cercuit de commercialisation

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distribution diagramme CHRISTIAN HUTIN, ct ifl INFOS CTIFL avril 2012 N0280 diagramme de la distribution 2010 le panorama de la fili Régulièrement, le Cri fruits et légumes frai La version présentée or 12 e la distribution des O, pour laquelle nous disposons de statistiques quasi compl tes et définitives. Résumé Le diagramme de la distribution pour Pannée 2010 décrit les circuits qui conduisent la production française et les importations vers la consommation des ménages et la restauration, la transformation et l’exportation. Les principaux flux en volume et en valeur sont estimés à partir de diverses ources statistiques.

La contribution de chaque fonction et de chaque famille au marché intérieur et la répartition des marges commerciales à chaque stade complètent ce panorama. destinations) est établie par le Service central des enquêtes et études statistiques (Scees) du ministère de l’Agriculture (Figure 1). Cette valeur est tirée des Comptes de l’agriculture. Il s’agit de la valeur de la production à la récolte (hors subventions), pour des produits non conditionnés. En 2010 elle est estimée ? 6,2 milliards d’euros, dont 3 Mds € pour les fruits et 3,2 Mds € pour les légumes hors pomme de terre).

La part de la production orientée vers la transformation est estimée par le Scees à Md E, dont 0,42 Md € en égumes et 0,16 Md € en fruits. Ensuite, la production pour le marché du frais emprunte des circuits courts ou des circuits longs Circuits courts des producteurs-vendeurs Les producteurs vendeurs commercialisent directement : des détaillants (en direct ou sur mar? Ché de gros) ou des centrales : 0,3 Md € en 2010; – ur des marchés de détail : 0,3 Md € ; – u consommateur en vente directe . Md€.

Le total du chiffre d’affaires en circuits courts s’élève à 0,9 Md E, orrespond à la valeur de la récolte des producteurs vendeurs, à laquelle on a ajouté une marge de 30 % destinée ? couvrir les frais de conditionnement de transport et de vente. L’en PAGF 19 des coopératives ou Sica et des négociants privés. La part de ces trois catégories a été évaluée à partir des méthodologie et mode d’emploi Le diagramme a pour objectif d’évaluer les circuits et les contributions des opérateurs de la distribution des fruits et légumes frais en France (hors pomme de terre).

Pour cela, il met en concordance diverses sources d’informations statistiques, ?tablies de façon indépendante par des services publics (Insee, Scees, Douanes) ou des organismes professionnels (Ctifl). En partant de la production, le diagramme décrit les flux de marchandise passant par les différents stades de la filière (expédition, gros, détail) et mesure le poids de chaque catégorie d’opérateur, spécialisé ou de la grande distribution plurivalente.

Par ailleurs, les échanges avec « l’extérieur » de la filière française sont également décrits (exportations, importations, transformation). La répartition des flux est présentée en valeur et en tonnage. Dans le diagramme, les différentes cases illustrent des fonctions plutôt que des catégories d’opérateurs. En effet, les filières de distribution autrefois cloisonnees se sont complexifiées et, aujourd’hui, il n’est pas rare de voir une même plusieurs fonctions (production, importation, expédition, vente au détail).

Ces fonctions de distribution ont un coût, financé par une marge. Les taux de marge retenus pour l’élaboration du diagramme résultent en partie de l’observation faite auprès sont absentes. C’est le cas, notamment pour l’estimation de la marge de la grande distribution. La difficulté d’un tel exercice est de concllier les différentes sources d’information. pour y parvenir, il a parfois été nécessaire d’ajuster certains paramètres.

Ces ajustements ont porté principalement sur les taux de marge ainsi que sur les flux provenant des producteurs vendeurs (ventes en circuits courts). Cest pourquoi, bien que le résultat d’ensemble montre une très bonne cohérence, le mode de construction invite à la prudence dans l’interprétation. La nature des données utilisées, qui résultent de moyennes statistiques ou de simples estimations, et les ajustements xigés par le souci de cohésion globale rendent difficile une analyse fine des différents éléments du diagramme.

En particulier, les évolutions observées par rapport à sa version précédente doivent parfois aux ajustements de méthode et non aux transformations réellement observées dans la distribution. Compte tenu de son approximation, cet outil ne peut mesurer que des tendances lourdes, c’est-à-dire sur une période de temps assez longue pour gommer les aléas de la conjoncture et les imperfections de la méthode. déclarations de 1re mise en marché des producteurs, interrogés par le ministère.

Le chiffre d’affaires global à ce stade est évalué à 6,6 Mds destiné – ux grossistes ou aux centrales d’achat, dans des proportions non connues, pour 5,0 Mds €, soit 76 % ; – l’exportation pour Md €, soit 24 dont 1,3 Md € vers l’ 9 enne et 03 Md € vers les de fruits et légumes en provenance des pays UE et l’importation en provenance des pays tiers. Cette concurrence s’exerce librement entre producteurs de l’UE sur l’ensemble du marché commu- nautaire.

