Gestion de la formation – communauté de pratique
TRAVAIL NOTÉ 2 Les communautés de pratique Dans le cadre du cours : Gestion de la formation ADM 2010 TÉLUQ Question 1 : Création de la communauté de pratique Point de vue et expli or20 Créer une commun é existant est une bon aspects à prendre en se fasse adéquateme pa d’un groupe déj? , il y a certains que l’implantation En effet, ignorer complètement les groupes déjà existants au sein d’une organisation serait une double erreur : d’abord, les salariés/collaborateurs pourraient s’en trouver contrariés et considérer cette action comme un manque de reconnaissance nvers leur engagement, ensuite un nouveau système de partage des connaissances a tout intérêt à s’appuyer sur les processus déjà existants, qui ne pourront rendre le système de partage final plus qu’efficace, d’autant plus que le groupe déjà instauré possède des bases solides pouvant assurer l’efficacité et la cohérence de la nouvelle communauté. C’est pourquoi il est important de respecter les communautés existantes, et éviter d’instaurer des systèmes de partage des connaissances depuis zéro, en ignorant les communautés de pratique déjà existantes (Six, 2003). Il faut cependant éviter que les communautés de résistances l’une après l’autre.
De plus, il est important de tenir compte du fait que ce ne sont pas tous les individus qui possèdent les mêmes centres d’intérêts. Ainsi, il ne faut pas chercher à « implanter/immerger » ces derniers à la communauté de pratique déjà existante, mais bien à chercher à créer des communautés de pratique couvrant l’ensemble des centres d’intérêts profitables pour l’organisation. Selon cette vision, il serait bien de maintenir l’idée des sous groupes sur les thèmes correspondant aux différents domaines ‘expertise des membres ayant pour objectif de permettre une plus grande collaboration des membres exclus volontaires pour les activités de la communauté (cas pratique).
Dans un même ordre d’idées, il est évident que si la personne à intégrer n’a aucun intérêt pour ce qui est discuté et traité sera plutôt une nuisance, un poids à porter pour la communauté et ses membre, d’autant plus que sa capacité à mieux contribuer à l’équipe et ? collaborer sera faible. D’autant plus qu’il est difficile d’intégrer de nouveaux membres à une équipe, lorsque ceux qui composent ette dernière ont déjà été en communication/interaction, ont déjà travaillé ensemble. En effet, dans une communauté de pratique se développent un langage commun pour le domaine d’expertise, un sentiment d’appartenance à un groupe précis ainsi qu’un renforcement de la cohésion des collaborateurs (Davel & Tremblay, 2011).
Ainsi, pour des individus externes à ce contexte initial, il peut s’avérer ardu et malaisé d’avoir à s’insérer à un groupe où les membres se connaissent tous et ont l’habitude de se rencontrer et de travailler ensemble r OF les membres se connaissent tous et ont l’habitude de se encontrer et de travailler ensemble régulièrement. Dans le cas où de nouveaux membres seront joints à la communauté de pratique déjà existante, il faudra s’assurer de déployer des efforts pour rejoindre les membres qui ont une expertise pointue afin qu’ils aient fimpression de retirer autant de bénéfices que ceux qui ont une expertise moindre (cas pratique).
Question 2 : Présentation : qu’est ce qu’une communauté de pratique Définition de communauté de pratique Les experts chez Desjardins Sécurité financière – commerce électronique constituent une partie de influente de la réussite de ‘entreprise, ainsi qu’une compétence collective importante. Dans cette optique, il est favorable de développer une communauté de pratique; en vue de favoriser la capacité de l’entreprise ? optimiser ses processus de gestion des connaissances, de l’aider à utiliser davantage les connaissances de ses individus et de générer de l’innovation et de la créativité. Une communauté de pratique est un groupe de professionnels, de taille variable, qui partagent des connaissances, travaillent ensemble, créent des pratiques communes, enrichissent des savoir-faire dans un domaine d’intérêt commun.
