Analyse microéconomique et macroéconomique du secteur
Cela nous permettra, par ailleurs, de mettre en pratique la théorie que nous avons étudiée dans les cours de microéconomie et de macroéconomie présentés en 1ère bac ainsi qu’au premier quadrimestre de cette année. Ensuite, et dans une deuxième partie, nous étudierons les menaces et les opportunités de ce secteur. Il s’agit donc d’une analyse plus poussée de la structure du secteur, qui va nous ermettre de rendre une esquisse plus précise de la réalité économique du secteur. Dans une troisième partie, nous mettrons en avant les entreprises dans lesquelles nous avons réalisé notre stage.
Cela nous permettra donc de présenter celles-ci afin de pouvoir, par la suite, essayer de déterminer les facteurs influençant l’évolution de 2 4 pouvoir, par la suite, essayer de déterminer les facteurs influençant l’évolution de ces sociétés. Ceci nous permettra enfin, d’étudier les forces et faiblesses de chacune d’entre elles. Dans la quatrième et dernière partie, nous essayerons de prendre e recul nécessaire pour comparer l’évolution des entreprises par rapport à celle du secteur en général.
Il est en effet important de prendre une certaine distance par rapport aux informations récoltées ainsi qu’aux différentes conclusions tirées dans les parties précédentes, afin de pouvoir établir une comparaison entre la réalité interne d’une entreprise et celle du secteur auquel elle appartient. 2. Question no 1 : Contexte général Dans le but d’expliquer le contexte macroéconomique du secteur des services aux entreprises, il semble logique de commencer par une description de ce secteur.
II nous faut pour cela le définir clairement, analyser ce qui le caractérise et déterminer l’espace concurrentiel du secteur. Ainsi, nous pourrons analyser les performances et l’évolution de ce secteur au cours de ces dernières années. 2. 1 . Définition et classification des services aux entreprises Commençons cette description avec quelques définitions. Premièrement, le mot « secteur bien qu’il soit utilisé fréquemment par un certain nombre de personnes, doit être précisé.
Nous pouvons donc écrire qu’ « un secteur regroupe l’ensemble des entreprises qui ont la même activité principale »1. Deuxièmement, un service aux entreprises peut être défini comme étant « un prestation qui a pour objectif de renforcer la compétitivité du client »2. On peut donc en conclure que le secteur des services aux entreprises est l’ensembl 3 4 client »2. entreprises est l’ensemble des entreprises qui, à travers une ou plusieurs prestations, ont pour objectif de renforcer la compétitivité de leurs clients.
Cette définition laisse entrevoir la largeur du secteur. En effet, il y a énormément de moyens d’aider un client à renforcer sa compétitivité, touchant un grand nombre de domaines et de onctions de l’entreprise. Cela part de l’architecture, du nettoyage ou encore la sécurité, et cela va jusqu’à l’aide en marketing, à l’aide managériale en passant par le recrutement et l’aide informatique. Pour procéder à une classification, nous avons repris les différents codes NACE-BEL 2003 (Nomenclature générale des activités économiques dans les Communautés Européennes).
Ces différents codes sont repris sous la section 743. Comme nous pouvions le prévoir, le tableau ci-dessus montre très clairement la forte disparité qu’il existe entre les différentes activités liées aux services aux entreprises. Dans ce travail, nous allons surtout nous concentrer sur la section 74. 1 qui concerne le conseil et l’assistance fournis aux entreprises car les trois entreprises dans lesquelles nous avons effectués nos stages font partie de cette catégorie.
Dans le tableau ci-dessous, nous pouvons constater que, même au sein de cette catégorie, il y a encore une grande disparité entre les différents secteurs du consei14. 4 4 Premièrement, nous allons brièvement analyser remploi dans le secteur des services aux entreprises et ensuite nous analyserons le secteur de la consultance plus en profondeur. En termes d’emploi et de valeur ajoutée, le secteur des services aux entreprises est le secteur le plus important en Belgique. En effet, en 2008, il représentait 1 % de l’emploi total et produisait 1 1,5 % de la valeur ajoutée brute en Belgique.
