilement disponible et sont confrontées au surendettement. Outre l’inégalité économique, le chômage génère une inégalité sociale et culturelle. La perte de revenu, liée au chômage, a nécessairement des répercussions dans plusieurs domaines, à savoir l’alimentation, Phabillement, le confort, les oins, le soutien scolaire, les loisirs et la culture.

Le risque de basculer dans les minima sociaux est grand quand les droits au chômage sont épuisés avec ce que cela entraine comme doutes, comme questionnements pour la personne qui peut se sentir dévalorisée. Un million de personnes pourraient basculer dans la pauvreté (texte Année 1990 page 89). Durant mon stage au CCAS de Bailleul, j’ai pu observer le mauvais état de santé de bon nombre de bénéficiaires du Revenu Solidarité Active notamment lié à la dépendance à l’alcool, au tabagisme, ? l’obésité, aux troubles cardio