Création monétaire et inflation
Chapitre 4 : Création monétaire et inflation Objectif : éclaircir l’impact que peut avoir la monnaie sur l’économie réelle, c’est à dire sur le niveau de la production, de chômage, le volume des échanges. La questlon qui se pose est de voir si l’utillsatlon de la monnaie, la gestion de la monnaie, la quantité de monnaie en circulation dans l’économie modifie ou non les phénomènes réels à travers l’inflation.
Ou est ce que le monnaie n’agit que sur les phénomènes monétaires. Enjeu important, car monnaie pour réduir Le but du chapitre es monétaire a un impa r 11 Sni* to View ple utiliser la , inversement. ion de la création réelle. On va exposer deux conceptions : une considérant que la monnaie est neutre = la monnaie n’a pas d’impact sur les phénomènes réels. la monnaie n’est pas neutre (AM AP, AY, AU… La conception considérant que la monnaie est neutre nous dit donc que le seul impact de la quantité de monnaie est l’inflation L’inflation est une hausse, continue, du niveau général des prix (indice représentant l’ensemble des prix). L’inflation a des effets négatifs mais aussi positifs et certains ffets peuvent être considéré comme positifs ou négatifs selon le chose en unité monétaire) et la valeur réelle qui sont différentes. L’inflation modifie la valeur réelle, + l’inflation est forte + la valeur réelle change.
A cause de l’inflation, on peut être victime de l’illuslon monétaire. EX : emprunt de 100E, rendu dans un an, présence d’inflation, en valeur nominale, la même chose sera rendu, mais en valeur réelle, diminution de la valeur. Salarié négociant son salaire sans tenir compte de l’inflation, le salaire n’augmente pas alors que l’on a l’impression, 3 % ‘augmentation de salaire mais 5 % d’inflation, perte de salaire. effet redistributif (la richesse est redistribuée).
L’inflation se traduit toujours par un appauvrissement des créanciers et par un enrichissement des débiteurs. • Effet sur la fiscalité l. La neutralité de la monnaie et la théorie quantitative de la monnaie (TQM) Dire que la monnaie est neutre, c’est dire que les phénomènes monétaires (quantité de monnaie de l’économie et niveau générale des prix) n’ont pas d’influence sur les phénomènes réels (niveau de production, croissance, niveau de revenus réels… Cette conception d’une monnaie neutre provient de l’idée que la monnaie est issue de l’échange, c’est-à-dire que les échanges préexistent et que la monnaie a été introduite pour faciliter les échanges mais elle ne modifie pas les échanges. Si on pose cela, on dit clairement que la monnaie n’a pas d’Influence sur les échanges. Au final on échange toujours un bien contre un autre bien. La monnaie n’est pas demandée pour elle-même, on demande de la monnaie uniquement c PAG » 1 un autre bien. la monnaie uniquement car elle est intermédiaire des échanges.
Elle ne remet pas en cause d’échanger un bien contre un autre bien. La monnaie ne modifie en aucune façon l’équilibre sur le marché des biens, elle facilite son fonctionnement. Dans ce cadre là, l’offre crée sa propre demande. Cette conception est aussi qualifiée d’approche dichotomique, les phénomènes monétaires n’ont pas d’impact sur les phénomènes réels. Cette approche se traduit par la théorie quantitative de la monnaie. 1) La théorie quantitative de la monnaie (TQM) : Le point de départ de la TQM est l’identité.
La quantité de monnaie en circulation ou la masse monétaire M, multipliée par la vitesse de circulation de la monnaie V (c’est le nombre de fois que l’unité monétaire est utilisée dans les transactions dans une période donnée) est égale au niveau général des prix multiplié par le nombre de transactions réalisées Identité Cette identité n’est pas contestable, toujours vraie. On va poser un certain nombre d’hypothèses : La monnaie est neutre, ce qui signifie que si M varie cela n’a aucun impact sur T.
La monnaie n’est pas demandée pour elle même, la seule raison qui justifie que je demande de la monnaie est les transactions. Si T ne varie pas, il n’y a au our que V varie, aucune PAGF 11 variable exogène, c’est-à-dire que la quantité de monnaie en circulation = l’offre de monnaie est déterminée de manière autonome. L’offre de monnaie est fixée par les autorltés monétaire (BC par exemple), elle est autonome M peut varier indépendamment de V et T. M peut varier et si M varie cette variation n’a d’impact ni sur T ni sur V, mais a un impact sur P.
Si M varie, alors P doit varier dans la même proportion (pour que l’identité soit respectée) La croissance de la masse monétaire n’a d’effet qu’une élévation roportionnelle des prix. 2) La transmission d’une variation de MM au prix : Don Patinkin propose cette explication sur l’effet de l’encaisse réelle, ou effet Pigou. Les agents économiques détiennent une encaisse de monnaie dans la perspective de transactions à venir. La valeur de ces encaisses que l’on détient est proportionnelle au revenu. On raisonne donc ici en termes réels.