Le secteur des services aux entreprises est aussi le plus important au sein de l’Union Européenne. Les chiffres de 2005 montrent que ce secteur représentait du nombre de personnes occupées et 15,5% de la valeur ajoutée. En Belgique, les services aux entreprises contribuaient, en 2005, du PIB total alors que dans l’Union Européenne, ce secteur ne représentait que du PIB. On peut donc conclure que la Belgique est fortement spécialisée dans ce secteur. Bruxelles est même la deuxième région la plus spécialisée d’Europe après Londres.
Le secteur de la consultance a connu une véritable explosion lors de ces dernières années. En effet, lorsque Pon parle en termes d’emplois générés, c’est le secteur qui a connu le taux de croissance le plus fort5. De plus, c’est un secteur qui recrute principalement des jeunes diplômés comme nous le démontre le graphe ci-dessous6. Grâce à ce graphique, nous pouvons nous rendre compte que les cabinets de consultances sont un très bon débouché pour les eunes diplômés et c’est pourquoi l’âge d’un consultant n’est que très rarement supérieur à 30 ans.
La deuxième conclusion que nous pouvons tirer de ce graphe est qu’il existe que très peu de possibilité de promotion dans le sec s 4 pouvons tirer de ce graphe est qu’il existe que très peu de possibilité de promotion dans le secteur de la consultance. De plus, les entreprises de consultance recrutent la plupart du temps dans les écoles qui font partie de l’élite. Seules les entreprises formant le « Big four » recrutent de manière plus élargie. Malgré la crise, le secteur de la consultance recrute donc toujours eaucoup de personnes7. ,3. Concurrence Afin de pouvoir, par la suite, rendre une vision globale de la concurrence du secteur de la consultance, il semble opportun de définir préalablement ce qu’est la concurrence. D’un point de vue juridique, la concurrence est vue comme une « situation dans laquelle se trouve une personne ou une entreprise par rapport à une ou plusieurs autres lorsque, tout en faisant des profits, elle peut rivaliser avec elles en offrant un service ou un produit au moins équivalent pour un prix au moins égal.
Le mot « concurrence » s’applique aux activités de production, aux ctivités commerciales, comme aux services et même lorsque ces activités ont un caractère civile D’un point de vue économique, la concurrence désigne une structure de marché où les vendeurs et les acheteurs sont suffisamment nombreux pour qu’aucun ne puisse exercer une influence sur le prix, seuls les mécanismes du marché déterminent le prix d’équilibre qui s’impose donc à tous9.
Comme ce tableaul 0 Findique, le secteur des services aux entreprises est très vaste et éclaté, tant par la taille que par l’activité des sociétés qui le composent. En effet, il existe un très grand nombre d’entreprises ro osant des services aux nombreuses entreprises, et ces service 6 4 d’entreprises proposant des services aux entreprises, et ces services regroupent de nombreuses activités différentes. En fin de l’année 2000, le secteur audit-conseil réalisait plus de 310 milliards de francs de chiffre d’affairesl 1 .
De nos jours, ce secteur représente environ 95 000 entreprises en France. Ces chiffres montrent clairement qu’il s’agit d’un secteur vaste et varié en termes d’activité. Il existe certains acteurs prédominants dans le secteur, notamment les majors américains pluridisciplinaires : Price Waterhouse Coopers, Deloitte, KPMGet Ernst & Young. Il s’agit de ce que l’on appelle communément « Big Four h, l’ensemble représenté par les 4 sociétés dominatrices du secteur du conseil aux entreprises. Il faut noter que cet ensemble était auparavant représenté par 5 entreprises.
Toutefois, rune d’elles, Arthur Andersen, s’est vue démantelée et rachetée suite au scandale lié au géant de l’énergie américain « Enron b, datant de 2002. Notons également que plusieurs cabinets connaissent de nombreuses fusions ou restructurations. Les années 1 990 ont été une bonne période, au niveau économique, pour le secteur du conseil. L’essor du e-business a rovoqué des mouvements dans les sociétés, notamment des alliances entre cabinets spécialisés dans différentes matières, afin de réunir leurs compétences. s chiffres12 de 1999 pour les 100 premiers cabinets français de conseil sont : – taux de croissance : – Chiffre d’affaires global : 17,653 milliards de – Chiffre d’affaire moyen par consultant : 1,1 million de F Vers 2002, on estimait que le marché mondial des services aux entreprises représentait environ 119 milliards de dollars américains. 4 services aux entreprises représentait environ 119 milliards de dollars américains. Les Etats-Unis eux-mêmes constituent plus de a moitié du marché mondial du conseil. L’Europe, quant à elle, représente environ 40% du marché mondia113.
