Conte Du Graal

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Le conte du Graal Chrétien de Troyes vers 595 à 741 Dans la littérature médiévale, la légende arthurienne en ancien français a été fondée par Chrétien de Troyes considéré comme l’un des premiers auteurs de roman de chevalerie. Pour son cinquième roman Perceval ou le Conte du Graal, composé environ vers 1180, Chrétien s’inspire de la tradition celtique et des légendes bretonnes, ces histoires nées en Angleterre parviennent usqu’à l’auteur grâce aux ménestrels qui vont de ville en ville.

Ce roman inachevé est de Flandre Philippe e on raisonnement im homme qui va au de redoutable, ayant po hrétien, le comte Ire du Graal et • . _ -o de Perceval, jeune p g venant un chevalier al. Chrétien de Troyens dans ce roman donne au Graal sa dimension Christique, cela devient une splendide pièce d’orfèvrerie destiné à la table royale et de nature merveilleuse et mystérieuse. Ainsi l’auteur qui n’a pas achevé son roman, exerce une énorme influence sur le monde de la littérature du Moyen Age. Perceval fit connaître le Saint Graal à une Europe enthousiasmée et de nombreuses utres versions remontent à lui.

Le passage que nous allons étudier se trouve au début du roman du vers 595 au vers 741, dans la narration nous nous t page situons au moment où Perceval se retrouve seul parti ? l’aventure après avoir quitté sa mère qui lui a fait ses dernières recommandations: rester correct avec les jeunes filles et prier souvent dans les églises (elle lui a d’ailleurs expliqué qu’est ce qu’était une égl se car celui-ci ignore tout du monde extérieur). Ici, il a 15 ans il est émancipé et fait sa première rencontre. Il s’agit e la découverte d’autrui pour Perceval, première sociabilisation.

Ainsi il est intéressent de remarquer le décalage entre le personnage sauvage qu’est encore Perceval et la situation qui demande de connaître les codes du chevalier courtois. Nous allons nous intéresser dans un premier temps à un Perceval adolescent qui découvre le monde et dans un deuxième temps nous allons voir que ce passage relate des caractéristiques propres au roman médiéval. Tout d’abord nous pouvons voir que Perceval est à un moment précis de sa vie. En effet, juste avant nous avons appris qu’il écide de partir pour devenir chevalier alors qu’il a 1 Sans.

Ainsi il est en plein adolescence et cela renvoi pour lui au moment de l’émancipation, il commence une vie de liberté loin de la protection de sa mère. Cette notion de liberté se traduit dans le texte par l’évasion à cheval, nous avons «il chevaucha depuis le matin jusqu’à ce que déclinât le jour» ou encore «Le jeune homme se lève et monte à cheval il n’a eu en tête que de chevaucher» cette insistanc 2 encore «Le jeune homme se lève et monte à cheval il n’a eu en ête que de chevaucher» cette insistance sur le fait de chevaucher montre l’éloignement de Perceval vers le monde extérieur, libéré de toute contrainte.

Cependant celui ci reste tout de même imprégné par son éducation et sa vie de sauvage, on peut le voir grâce à cette remarque «la nuit il dormit dans la forêt» celui ci reste dans son environnement familier et n’hésite pas à y rester toute une nuit, Perceval est habitué à vivre dans le milieu naturel.

De plus, ce qui le rattache encore à sa vie dans la forêt c’est son ?ducation, malgré qu’il soit émanciper il reste encore fortement influencé par les propos de sa mère, on peut le voir dans ce passage au moment où il découvre une tente il l’a confond avec une église «le jeune homme se dirigea vers la tente et se dit avant même d’y parvenir: «Mon Dieu Au moment même où apparaît la tente, le narrateur nous relate la vision du personnage. « La tente était merveilleusement belle, vermeille d’un coté, verte de l’autre… ui était la plus belle du monde » Cette hyperbole nous montre bien qu’il s’agit de la perception de perceval. Ainsi il st facilement admiratif face aux éléments du monde extérieur, et tout de suite il rattache ce qu’il voit à ce que sa mère lui a raconté. Autre preuve qu’il reste encore obéissant, il va prier comme sa mère le lui a demandé : « Je ne devrais pas manquer d’y rentr 3 obéissant, il va prier comme sa mère le lui a demandé : « Je ne devrais pas manquer d’y rentrer pour adorer le créateur en qui je crois. Par la suite, les recommandations de sa mère, seront encore respectées.

En effet au moment où Perceval rencontre la jeune fille dans la tente, celui cl dit : « Mademoiselle je vous alue comme ma mère me l’a appris car ma mère m’a dit et enseigné de saluer les jeunes filles partout où je pourrais les rencontrer. Jusque là Perceval respecte les règles, et reste naif et influençable dans une sphère qu’il découvre à peine. Ce n’est qu’à partir du moment où il refuse de respecter les volontés de la jeune demoiselle qu’il y a une césure , on découvre une autre facette du personnage : « Jeune-homme dit-elle passe ton chemin, va t-en que mon ami ne te vois ! il répond » _ Pas avant de vous avoir pris un baiser je te le jure et tant pis pour qui s’en laint ! Cet enseignement vient de ma mère. » Ici, il semblerait que Perceval laisse libre cours à ses pulsions, en outre, il utilise sa mère comme justification de son comportement, II s’agit bien du Perceval adolescent qui de manière inconsciente laisse apparaître ses pulsions. Cela se traduit à travers les besoins sexuels mais aussi son appétit abondant « d’être a jeun le mettait en supplice il mourrait de faim » on aura encore « trois bons pâtés de chevreuil tout frais voilà un mets qui fut loin de le chagriner vivement tena 4