Conte

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Conte Le mot conte désigne à la fois un récit de faits ou d’aventures imaginairesl et le genre littéraire (avant tout oral) qui relate lesdits récits. Le conte, en tant qu’histoire, peut être court ou long. Qu’il vise à distraire ou à édifier, il porte en lui une force émotionnelle ou philosophique puissante. Depuis la Renaissance, les contes font l’objet de réécritures, donnant naissance au fil des siècles à un genre écrit à part entière. Cependant, il est distinct du roman, de la nouvelle et du récit d’aventures par son rejet de la vraisemblance.

Il y a donc deux pratiques du genre littéraire du conte : orale t écrite. Ces deux pratiques se différenciant par leur mode de création et de diffusi les distinguer. Le con étant donné son cara littéraire comme les convoquant des savo 8 nu, il convient de difficile à définir ly rphe. Le genre S. wp next page nt l’objet d’études e des sciences humaines, tels que l’histoire littéraire, la sémiologie, la sociologie, l’anthropologie ou la psychanalyse. Par ailleurs, le terme de « conte » peut aussi désigner l’activité de conter, quel que soit le type d’histoires (épopée, légende, histoire de vie, nouvelle… . Le conte devient alors l’art du conteur. Histoire d’un terme difficile à cerner Origine du terme « conte » Étymologiquement « conte » vient du latin computare qui signifie « dénombrer « tenir une liste »2. Initialement le conte est un récit qui s Swige to vie' » next page se transmet dans le temps par le biais de l’oralité. Mythe, légende et conte : liens et divergences Le conte merveilleux se déroule dans un univers où l’invraisemblable est accepté, où le surnaturel s’ajoute au monde réel sans lui porter atteinte.

Les personnages jouent des rôles bien définis et leurs aventures se terminent généralement bien. Le conte est une histoire originellement destinée à tous les âges de façon générale mais certains contes peuvent faire écho à des problématiques propres à un âge de vie (ex: Jean de l’ours: puberté du garçon) ou à certains événements de la vie et ainsi peuvent s’adresser préférentiellement à une catégorie de personne. Mais depuis déjà le XVIIO siècle les contes ont été utilisés pour agrémenter ou renforcer l’éducation des enfants, en leur faisant porter un message éducatif ou moral.

Cette dimension est contraire à l’essence du conte populaire traditionnel. Mais de nos jours, pour beaucoup, « conte » est synonyme de gentille historiette pour les enfants. Le conte fantastique s’attache d’abord à plonger le lecteur dans un univers qui ressemble en tous points au réel: un univers dont les lieux, les personnages et les actions sont décrits avec un souci de vraisemblance. Le surnaturel fait une irruption dans le réel, ce qui peut provoquer un malaise, voire de la peur chez l’auditeur ou le lecteur. mythe est une histoire inventée pour répondre aux questions que se pose l’être humain sur ses origines et sur celles du monde, our expliquer des phénomènes naturels comme l’apparition de l’eau sur la Terre3. Le mythe fait presque toujours intervenir des naturels comme l’apparition de l’eau sur la Terre3. Le mythe fait presque toujours intervenir des êtres divins: il constitue alors une croyance d’une communauté, d’un peuple. La légende est une histoire dans laquelle les actions, les lieux ou les personnages se rattachent à des faits historiques connus, mais qui ont été déformés, amplifiés, embellis par l’imagination.

Souvent, la légende s’apparente au mythe, car elle tente d’expliquer un phénomène naturel. ? la différence du mythe, la légende ne repose pas sur les divinités quoique beaucoup de légendes, en occident catholique, fassent intervenir le pouvoir de saints : par exemple, on trouve en Bretagne de nombreuses fontaines guérisseuses dont les vertus sont attribuées à des saints locaux. un terme, deux réalités littéraires : conte oral / conte écrit Le conte oral ou conte populaire Article détaillé : conte (oral).

