Etude du secteur de l’emballage au Sénégal

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ÉTUDE DU SECTEUR DE L’EMBALLAGE SITUATION ACTUELLE ET PERSPECTIVE DU SECTEUR DE L’EMBALLAGE AGRO A IMENTAIRE SENEGAL LA SITUATION ACTUELLE ET L’EMBALLAGE AGRO-ALIMENTAIRE orq5 Sénégal Sni* to View Genève 2006 Les appellations employées dans la présente publication et la présentation des données qui y figurent n’impliquent de la part du Centre du Commerce International CNUCED/OMC aucune prise de position quant au statut juridique des pays, territoires, villes ou zones ou de leurs autorités, ni quant au tracé de leurs frontières ou limites.

La mention de noms d’entreprises ou d’une marque commerciale e signifie pas qu’elles ont l’aval du CCI Les opinions exprimées dans ce manuel sont celles de leurs du secteur 8 2. 3 Conformité aux réglementations en vigueur en matière d’emballages et des techniques de conditionnement. IO 2. 4 Existence /adoption des mesures HACCP 2. 5 Environnement concurrentiel : design, impression, marques, logos, etc. 3. La demande en emballage pour l’exportation des produits agro alimentaires 3. 1 Demande actuelle par filière, type et matériaux 12 3. 2 Evolution de la demande à moyen terme 14 5 4561 milliards PIB / Habitant 360. 499 389. 00 Source : Fiche synthèse Mission économique de Dakar – Ambassade de France et Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANDS) Le secteur tertiaire a contribué avec en moyenne à la formation du PIB entre 2003 et 2005. Sa croissance s’est faite au détriment du secteur primaire. Tableau 2: Répartition sectorielle récente du PIB Secteur/année Pourcentage PIB 2003 2005 Caractéristiques Primaire (agriculture, élevage, sylviculture et pêche) 16,5 14,7 Vulnérabilité de l’agriculture due aux conditions climatiques et à la menace acridienne PAGF 5 augmenté de 17,5% par an en moyenne entre 2000 et 2004.

Tableau 3: Recettes d’exportation de 2000 à 2004 Groupes de produits % en 2004 US$ 1000 2000 2001 2002 % variation 2000/2004 Exportations totales 692 251 784 366 418 849 1 149 947 5 Nations Unies, Division des statistiques A part les exportations d’huiles végétales (baisse de 20,7% en moyenne par an), de carton, papier et produits dérivés (plus en moyenne par an), et de produits halieutiques (plus en moyenne par an), le taux de croissance annuelle moyen de tous les autres groupes de produits est supérieur ? celui des exportations globales durant la période.

Les secteurs les plus dynamiques par leurs taux oyens annuels de croissance sont: les céréales et le riz, les produits alimentaires divers, les produits du tabac, le coton, les matériaux de construction et engrals, les fruits et légumes, le pétrole, produits pétroliers et articles en plastique 2 La première destination des exportations sénégalaises est l’Union Européenne. En 2004, la France a importé pour 21 milliards FCFA de produits halieutiques, pour 6 milliards FCFA d’huile brute d’arachide et pour 4 mllliards FCFA de fruits et légumes frais.

L’Italie et [‘Espagne suivent avec des parts respectives de et du total des exportations. La art des exportations vers la sousrégion s’est accrue rapidement, passant de du total en 2002 à 36 % en 2004. un tiers des exportations vers la sous-région sont à destination de la zone CEDEAO, puis vers les pays de l’UEMOA. Les premières destinations sont le Mali, la Gambie et la Côte d’Ivoire La plupart des importations proviennent de l’Union Européenne. En 2004, elles ont atteint 684 milliards FCFA, dont fournies par la France.

Le Nigeria est le principal fournisseur de la sousrégion (principalement des produits pétroliers) suivi par la Côte d’Ivoire. Les importations en provenance d’Asie ont au en 2004 et concernent PAGF s 5 de transport japonnais et des équipements en provenance de la Chine. Les importations en provenance du continent américain profite au Brésil qui a fourni sutout de l’huile de soja. 1. 2 Structure du secteur : part des PME, multinationales, etc L’agriculture, qui occupe 70% de la population sénégalaise, est un secteur clé pour le développement du pays.

L’industrie agroalimentaire représente, avec la chimie, ressentiel du tissu industriel sénégalais en termes de chiffre d’affaires. Selon la Direction de la Prévision et des Etudes Economiques, l’industrie agroalimentaire au Sénégal a représenté 4,7% du PIB u pays soit 251 milliards FCFA en 2007. Avec le Nigéria, la Côte d’Ivoire et le Ghana, le Sénégal est l’un des quatre pays d’intérêt, en Afrique de l’Ouest, en matière de transformation agroalimentaire. Selon Ublfrance, les produits alimentaires élaborés ont davantage progressés au cours des dernières années que la production de certains produits alimentaires de base.

Si l’essentiel de la production industrielle agroalimentaire, hors produits de base, est écoulé sur le marché local, les industriels du secteur qui exportent une part de leur production, notamment vers le Mali et dans une moindre esure la Guinée Bissau et la Gambie, sont nombreux. Une centaine de PME et de grandes entreprises opèrent dans le secteur agroalimentaire au Sénégal. Il s’agit, pour l’essentiel, de PME, souvent indépendantes voire rattachées à des groupes industriels locaux avant fait le choix d tian de leurs activités.