En revanche, celle des producteurs des pays tiers est parfois encadrée par des dispositifs tels que les prix d’entrée ou les quotas ‘importation. INTRODUCTION-IMPORTATIONREEXPORTATION Les importations et introductions de fruits et légumes en France se sont élevées à Mds € en 2010. Environ 60 % des entrées proviennent de l’UE et 40 % des pays tiers. Une part non négligeable des fruits et légumes importés est réexportée. On pense notamment à certaines marchan23 ctifl Figure 1 Diagramme de la distribution des fruits et légumes frais (hors p. d. t. , en France, en milliards d’euros HTVA – Année 2010 tar – élaboration Ctifl sources : Insee, ssp, Doua GSM : grossistes sur marché GHM : grossistes hors marché RHO . restauratlon ors domicile tous types « réexportation » 1,2 « DÉTAIL Ménage Moins TVA % = Chiffre d’affaires au stade détail en milliards d’euros : Spécialistes magasins : Spécialistes marchés : Supérettes + petite alim. gén Hard-discount : Supermarchés : Hypermarchés : 15,0 cessions de grossistes à grossistes, non prises en compte dans le diagramme, mais qui représentent globalement 15 % de l’activité de ces opérateurs.

Les taux de marge varient selon les catégories de grossistes : plus faibles pour les opérateurs sur marché non-livreurs (15 à 20 %), plus élevés pour les grossistes livreurs (près de 25 elon l’Observatoire des entreprises de gros 2009, la répartition des ventes sur le marché intérieur se fait de la manière suivante : 18 % vers la restauration hors domicile (RHD),43 % vers les GMS et 39 % vers les détaillants.

Les ventes des centrales aux magasins sont obtenues en ajoutant à leurs achats un taux de marge d’environ 10 %. Ce taux s’explique par les économies d’échelle en coût logistique permises par l’importance des volumes traités, mais aussi par le fait que pour certaines enseignes, les centrales et plates-formes ne sont pas considérées comme des centres de profit.

Tableau I : COMPOSANTES DU MARCHÉ INTÉRIEUR PAR FONCTION Composantes du marché intérieur par fonction Millards d’€ 7 2 consommation (ménages + RHD) 16,1 100 Tableau 3 : RÉPARTITION DES MARGES DE DISTRIBUTION DANS LA FILIÈRE FRUITS ET LÉGUMES Pour évaluer les flux au stade de détail, on dispose, en amont, des ventes des grossistes et de celles des producteurs vendeurs et, en aval, des parts des achats des ménages enregistrés par le panel Kantar Worldpanel_ On a retenu trois circuits principaux : GMS et alimentation générale (hypermarchés, supermarchés, hard discount, supérettes, petits libres services), agasins spécialisés (dont grandes surfaces frais), marchés (couverts et forains). Pour l’estimation des marges commerciales, on ne dispose d’observations que pour les spécialistes (source : Observatoire Marge de l’expédition-coopération 9 Pour la grande distribution, on se réfère à dire d’expert.

Pour améliorer la précision, on a également tenu compte de la hiérarchie des prix de détail par circuit fournie par le panel de consommateurs. Au final, les marges commerciales retenues en 2010 sont respectivement de 32 % pour les 25 d’opérateurs, dont la somme représente e coût global de la distribution des fruits et légumes frais (coûts logistiques et coûts commerciaux). Environ 20 % du total des marges de distribution vont au stade production/ expédition, 30 % vont au stade de gros/ importation et 50 % au stade de détail. Le tableau 4 évalue les débouchés de la production française sur le marché intérieur et sur les marchés extérieurs. La part destinée à la transformation diminue légèrement.

La part des ventes directes de producteurs (sur les marchés de gros, aux centrales ou l’autoconsommation qui s’élève à environ 1,5 Md É. Les achats de fruits et légumes de la restauration hors domicile ont été évalués à partir des ventes des grossistes auxquelles s’ajoutent les achats auprès des détaillants. Au total, cela représente 1,1 Md E. D’après notre estimation, la RHD pèserait environ 7 % en valeur de la consommation finale des fruits et légumes frais commercialisés. TABLEAU GÉNÉRAL DE LA FILIERE FRUITS ET LEGUMES FRAIS Le marché français exprimé en part de la consommation (ménages et RHD) peut 26 se décomposer en trois grandes masses . a valeur de la production française (27 % du total), la valeur des importations ettes des réexportations (25 h) et enfin les marges de distribution (48 %). Cette répartition est susceptible de changer d’une année sur l’autre en fonction des aléas conjoncturels touchant la production qui ont, eux-mêmes un impact sur le niveau des importations. De même le niveau global de l’offre (excédentaire ou déficitaire) influera sur le montant général des prix et donc des marges de distribution (Tableau 1). En additionnant la valeur de la production récoltée et leur activité commerciale, les producteurs et leurs organisations (coopératives, Sica se partagent 34 % de la vale