Ces personnes se lient entre elles de manière informelle et sont unis dans l’action et dans la signification que cette action a, pour eux- mêmes ou encore pour une collectivité plus large (Davel & Tremblay, 2011). De plus, ses membres ne travaillent pas nécessairement ensemble à tous les jours, mais ils se rencontrent dans le cadre de la communauté, car ils trouvent une valeur ajoutée à leurs inte se rencontrent dans le cadre de la communauté, car ils trouvent une valeur ajoutée à leurs interactions. Notamment, ces personnes sont amenées à échanger de l’information, des points e vue et des conseils, solutionner des problèmes rencontrés dans leur pratique, approfondir des connaissances, réaliser un livrable commun et apprendre collectivement.
Les principaux éléments qui façonnent une communauté de pratique sont le partage d’intérêt ou de préoccupations, l’interaction constante entre les membres du groupe et le partage de connaissances menant à des apprentissages (Davel & Tremblay, 2011). L’essence même du concept repose sur le sentiment d’appartenance des membres, l’esprit de collaboration et l’apprentissage collectif qui en résulte. Une communauté de pratique est généralement créée de façon nformelle et est issue du caractère volontaire de la participation de ses membres. Toutefois, dans certaines situations, il se peut que la création d’une communauté de pratique soit provoquée, tel qu’a été le cas pour la création de la communauté d’experts dans le commerce électronique en 2001.
En effet, il s’agit l? d’une communauté structurée, pour laquelle l’affiliation s’est faite pas les suggestions des gestionnaires/parrains : «les experts ont été sélectionnés en fonction de leur leadership dans leur communauté respective, en fonction de leur expertise, de leur ecteur ou département et en fonction de leur crédibilité », ayant pour finalité de faire intervenir les membres entre eux afin qu’ils contribuent à assurer la performance organisationnelle (Davel & Tremblay, 2011). Objectifs généraux La communauté de pratique performance organisationnelle (Davel & Tremblay, 2011). La communauté de pratique permet de structurer formellement le capital connaissance tacite (inné ou acquises) des indlvidus dans un secteur de l’organisation, tout en étant en lien avec ses orientations stratégiques et ses besoins d’innovation et d’amélioration de compétitivité.
Cette situation d’échange vise à revisiter et à innover dans les pratiques courantes au sein de l’entreprise de façon à développer de nouvelles façons de faire, et ce, par la résolution de problèmes commune (Davel & Tremblay, 2011). De plus, elle s’avère une méthode qui aide à faire face à la rapidité du changement, qui peut mener au succès, et elle peut prendre en charge la responsabillté du développement et le partage de connaissances. Les relations au sein de la communauté sont fondées sur la réciprocité, la confiance et l’ouverture. À cet effet, les membres ont la capacité e gérer les dissensions et de les rendre productives.
Ainsi, par cette collaboration mutuelle, la pratique au contact des autres est améliorée, les compétences professionnelles des individus se voient augmentées et favorisées et des outils communs sont mis en application. Autrement dit, la communauté de pratique poursuit comme objectif général une mobilisation des divers savoirs/savoir-faire des intervenants d’une organisation, par leur engagement mutuel, et la consolidation d’une dynamique d’apprentissage, d’échange, d’entraide et d’innovation entre les membres la composant, ermettant de renforcer leurs structures cognitives et menant ? la transformation des pratiques (Bouchard, 2012) PAGF s OF structures cognitives et menant à la transformation des pratiques (Bouchard, 2012).
Objectifs particuliers à Desjardins Sécurité financière (commerce électronique) L’un des objectifs particuliers à la mise sur pied d’une communauté de pratique chez Desjardins Sécurité financière (commerce électronique) serait d’abord de développer et de renforcer la dynamique de partage des connaissances, des outils et des pratiques sur la question de l’acquisition d’une expertise ans le domaine du commerce électronique et Putilisation d’internet, répondant non seulement à l’objectif organisationnel étant de soutenir le développement et le maintien d’affaire des réseaux, mais aussi à celui du CEFRIO : favoriser l’intégration et l’utilisation des technologies de l’information par les organisations, l’un de ses principaux champs daction étant de favoriser la gestion des connaissances.
