disertation: « Il ne faut pas qu’un écrivain s’intéresse trop à son époque, sous peine de faire des oeuvres qui n’intéressent que son époque ».
« Il ne faut pas qu’un écrivain s’intéresse trop à son époque, sous peine de faire des œuvres qui n’intéressent que son epoque P. Le romancier, Henri de Montherlant en affirmant cette phrase pense au futur, à l’avenir de son œuvre littéraire.
Il est vrai que le but de l’écrivain est de créer des œuvres éternelles, de savoir toucher au-del que l’intemporalité, c’est- est pour une œuvre, la condition essentiel aussi démonter cette Sni* to View rlant semble croire ce à une époque, , mais nous pouvons En effet, si une époque peut être considérée comme démodée un jour, comment et ar quels procédés un artiste acteur vivant de son époque et de sa société peut-il faire réfléchir le lecteur sur l’homme en général ?
Et peut-on vraiment admettre qu’un artiste doive rester sourd et aveugle aux événements de son époque pour toucher durablement les générations futures ? Ou bien les thèmes illustrés sont-ils essentiels ? Suffit-il alors d’échapper à la mode de son temps, tout en restant utilise-t-il pour l’évasion de son epoque. Les auteurs ou artistes sont forcément ancrés et soumis aux influences de leurs époque mais ils peuvent choisir de les exposer ou non. Cest donc pour cela u’Henri de Montherlant affirme que l’écrivain doit parler aux générations futures.
La critique et la satire sont toutes les deux particulièrement ancrées dans leur époque. Par rapport à la société de consommation, nous pouvons citer George Perec comme auteur, et Andy Warhol comme artiste,qul ont été de l’avant-garde. Ils choisi de décrire des objets à la mode pour mieux dénoncer la société de consommation. Les artistes et les écrivains peuvent aussi chercher à échapper au piège de l’éphémère et se focalisent sur un intérêt universel. Ainsi par exemple dans La Peste, Albert Camus, dépeint le drame u fascisme, en l’évoquant comme s’il s’agissait d’une maladie.
Cette allégorie permet un propos plus universel, moins fondé sur l’histoire d’une époque précise. En effet la communauté humaine tout en entière peut se retrouver dans une fable illustrant la lutte contre une menace envahissante. Cependant, nous pouvons parler d’œuvres ancrées dans leur epoque encore marquantes aujourdhui : ainsi avec Le Dictateur de Charlie Chaplin, la critique d’Hitler qui est évoquée dans cette œuvre, dépasse le moment, prend une ampleur PAG » OF d moment, prend une ampleur Sanchez Clara lere STD2A niverselle qui s’ajoute à l’intérêt historique que l’on peut éprouver pour elle.
Des dictateurs il y en a encore de nos jours. Et donc tout en étant de son époque une œuvre peut avoir aussi une portée universelle, ou bien prendre un intérêt historique. Parfois encore nous nous trouvons à lire des livres où le projet de l’écrivain n’est plus reconnu, et à en apprécier d’autres qualités. Ainsi dans Candide, Voltaire voulait mettre en avant l’anti-optimisme, mais de nos jours, nous lisons cette œuvre pour son humour de l’univers de la bêtise et de la naïveté humaine qui est ici montré. Il existe donc plusieurs façons d’échapper à son époque.
Les auteurs se distinguent par leurs style : l’imagination féconde d’Émile Zola est développée dans un style somptueux ; la phrase de Voltaire est craquante, elle percute. Dans les textes poétiques de Tropismes , Sarraute présente des Images étonnantes et futuristes, montrant les hommes comme des robots. Nous lisons poèmes engagés et ancrés dans leurs époques de Louis Aragon ou Paul Eluard pour la beauté des images. Henri de Montherlant pos paGF3CFd té établie que le but du pour cela bien souvent il utilisera la satire, l’apologue, la fable ou l’allégorie.
Horrifié par un vice, une injustice, ou un régime politique, son auteur ne tient aucun compte du jugement de l’avenir. Cela n’est pas son intention. Face ? une horreur telle que la Shoah , par exemple, il serait normal de vouloir la stigmatiser dans un langage fort et immédiat et peu importe qu’il s’agisse d’évoquer l’époque. Primo Levi écrivait pour sa propre génération comme témoignage ; nous le lisons comme avertissement pour l’avenir. Bien entendu l’écrivain peut éviter d’être trop de son époque en ignorant des questions sociales et en se préoccupant des thématiques éternelles ; la mort, la vie, l’amour.
Mais le style et l’approche de l’écrivain risquent tout de même être colorés de l’époque dans laquelle il vit. Il peut faire des pieds et des mains pour s’y échapper, mais il reste toujours dans et de son temps. Mals cela n’est pas un problème ; on peut lire Zola à la fos pour les éléments qui échappent à son époque et pour des caractéristiques décrivant l’âge industriel. L’écrivain est aussi une porte ouverte sur une époque révolue. Comme chez Balzac ou Proust, qui combine des thèmes éternels comme la jalousie avec des descriptions presque cinématographiques des soirées ou des étoffes de Fortuny.