LOrdre des experts comptables explique qu’une nouvelle redistribution du marché est possible. Toutefois, il met en avant le fait que le secteur des services aux entreprises connaît une multiplicité d’acteurs différents, et cela a pour avantage de maintenir une certaine concurrence et contribue donc à sa santé financière. Il existe tout de même un risque de concentration accrue si les majors américains venaient à s’entendre. D’autre part, L’organisation préconise une séparation des activités et une ultiplicité des activités afin que des situations de dépendance soient évitées.
Bien que l’on espère que la concurrence se maintienne dans le secteur, il est indéniable que ces entreprises dominantes ont une influence énorme sur leur secteur mais aussi en dehors de leurs domaines d’activité. Ce graphe montre très clairement comment les grandes entreprises contribuent par exemple aux élections américaines . 14 Comme nous l’avons précisé ci-dessus, il existe un petit ensemble de cabinets dominants appelés le « Big Four Ceux- ci ont pour objectif d’offrir des services dans le monde entier et ans la plus vaste gamme d’activités possible.
Ce groupe a par ailleurs un objectif de rapprochement qui pourrait amener à une concentration dans le secteur. En effet, il est de leur intérêt de se rapprocher comme le montre les nombreuses fusions de groupes comme par exemple : Price Waterhouse et Coopers Lybrand en 1997. En effet, la vive concurrence a 54 En effet, la vive concurrence au sein de ce segment, illustrée par des turbulences importantes, contraint les entreprises les moins productives soit à fermer, soit à accroitre leur PVA via l’automatisation ou d’autres restructurations permettant des conomies de main-d’œuvrel 5.
Ces 4 grands acteurs représentent, d’autre part, un ensemble de fonctionnement qui confirme les mouvements de mondialisation et de globalisation. En effet, ces grands groupes exercent dans le monde entier et estiment pouvoir devenir leader dans n’importe quel domaine du secteur. De la même façon, ils essayent de proposer une offre de produits la plus large possible afin de remplir un maximum de tâche nécessaire pour leurs clients.
La mondialisation, à laquelle contribuent les progrès technologiques et l’élimination des barrières commerciales, a engendré ne intensification de la concurrence et une spécialisation internationale poussée, les pays se concentrant toujours plus sur les activités dans lesquelles ils détiennent un avantage compétitif16. De la même manière, on comprend facilement que du fait de l’essence même de certaines activités du secteur, aucune proximité géographique n’est réellement nécessaire, et cela accentue clairement le contexte multinational.
Cet esprit global a pour conséquences de favoriser les grands groupes internationaux et peut expliquer l’élargissement des activités. Le modèle de Porter doit être considéré comme un modèle ynamique dans lequel la compétitivité de chaque prestataire de services aux entreprises est déterminée par ses différentes caractéristiques et par son interaction avec d’autres e entreprises est déterminée par ses différentes caractéristiques et par son interaction avec d’autres entreprises et avec le contexte macroéconomique 17. ,4. Evolution du secteur Nous allons maintenant étudier les fluctuations de ces dernières années dans notre secteur, comment a-t-il évoluer ? Quels ont été les principaux points importants ? Quelle est sa place par rapport aux autres secteurs ? Depuis un grand nombre d’année, le service aux entreprises contribue significativement à l’emploi en Belgique. Depuis 1980 ce domaine attire et est en constante augmentation, Entre 1982 et 1996, les services aux entreprises passent de 27,5% de l’emploi salarié national (+48%).
C’est donc un secteur important du point de vue de l’emploi puisqu’il a créé 283 000 emplois en Belgique entre 1982 et 1996. 18 Aujourd’hui, tant au niveau de l’emploi que de la valeur ajoutée, le service aux entreprises est le plus grand secteur en Belgique. En 2008, il représentait des emplois total et produisait 1 % de la valeur ajoutée brute en Belgique. 9 En dehors de la Belgique, dans une vision plus globale européenne, le secteur des SE est encore de loin le plus important.