II PAGF 6 5 multinationales comme NESTLE. Des institutions ont vocation à promouvoir les exportations : L’Association Sénégalaise de la Promotion des Exportations (ASEPEX) L’Association Afrique Agro Export exportatrices de produits alimentaires (AAFEX) qui rassemble 80 entreprises africaines La filière du coton La production de coton est passée de 14 000 tonnes lors de la campagne 2000-2001 à 36. 000 tonnes un an plus tard et 55 000 T en 2003. Avec 2,2 % de la valeur des exportations de 2004, le coton était au 9ème rang de celles-ci.

En 2006, selon Ubifrance, le coton occupait la 3ième place des exportations agricoles et agro-alimentaires avec 6 % en valeur. Les Céréales Selon L’APIX, la production céréalière est estimée à 1 466 000 T en 2003 dont le maïs (plus de 500 000 T) et le «niébé» (70 OOOT). Outre l’amélioration des principales cultures (arachide, mil, riz, sorgho… , le pays est dans une phase de diversification et de promotion de ses produits. Riz et céréales contribuent en valeur à hauteur de 2 % dans les exportations de 2004 et se lacent au lème rane.

PAGF 7 5 bénéficie d’un climat favorable à diverses productions maraîchères et d’arboriculture fruitière dont : des haricots verts : segment Bobby et haricots fins ; S 000T exportés annuellement, leader dans la sous-reglon, des tomates cerises : marché en croissance où le Sénégal occupe une 2ème position derrière Israël pour les origines non européennes durant la contre saison; 3 500T exportées par an, es mangues : marché en très forte croissance avec des variétés colorées de bonne qualité ; 200 ? 3000T exportées en 5 ans, des melons : marché en forte croissance avec développement et présence de nouvelles variétés de longue conservation, mais aussi du mais doux, des poivrons, des ognons et des pommes de terre. Les entreprises exportatrices sont membres de la SEPAS ou de l’ONAPES. La SOCAS exporte environ 600 tonnes de har is. Certains producteurs PAGF E 5 2006, après le pétrole, mais avec 65 % en valeur des exportations agricoles et alimentaires. Cette même année, le Sénégal a exporté 74 000 onnes de produits de la pêche, dont 7 000 par avion, pour un total de plus de 200 millions d’euros. 4 Une cinquantaine de sociétés au Sénégal, dont une dizaine d’entreprises majeures, sont agréées ? l’exportation vers l’Union européenne.

Les exportations concernent majoritairement des poissons nobles, des crustacées et des céphalopodes exportés entiers ou congelés. Certaines sociétés procèdent à une première transformation avant exportation : filetage des poissons – rouges et soles en particulier -, décorticage ou étêtage des crevettes, préparation des seiches et des poulpes. La Société Nouvelle es Conserveries du Sénégal, d’une capacité de 25 000 tonnes/an pour une production annuelle variant entre 12 000 et 15 000 tonnes, est la seule conserverie de thon au Sénégal, malgré un regain d’intérêt de quelques opérateurs pour la production et l’exportation de longes de thon.

Trois entreprises, dont AFRIC AZOTE, collectent les sous-produits de la transformation des produits de la pêche et produisent de la farine de poisson, destinée ? l’alimentation des volailles. Ces entreprises subissent également la baisse de la ressource et ont vu leur production diminuer. La Fédération Nationale de Transformation des produits de la Mer FNTPM) regroupe entreprises de la transformation des produits de la pêche salés, séchés ou stabilisés. produits alimentaires transformés Le secteur de Phuile végétale constitue, en valeur, la première production agroalimentaire du pays, bien qu’elle ne représente que du PIB du Sénégal en 2006.

Selon Ubifrance ; l’huile brute darachide est le deuxième chapitre d’exportation du pays (toutes productions de l’agriculture, de la pêche et de l’industrie agroalimentaire confondues), avec de la valeur des exportations de ce sous-ensemble, après les produits de la mer (65%) et devant la fibre de coton ( 6% Avec un peu oins de 65 000 tonnes exportées en 2006, l’huile brute d’arachide totalise 3% de la valeur des exportations totales cette même année. D’importantes usines appartenant à l’État, à travers la SONACOS (Société nationale de Commercialisation des Oléagineux du Sénégal), étaient établies. La privatisation de cette société (trituration de graines d’arachides, production d’huiles et de tourteaux) a donné naissance à SUNEOR qui aurait traité, en 2007, environ 150 000 tonnes d’arachides pour la production d’huile brute d’arachide, exportée dans sa presque totalité.

L’entreprise intègre désormais e soufflage de bouteilles en PET dans son usine de conditionnement d’huile d’arachide et importe de l’huile végétale brute – de soja ou de colza -, meilleur marché et la raffine pour le marché local. Les principaux producteurs sont en crise du fait de la levée de la protection sur les huiles végétales qui entraîne une importation massive représentant du marché actuel. Les fruits et légumes frais et transformés sont au 13ème rang des exportations nationales avec 1 de la valeur de celles-ci en 2004. Le Sénégal maîtrise la totalité de la filière de la tomate pour une transformation locale. Sel industries produisent du