Le conte oral est aussi souvent appelé conte populaire par les ethnologues et en raison de l’aspect traditionnel et communautaire qui a longtemps régi la création t la circulation de ces histoires et de l’importance qu’il a revêtue dans l’émergence des nationalismes au XIXe siècles (référence ? la notion de « peuple Ce type de récit fait partie de la famille de la littérature orale. Celle-ci englobe aussi l’épopée, la saga, le mythe, la devinette, le cas, la légende, le proverbe, la comptine, le mémorat, la fable, la légende urbaine etc.

Le conte est un genre narratif, contrairement à la devinette, au proverbe ou à la comptine. Il est aussi délibérément fictif, contrairement à la légende, la saga proverbe ou à la comptine. Il est aussi délibérément fictif, contrairement à la légende, la saga et le mémorat qui se présentent comme véridiques. Contrairement au mythe, le conte de tradition orale a pour cadre narratif principal le monde des hommes, même SI celui-ci, notamment dans le cas du conte merveilleux, est souvent en contact avec l’autre monde des morts, des esprits, du petit peuple ou des dieux.

Comment est construit le conte merveilleux ? Le conte peut commencer par une formule introductive, propre ? chaque conteur (exemple : Il était une fois… ). Les contes merveilleux ont une structure typique : Situation de départ : Personnage (héros), son environnement. L’élément déclencheur : II arrive quelque chose qui va provoquer un blocage, une situation désespérée. Les épreuves que le héros doit traverser : Le héros va devoir affronter des situations difficiles, dangereuses et plus ou moins fantastiques.

La solution : Le héros est vainqueur des épreuves qu’il traverse successivement. La situation finale : Les prouesses du héros, son courage, son abnégation etc sont venus à bout du blocage de la situation désespérée initiale, tout rentre dans l’ordre. « Tout est bien qui finit bien ». Le conte merveilleux finit bien car, en réalité, après un parcours à travers le chaos, il faut que l’ordre cosmique soit restauré. un nouvel art du spectacle ? Associée généralement aux arts oratoires et du spectacle6, cette discipline artistique semble paradoxale.

Alors qu’elle est vraisemblablement l’une des plus vieilles formes d’expression de l’histoire de l’humanité, elle semble très jeune e 4 OF des plus vieilles formes d’expression de l’histoire de l’humanité, elle semble très jeune en tant que pratique artistique formelle. En effet, ce n’est que depuis la seconde moitié du XXe siècle qu’elle ntéresse les théoriciens de l’art et cherche à se structurer au même titre qu’une autre discipline artistique.

Depuis les années 1970 et le mouvement du renouveau du conte, le terme de conte est de plus en plus utilisé pour désigner l’art de raconter des histoires à un auditoire. Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Le conte en tant que genre écrit Nombre de ces contes véhiculés par le bouche à oreille ont fait l’objet, depu•s la Renaissance, de collectes et de réécritures par des écrivains. Ces démarches figent ces histoires dans une ersion donnée, et les transforment en objets appartenant au domaine de la littérature écrite.

Cela amène les écrivains à se détacher peu à peu des sujets, des structures et des thèmes des contes oraux dont ils s’inspirent. Le conte littéraire est alors un récit court (contrairement au roman ou à l’épopée), dans lequel les actions sont racontées (et non représentées comme au théâtre). Selon Vial, on peut qualifier de conte « tout récit qui atteste de la part de l’écrivain l’intention d’isoler dans la multitude des traits qui constituent un événement ou le destin d’une personne, un ?lément et de déblayer au profit de cet élément unique. 7 Le terme de conte littéraire n’est donc pas synonyme de conte de fées ou de littérature exclusivement enfantine, contrairement ? ce que son caractère volontiers fan fées ou de littérature exclusivement enfantine, contrairement à ce que son caractère volontiers fantaisiste et invraisemblable laisse souvent penser. Cette forme littéraire peut adopter des contenus très diversifiés ; elle ne vise pas nécessairement à émerveiller le lecteur, mais peut également vouloir l’édifier (conte moral, allégorique), l’effrayer (conte d’horreur), l’amuser (conte satirique),

Fable une fable est un court récit en vers ou occasionnellement en prose qui vise à donner de façon plaisante une leçon de vie. Elle se caractérise souvent par la mise en scène d’animaux qui parlent mais peut également mettre en scène d’autres entités ou des êtres humains. une morale est généralement exprimée à la fin ou au début de la fable quand elle n’est pas implicite, le lecteur devant la dégager lui-même.

