Charte de l’enfant hospitalisé

essay B

Sa portée est relativement étendue puisqu’elle est diffusée dans les différents pays européens par voix associative, a donné l’impulsion à la création de rassociation EACH (European association for children i n hospital) et a servi de base à la édaction de plusieurs circulaires en France : Circulaire du 16 mars 1988, relative à l’amélioration des conditions d’hospitalisation des adolescents Circulaire du 23 novembre 1 988, relative au régime de visite des enfants hospitalisés en pédiatrie Et plus récemment, la loi du 4 mars 2002 concernant le droit l’information du mineur, la recherche de son consentement, et de sa prise de décision en fonction de son aptitude à l’exprimer, et de sa maturité.

Cependant, si ces avancées lors des trente dernières années sont notables, et que la charte soit fréquemment diffusée en ilieu hospitalier, elle n’est pas une norme, et n’a par conséquent pas de valeur juridique. I s’agit davantage d’une valeur éthique, on peut donc s’interroger sur les limites de sa vigueur dans un service pédiatrique, et plus spécifiquement en France où les usagers sont toujours plus nombreux, quand le service public est lui de plus en plus restreint en termes de moyens, et de personnel. 1) Les mesures de l’hospitalisation Pour commencer la charte européenne de l’enfant hospitalisé incite les soignants à avoir une réflexion concernant l’hospitalisation des enfants. Puis elle établit des normes VIS à vis des professionnelles de santé. A) Conditions d’hospitalisation et les normes (1 et 6) Avant l’admission d’un enfant à l’hôpital les soignants doivent se réunir et explorer toutes les possibilités concernant son hospitalisation : privilégier l’hospitalisation à domicile si possible, cependant pour certaines familles l’admission à l’hôpital est rassurante et sécurisante pour des personnes angoissées (prendre en compte la situation de la famille). De plus pour des pathologies chroniques le type de prise en charge doit être souvent rediscuté. Les enfants doivent être admis dans un service pédiatrique, d’une part pour leur sécurité et d’autre part pour correspondre leurs besoins. Si possible il est aussi préférable de les réunir par groupes d’âge.

Cependant on sait que par manque de place on peut transférer les enfants dans des services d’adultes (adolescents souvent) Afin que les soignants soient compétents, c’est-à-dire qu’ils aient une posture réflexive et qu’ils fassent preuve d’adaptation ils leur faut de solides connaissances. B) Les professionnels de santé (8 ET 9) e personnel soignant doit avoir une formation et donc des ompétences pédiatriques spécifiques en relation avec la prise en charge des enfants. Afin d’avoir un personnel très compétent une formation continue est assuré. De plus si l’enfant est amené à recevoir des soins d’autres personnels de santé ils doivent être faits en collaboration avec le personnel qualifié. Le personnel soignant doit savoir faire face à des situations de maltraitance et ainsi mettre tou 3 soignant doit savoir faire face à des situations de maltraitance et ainsi mettre tous les moyens en œuvre possible.

Ils doivent aider les parents dans les situations les plus difficiles avec empathie et ensibilité. L’équipe soignante doit être organisé de façon cohérente afin que la prise en charge de Penfant se passe au mieux (soins promulgués, informations importantes inscrites dans le dossier du patient ou communiquées); une bonne communication est donc indispensable. Elle doit continuer si l’hospitalisation se poursuit à domicile. 2) Informations à l’enfant et aux parents puis elle favorise la transparence des informations concernant le patient. En effet elle veut permettre à Penfant et à ses parents d’être de réels acteurs de la situation.

A) Informations directs et concrètes (4) information donnée aux enfants doit être basé sur l’âge, sur le niveau de compréhension et faite de façon ludique : audiovisuelle, supports avec des jeux, par des dessins… et les encourager poser des questions. Cenfant a le droit de ne pas divulguer certaines informations ses parents. L’information donnée aux parents est claire, compréhensible, doit tenir compte de leur état émotionnel. Il faut les encourager à chercher d’autres sources d’informations, à participer à des groupes de soutien. Leur fournir une aide psychologique et/ou social en partenariat avec d’autres professionnels de santé. Limiter les examens (5) Ce partage d’informations, à laquelle s’ajoute les connaissances des risques et des avantages de tout traitement, leur permet de prendre des décisions qui hi à l’aide leurs savoirs e leur permet de prendre des décisions qui ont été réfléchi à l’aide leurs savoirs et de leurs expériences. En addition, tout traitement ou examen promulgués doit être indispensable pour l’enfant. De plus la douleur doit être prise en charge. 3) Meilleures conditions possibles pour l’enfant Et pour terminer elle favorisera toujours l’accompagnement de l’enfant dans ce moment qui est pour lui une épreuve, tout en daptant aussi un environnement favorable à l’épanouissement de l’enfant.

A) Lien étroit avec les parents (2 et 3) L’enfant a le droit d’être accompagné par un parent ou un proche choisit dans les situations suivantes : pendant la nuit (présence d’un lit en plus dans la chambre de l’enfant) pendant les soins (avec ou sans anesthésie) au moment de l’anesthésie, au réveil de l’enfant pendant les périodes d’inconscience (coma) L’hôpital doit disposer d’infrastructures afin d’accueillir les parents dans les meilleures conditions possible (salle de bain, rangement, repas… ) Aucun frais supplémentaire ne doit être réclamé. Faire des parents de vrais acteurs dans la prise en charge de l’enfant : en favorisant leur participation aux décisions, aux soins… ) Environnement correspondant aux besoins de l’enfant (7 et 10) Le service pédiatrique doit être adapté aux besoins de l’enfant tant au niveau éducatif : ensei nement scolaire dispensé qu’au niveau des loisirs : p uer, faire des activités S fondamentaux qui ne doivent pas être négligés parce que le personnel a affaire à un enfant, mais bien sûr en s’adaptant à celui-ci (la façon d’être et de faire n’est pas la même avec n enfant qu’avec un adulte, d’où la formation spécifique du personnel pédiatrique) : prendre en compte sa dignité tenir compte de son handicap créer une atmosphère rassurante et joyeuse respecter sa pudeur ne pas l’humilier ou le rabaisser lui laisser de l’intimité : possibilité d’être seul ou avec sa famille sans être dérangé Conclusion . Cette charte qui s’inspire de la charte des personnes hospitalisées vise à rendre l’hospitalisation la plus humaine possible.