Charte d’amiens

essay A

Elle met en avant le but du syndicalisme, la domination du prolétariat, mais aussi sa méthode, le soulèvement des travailleurs eux-mêmes.

Cette définition éclaire bien le document qui nous ai proposé : La Charte d’Amiens. Cet « ordre du jour » rédigé par victoire griffues et par mile bougent, révolutionnaires et syndicalistes français, est voté lors du axe Congrès de la CG en Octobre 1906 dans une école des faubourgs d’Amiens. La Charte d’Amiens est adopté par 830 swaps toi vie nixe page Charte d’Amiens premier boy immunitaire I achoppa 21, 2009 7 pages voix contre 8 et I blanc. Cette motion qui portera le nom de Charte qu’en 1908 s’adresse aux membres de la Confédération et à ceux qui voudraient la rejoindre.

Elle est porteurs des principes anarchistes et met en avant le rôle du syndicalisme et plus particulièrement de la CG crée en 1895. Face à l’accroissement des lutte ouvrières, et l’intention de la CG d’inciter les travailleurs à la révolution pour une construction sociale, il devenait indispensable de délimiter les objectifs et méthodes d’actions de la CG. Ainsi en quoi la Charte d’Amiens est-elle porteurs de valeur nouvelle ? La particularité et l’importance de cette Charte résident dans l’affirmation de l’indépendance des syndicats (I), qui ne peut se réaliser que par le biais de l’action directe (Il). – L’indépendance du syndicalisme A- Une volonté d’autonomie joules gueuses, leader du part socialiste répand l’idée que les syndicats sont des institutions qui doivent être subordonnées aux partis politiques. L’unité d’action entre a SOIF crée en 1905 et la CG telle que le préconise joules gueuse ressemblait beaucoup à la technique qu’on appellera plus tard « la courroie de transmission Mais les responsables syndicaux ne sont pas de cette avis, ils craignent voir se détourner les ouvriers de la lutte syndicale pour une lutte politique.

La charte d’Amiens est une réponse à l’unification socialiste comme le dit émie une lutte politique. La charte d’Amiens est une réponse l’unification socialiste comme le dit mile bougent « Pour les militants le vrai parti du travail, c’est la CG ». Le syndicat affirme l’autonomie du mouvement syndical face à la SOIF fin de rassembler des individus de couleurs politiques différentes. La CG refuse la laissions avec le socialisme. La Charte marque donc la défaite des gustatives qui avaient envisage de faire reconnaître la SOIF comme le parti de la classe ouvrière.

En effet, le 8 Octobre 1906, la motion déposé par victoire Renard pour une collaboration étroite entre la CG et la SOIF a été rejeté à 85%. B- Le refus de la médiation partisane La CG a pour but essentiel « le groupement en dehors de toute école politique des travailleurs conscient de la lutte à mener pour la disparition du salariat et du patronat » [ligne 2]. La CG refuse la tutelle des partis politique traditionnels, c’est pourquoi elle demande aux syndiqués « de ne pas introduire dans le syndicat les opinions qu’ils professe dehors »[ligne 22] et elle affirme ne pas se « préoccuper des partis et sectes » ligne 26].

Toutefois, le syndiqué à l’entière liberté de participer « en dehors du groupement corporatif » [ligne] à l’exercice de ses propres convictions politiques ou philosophiques. La CG récuse donc toute alliance avec les partis car elle estime que l’émancipation des travailleur résultera de la toute alliance avec les partis car elle estime que ‘émancipation des travailleur résultera de la lutte des ouvriers en dehors de toute médiation politique.

De plus, les divergences d’opinions politiques entre les ouvriers peuvent créent des divisions au sein du syndicat ce qui sera favorable aux patronats. Al- coaction directe comme moyen privilégié La « double besogne » assignée au syndicalisme, est à la fois l’couvre quotidienne (A) et la préparation de l’émancipation intégrale (B) par le biais de la grève générale (C) A- La Lutte des classes au quotidien Les syndicalistes réunis à Amiens contestent la situation ‘exploitation et d’oppression dont sont victimes les ouvriers tant sur le plan économique que sur le plan physique.

Reprenant la théorie marxiste de la lutte des classes, ils blâment les conditions de travail auxquelles sont soumis le prolétariat : journée de travail trop longue (heures), salaires insuffisants, conditions de travail médiocres… Les syndicats se posent comme défendeur des droits des travailleurs et entend obtenir « l’accroissement du mieux-être des travailleurs » [ligne AI], « des amélioration immédiates » [ligne AI] des conditions de travail, « la diminution des heures de travail » [ligne 1], et l’augmentation des salaires [ligne AI].

Misère et précarité sont donc le lot de la majorité des ouvriers français. Face aux inconvénients de leur condition aux inconvénients de leur conditions de travail, les ouvriers n’ont plus le temps ni la disponibilité de participer à la vie politique dont la voie électorale est la seule expression légitime. D’où de nouvelle formes d’expression politique : manifestations, grèves. Il est vrai que la législation demeure timide puisque le droit syndicale n’est reconnu que depuis 1884 (la loi ?illade-rousseur), il n’existe aucune protection sociale et le repos hebdomadaire n’existe pas encore.

L’amélioration des conditions de travail a toujours été le premier but du mouvement syndicaliste, c’est notamment ce qu’ils appellent « l’?ouvre revendicative quotidienne » [ligne 8]. Cet objectif qui est au fondement de la lutte syndicale mais qui « n’est qu’un côté de l’?ouvre du syndicalisme » [ligne 12] s’accompagne d’un but plus précis : l’émancipation intégrale. B- L’émancipation intégrale Le syndicat « prépare l’émancipation intégrale, qui ne peut se réaliser que par l’expropriation capitaliste » [ligne 12].

Le syndicat souhaite également « la disparition du salariat et du patronat » [ligne 3]. Pour atteindre ce but ultime, les ouvriers doivent s’emparer des moyens de production et doivent les faire fonctionner eux-même (autogestion) par le biais d’une série d’association fédérés d’ouvriers. C’ est de cette façon que se fera l’abolition de l’exploitation capital d’association fédérés d’ouvriers. C’ est de cette façon que se fera l’abolition de l’exploitation capitaliste.

Les ouvriers, avec comme outil, leur seule force de travail, sont exploités par les capitaliste qui détiennent les capitaux t les moyens de production. Ainsi considérant que e capitaliste profite du prolétaire en ne lui rendant pas le juste fruit de son travail, il semblait important pour les congressistes que l’ensemble de l’entreprise soit la propriété collective des salariés. Les syndicats sont ici adeptes d’un programme anarchistes. De plus, la CG considère que « le syndicat (… Sera, dans l’avenir le groupement de production et de répartition des richesses et la base de réorganisation sociale »[ligne 5] Cette nouvelle société sera formée de petites cellules de production au sein desquelles les ouvriers seront librement associés et pourront échanger le produit de leur travail. Pour réaliser cette « émancipation intégrale », la Charte d’Amiens met en avant une méthode égalisée et de plus en plus pratiquée : la grève générale.