Pour Phèdre, le fabuliste latin, « Le mérite de la fable est double : elle suscite le rire et donne une leçon de prudencel. » Cette portée didactique des fables peut expliquer que les fables ont irculé et ont été reprises d’une culture à une autre. Selon G. K. Chesterton, « la fable est une sorte d’alphabet de l’humanité au moyen duquel on a pu écrire les premières certitudes philosophiques; et pour cette raison les figures devaient fonctionner comme des abstractions algébriques ou des pièces dun jeu d’échecs2. ? Étymologie Au sens premier, le mot « fable » désigne l’histoire ou enchaînement d’actions qui est à la base d’un récit imaginaire, quel qu’il soit. C’est en ce sens que, dans la Poétique, Aristote désigne la « fable » comme un des six éléments qui constituent ne tragéd 6 OF la Poétique, Aristote désigne la « fable » comme un des six éléments qui constituent une tragédie, conjointement avec les mœurs, le langage, la pensée, l’appareil scénique et la mélopée3.

Le mot fable vient du latin fabula propos, parole b), qui désigne le fait de parler en inventant (d’où dérive aussi le terme « fabuler En grec, il n’y avait pas non plus de mot spécial pour nommer le genre de la fable, qui était désignée par le mot signifiant récit: pûaoç (qui a donné le mot « mythe b). Pour référer au genre, l’usage se répand très tôt de désigner les fables comme es aesopica (littéralement : « propos d’Ésope »), ce qui se traduira au Moyen Âge par ysopets ou isopets.

Genre littéraire La fable est une forme particulière d’apologue, qui désigne tout récit à portée moralisante. Elle se distingue de la parabole, qui met en scène des êtres humains et laisse le sens ouvert à la discussion4. Elle se distingue aussi de l’exemplum, qui est un récit présenté comme véridique. Elle est distincte enfin du fabliau, qui est un conte satirique ou moral, souvent grivois, dont le genre s’est épanoui en France entre le XIIe siècle et le XIVe siècle5. Historique La fable puise ses racines dans la nuit des temps et se retrouve dans toutes les cultures.

Elle a fait partie de la tradition orale bien avant l’invention de l’écriture. Elle est toujours active dans les pays où la culture orale demeure vivace et proche de la nature, comme c’est le cas notamment en Afrique ou dans les sociétés rurales. La Mésopotamie semble avoir été le berceau du genre, en raison de la découverte qu’on y a faite de no Mésopotamie semble avoir été le berceau du genre, en raison de la découverte qu’on y a faite de nombreuses fables remontant usqu’à deux mille ans avant notre ère6.

Des tablettes provenant de bibliothèques scolaires de l’époque sumérienne racontent brièvement des histoires de renard flatteur, de chien maladroit (« Le chien du forgeron, n’ayant pu renverser l’enclume, renversa le pot d’eau ») ou d’éléphant présomptueux Un moustique s’étant posé sur le dos d’un éléphant lui demanda si son poids lui était supportable ou s’il devrait plutôt s’envoler Beaucoup de ces textes montrent une grande affinité avec les proverbes et ont une construction antithétique (« Ce que tu as trouvé, tu n’en parles pas ; mais ce que tu as perdu, tu en parles. ??) Toutefois, ils ne possèdent pas de morale explicite7. Le siècle de Jean de La Fontaine Article détaillé : Fables de la Fontaine. Au XVIIe siècle, la fable revient à la mode et les recueils se multiplient. Ce succès s’explique en partie par le développement de l’éducation et la place que l’on faisait à la fable dans les écoles pour entraîner à manier la langue et faire des exercices de grec et de latin. Cela crée un contexte favorable à l’épanouissement du genre. Après s’être essayé à divers genres poétiques, Jean de La Fontaine (1621-1695) publie son premier recueil de fables en 668 (livres à VI).

