Commentaire Un amour de Swann

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Commentaire « Un amour de Swann » Marcel Proust La jalousie obsède tellement les pensées de l’homme que lors d’une crise l’individu est poussé à agir impulsivement. Cet extrait s’intitule « un amour de Swann un épisode de la partie « Du coté de chez Swann » (1915-1922) d’A la recherche du temps perdu (1913-1927) de Marcel Proust (1871-1922). Ce dernier est un romancier moderne qui s’interroge dans de nombreuses de ses œuvres sur la vision de l’homme et du monde.

Dans cet extrait d’ « Un amour de Swann le personnage de Swann est écrit comme un amant jaloux et soupçonneux de sa compagne. Il serait donc intéress partir d’un héros jalo sentiments humains. Dans un premier tem personnage de Swan ex Sni* to View ment Proust ? sur la complexité des uels dimensions le s nous intéresserons à l’auteur, Marcel Proust, qui s’interroge sur la complexité des Charles Swann, le personnage principal de cette œuvre, possède toutes les caractéristiques d’un personnage jaloux.

En effet, tout au long de cet extrait, ce dernier enchaine des actions afin d’atteindre son but : espionner son amante pour voir si elle le rompe ou non. Plusieurs verbes d’actions sont présents, notamment le verbe « frapper » qui est répété quatre fois dans le texte (1. 1, L 13, l. 14, LI 7) et est conjugué au passé simple, ce qui accentue la brièveté et la précision des actes de Swann. Cet enchaineme enchainement d’actions aboutit à une situation comique où le personnage se trouve ridiculisé car il s’est trompé de fenêtre et n’a donc pas pu accomplir son but.

Cette situation comique pour le lecteur mais plus honteuse pour le personnage est la conséquence de l’obsession de Swann pour cette femme, Odette. Ses pensées sont focalisées sur celle-ci. Elle est très présente dans le texte sans être présente physiquement. Elle hante les pensées du personnage, au point où il rapporte des paroles d’Odette au discours indirect, qu’il s’imagine « elle allait le détester désormais » (1. 4). Elle est présente dans le texte, en étant évoquée deux fois par son prénom (1,1, 1. 3) et également sous le pronom personnel « elle ». Elle représente « un exemplaire unique, éphémere et précieux » (1,11) suivit par l’intensif « si » ui renforce l’idée que Swann trouve Odette « chaude et « belle Les pensées du personnage sont excessives tout comme ses sentiments. Il est évident que Swann est un amant jaloux, et soupçonneux qui est en souffrance. Le rythme ternaire à la ligne 19 trop malheureux, trop jaloux et curieux » souligné par l’adjectif répétitif « trop » illustre bien l’excès des sentiments de Swann.

On repère également un vocabulaire des sentiments. Proust emploi des verbes tels que « éprouvait » (l. IO) ou « passionnalt » (l . 10) qui sont des verbes forts, et qui ont également une preuve de l’excès dans lequel se trouve ce personnage. Ainsi, étudie de manière profonde le sentiment de la jalousie, qui pousse le jaloux à découvrir son amante à tout prix, même s’i PAG » OF d la jalousie, qui pousse le jaloux à découvrir son amante à tout prix, même s’il cela le fera perdre sa bien aimée et le ridiculisera. Cependant, derrière ce personnage jaloux. e cache la vision de l’auteur, Marcel Proust. Ce dernier est présent dans le texte pour s’interroger sur la complexité de l’être humain ou plus récisément des sentiments humains. Nous avons donc un double fictif car le narrateur est omniscient et il y a un rapport entre les paroles rapportées et la vision de l’auteur sur le monde et les échos aux doutes de Proust. Il essaye de démontrer, à partir d’un épisode de souffrance (ici Swann, l’amant jaloux), que l’Homme en général a une obsession pour la femme et pour l’amour.

Proust utilise alnsl le vocabulaire du plaisir « une volupté » (l. 10) et « passionnait (l. 10 ) et de la beauté de la femme « unique, éphémère, précieux » (1,11) our démontrer que cette obsession, ce désir de savoir, anime l’homme et le pousse à agir pas toujours dans la meilleure des façons. Dans cet extrait, Proust le montre avec le désir incontrôlable de Swann d’aller voir son amante même si c’est quelque chose qu’il ne veut pas forcément voir ; l’infidélité.

Proust s’exprime dans le texte avec un présent de vérité générale, par exemple « Que de bonheurs posslbles dont on sacrifie alnsl la réalisation à l’impatience d’un plaisir immédiat ! » (1. 5). Il émet des opinions personnelles comme par exemple ici, il soutient u’à cause du désir trop élevé de vouloir savoir, à cause de l’impatience, l’homme bénéficiera seulement d’un bonheur immédiat sans connaitre un savoir, à cause de l’impatience, l’homme bénéficiera seulement d’un bonheur immédiat sans connaitre un grand nombre d’autres bonheurs.

Proust intervient une nouvelle fois avec une comparaison qui tourne en métaphore filée (quand le texte évoque la « matière translucide, si chaude et si belle ») afin de montrer comment le désir de connaitre la vérité, et quelque part la jalousie d’un homme sont incontrôlables : « comme sous la ouverture enluminée d’or d’un de ces manuscrits précieux à la richesse artistique elle-même desquels le savant qui les consulte ne peut rester indifférent » (1. 8).

L’auteur cherche ainsi à émettre une opinion plus générale derrière cette histoire de Swann et son amante. Il compare ainsi Odette à un manuscrit précieux devant lequel un savant (ici Swann) ne peut rester indifférent. Marcel Proust, tout au long de cet extrait, mène une réflexion sur les sentiments complexes de l’homme avec l’idée principale que a jalousie est destructrice et qu’elle suscite un comportement néfaste pour IHomme, ce qui, plus généralement parlant, se traduit par une complexité de l’être humain.

Le besoin de connaître de Swann s’accentuera tout au long du roman, et il apprendra vers la fin, de sa maitresse elle-même qu’elle le trompait depuis le début de leur relation. Mais, tout en arrêtant de l’aimer, il lui proposera le mariage. On voit ainsi à quel point la peinture des sentiments de Proust est moderne, et change la vision du sentiment amoureux dans le roman.