MV = PT = PY avec P et M correspondant à reffet d’encaisses réelles. La quantité de monnaie est une proportion fixe, stable du revenu de l’agent. Hypothèse : les agents économi ues souhaitent détenir un ontant stable d’encaisse détiennent une encaisse réelle plus importante qu’avant Si l’encaisse réelle augmente du fait de l’encaisse monétaire cela slgnifle que celle ci est plus importante que celle que l’on désirée avoir. Les agents vont souhaiter détenir l’encaisse réelle souhaitée ils vont accroitre leur demande. M +encaisses monétaires + Demande + P La demande augmente tant que le niveau d’encaisse réelle ne se retrouve pas à sa situation initiale. Au fur et à mesure que les prix augmentent, la demande diminue (encaisse diminue) A la fin de ce processus d’ajustement, les prix ont augmentés, cette augmentation de prix vient absorber le surplus d’encaisse réel. 3) Neutralité et rigidité des prix à court terme (CT) : Nous allons vor que si les prix ne s’ajustent pas immédiatement, la monnaie n’est pas complètement neutre. Hypothèse : les prix s’ajustent.
Cet ajustement des prix n’ 11 diat face à une demande terme, l’offre ne réagira plus et ce seront les prix qui vont s’ajuster et réduire le minimum de la demande. Ce qu’il va se passer d’abord c’est une augmentation de l’offre. A court terme, la monnaie n’est pas neutre. ? court terme on peut agir sur la production en agissant sur la masse monétaire. mais à long terme, elle reste neutre 4) Neutralité et politique monétaire Si on accepte le schéma déductif qui nous conduit à dire que ce sont les prix qui augmentent (et seulement les prix) on accepte la neutralité de la monnaie.
Ily a donc des conséquences sur la manière de gérer la monnaie, la politique monétaire. Si on considère qu’une variation de la masse monétaire n’a finalement pas d’autres effets qu’une variation des prix, on en conclut qu’il n y a aucune raison de faire varier l’offre de monnaie our essayer d’accroitre la production… La polltique monétaire n’a pour objectif que de limiter l’inflation, et de mettre à disposition une quantité de monnaie qui permet une stabilité du niveau général des prix.
En aucun cas, on ne doit chercher à travers la masse monétaire ? changer l’offre de monnaie car cela marche à CT mais pas à long terme. L’objectif de la BCE est de maintenir l’inflation à un niveau inférieur à 25%. M. Friedman et A. Schwartz ont cherché à mettre en relation sur une longue période, la croissance de la masse monétaire et Leurs travaux ont montré qu’à LT il existe un lien entre la MM et l’inflation, mais il ne montre as ue l’augmentation de monnaie provoque une augmentati PAGF60F11 il ne montre pas que l’augmentation de monnaie provoque une augmentation de Finflation.
Il. La non neutralité de la monnaie C’est une théorie contestée par ranalyse keynésienne qui remet en cause une monnaie neutre. Cette contestation s’effectue sur plusieurs points. 1) Le non ajustement des prix On considère ici qu’à l’inverse de ce que suppose l’analyse classique, les prix ne sont pas parfaitement flexibles et ce n’est as liées à une nécessaire durée d’adaptation, un certain temps pour s’ajuster. Autrement dit, face à une variation de la demande les prix peuvent ne pas s’ajuster et cela durablement, dans ces cas la ce n’est que l’offre qui s’ajuste.
Cette idée que les prix ne peuvent s’ajuster dans certaines circonstances provient d’une idée keynésienne : sur le marché de l’emplol les prix ne réagissent pas nécessairement à la confrontation de l’offre et de la demande. PAGF70F11 à rien car les employeurs qui anticipent une certaine vente ne produiront pas plus même si le salaire est plus bas. Si, M + + D +0 + durable de la production parce qu’il y a des facteurs de production disponible. Les producteurs disposent d’une quantité d’offre de travail prête à travailler. – Remise en cause de la neutralité de la monnaie a) Le non-ajustement des prix Une augmentation de la masse monétaire sur le niveau de la production sans effet particulier sur les prix car on peut produire plus sans avoir à augmenter les salaires. Ici, ce n’est plus le cas. On a donc bien une remise en cause de la théorie quantitative de la monnaie. Parce qu’il peut y avoir du chômage involontaire car si il ya une ugmentation de la demande de biens et de services l’offre va pouvoir s’ajuster sans que les prix augmentent car les salaires n’auront pas besoin d’augmenter pour mobiliser plus de travail.
Le non ajustement des prix est lié à ce chômage. La rigidité des prix n’a rien à voir avec ça. b) La préférence pour la liquidité C’est une autre critique. Cet argument ci s’appuie sur la remise en cause de la définition fonctionnelle de la monnaie pour insister sur la nature de la monnaie, ce qui fait référence à la monnaie vue comme un droit, une créance. Dans la théo e de la monnaie, on avait