Devant le succès obtenu, il en publiera deux autres, en 1678 et 1694, pour un total de 243 pièces, dont plusieurs sont des apologues et ne mettent pas en scène des animaux41. Ces recueils le consacreront comme le plus grand fabuliste de tous les BOF scène des animaux41. Ces recueils le consacreront comme le plus grand fabuliste de tous les temps. Puisant ses sources dans la littérature mondiale de tous les temps (Ésope, Phèdre, Horace, Abstémius, Marie de France, Jean de Capoue, Guéroult, etc. , La Fontaine ne se contente pas de traduire ou d’actualiser des pièces connues, mais mprime sa marque sur le genre par des récits vivants, variés et délicieusement racontés, qui font une large place au dialogue et témoignent dune grande précision dans l’observation, jointe à une ironie douce, qui touche souvent à la satire et parfois à la philosophie. Immensément populaires durant plus de deux siècles et étudiées par des générations d’écoliers, ces fables ont profondément marqué la littérature française.

Leur célébrité s’est très vite étendue au-delà des frontières. En 2013, le site Openl_ibrary en dénombrait 395 éditions, dont 57 en format ebook, ce qui émogne de l’intérêt toujours actuel de cette œuvre42. XVIIIe siècle . Certaines de ses fables sont à orientation publique et visent ? vulgariser les idées de la philosophie des Lumières sur la nature humaine et la nécessité pour les gouvernants de respecter des principes moraux ; d’autres sont à orientation privée et enseignent des principes de sagesse, d’amour du travail et de charité.

Les fables de Florian sont parfois jugées mieux adaptées aux enfants que celles de La Fontaine parce que le message en est moins ambigu et les oppositions entre les personnages moins ranchées : « il proposait aux dames mignonnes et fardées, en façon de fables, de jolies énigmes, et leur arrangeait un bo aux dames mignonnes et fardées, en façon de fables, de jolies énigmes, et leur arrangeait un bouquet de moralités fades; il peignait d’après l’ Émile la tendresse conjugale, les leçons maternelles, le devoir des rois, l’éducation des princes45. ? Nombre de récits, en effet, se terminent par une réconciliation générale et la vertu l’emporte toujours. Schéma narratif Il est difficile de présenter un schéma narratif valable pour toutes es fables, car depuis la plus haute antiquité, les recueils de fables pouvaient regrouper une grande variété de récits : histoires d’animaux, contes, récits mythologiques, anecdotes, bons mots et explications de type étiologique57. Cette section ne concerne donc que les fables les plus typiques.

Selon Houdar de La Motte, la fable s’organise à partir de la morale que l’on veut démontrer « pour faire un bon apologue, il faut d’abord se proposer une vérité morale, la cacher sous l’allégorie d’une image qui ne pèche ni contre la justesse, ni contre l’unité, ni contre la nature; amener nsuite des acteurs que l’on fera parler dans un style familier mais élégant, simple mais ingénieux, animé de ce qu’il y a de plus riant et de plus gracieux, en distinguant bien les nuances du riant et du gracieux, du naturel et du naif58. ? La fable classique raconte une seule et unique action59, qui repose sur des jeux d’opposition très nets entre deux personnages60, tout comme dans les récits mythiques analysés par Claude Lévi-Strauss. Dès Ésope et Phèdre, ces oppositions sont énoncées le plus souvent dans le titre, qui annonce, par exemple, une histoire mettant aux prises u 0 8