Un autre objectif spécifique à l’insertion d’une communauté de pratique dans cette organisation serait de promouvoir la normalisation, la co-construction et la diffusion des savoirs, des utils, des stratégies ainsi que des bonnes pratiques en rapport ? l’utilisation des technologies du commerce électronique, ce qui va de pair avec Hénoncé de la mssion de communauté de pratique (de 2002) : créer un réseau d’échange et de partage des connaissances continus entre les membres par futilisation des technologies de l’information et de différents modes de communication favorisant le travail « collaboratif devant mener à l’avancement des connaissances personnelles et collectives. Enfin, cette communauté de pratique veillerait à instaurer un accompa ersonnelles et collectives. accompagnement par les pairs dans le processus de changement organisationnel ainsi qu’à promouvoir l’innovation et l’expérimentation de nouvelles pratiques portant sur l’utilisation dinternet et des technologies de finformation.
Comme l’indique Gaëtan Lemay : « la communauté de pratique représentait une façon de faire qui impliquerait tous les experts travaillant dans le domaine du commerce électronique tout en tenant compte des intérêts de chacun » et comme il est énoncé dans le texte de référence : « les membres trouvent une valeur ajoutée à la ommunauté de pratique qui offre une occasion d’échange entre les pairs pour communiquer en matière de développement, d’acquisition de nouvelles compétences en commerce électronique et de transfert des meilleures pratiques dans le domaine Principes clés Trois principes clés définissent la communauté de pratique, soit une entreprise conjointe, un engagement mutuel des membres et un répertoire partagé (Davel & Tremblay, 2011). En ce qui concerne Paspect « entreprise conjointe pour une communauté de pratlque créée chez Desjardins Securité financière (commerce électronique), l’impact stratégique majeur st l’acquisition et le perfectionnement de pratiques tacites dans le domaine électronique et l’utilisation d’internet, permettant à l’entreprise de maintenir sa compétitivité, tout en s’assurant d’augmenter la productivité et l’efficience de la compagnie.
La communauté de pratique est pertinente dans le présent cas, puisqu’elle permet aux membres qui la forment de consta 7 OF dans le présent cas, puisqu’elle permet aux membres qui la forment de constamment revoir les principes moteurs liés au commerce électronique : d’innover. Ainsi, dans un environnement qui est en constante évolution, il est important de s’assurer e ne pas stigmatiser les pratiques; cela permet de ne pas compromettre la capacité de forganisation à réagir efficacement aux aléas de l’environnement. Non seulement les experts, mais aussi toutes les personnes engagées, de près ou de loin, dans le commerce électronique représentent la source d’identité principale.
Ce principe met donc l’accent sur la valeur qu’offre la communauté de pratique. Pour ce qui est de l’aspect « engagement mutuel », les participants clés de la communauté de pratique sont les experts, l’animatrice, la coach-animatrice, le parrain, ainsi que le conseiller n ressources humaines. pour ce principe, les principaux protagonistes devront eux-mêmes déterminer le type de leadership à adopter, les pratiques/rituels praticables, le rythme des interactions, etc. Ce principe aborde donc la question de la participation et de ses niveaux. Les communautés « vivantes » ont un coordinateur responsable de l’organisation des événements et de la liaison entre les membres de la communauté.
De plus, au niveau organisationnel, il faut s’assurer que les gens ont le temps et les encouragements afin de participer à la communauté de ratique (Paré & Francoeur). Enfin, concernant l’aspect « répertoire partagé il s’agit davantage des informations aillant trait à la pratique, c’est-à-dire de déterminer quelles perspectives intérieures il faudra travailler (connaissances, personn 8 OF c’est-à-dire de déterminer quelles perspectives intérieures il faudra travailler (connaissances, personnes clés, individus nécessitant de nouvelles connaissances, documentation, etc. ) afin d’arriver à une communauté de pratique efficiente. Ainsi, le design d’une communauté ne doit pas être structurant mais plutôt facilitant.
Le but premier dans le design d’une communauté de pratique est d’attirer des membres potentiels pour qu’après le début des travaux d’autres membres puissent être introduits au sein du groupe central (Paré & Francoeur). Phases de développement Selon Wenger et al. Il y a cinq phases de développement d’une communauté de pratique, soit la phase de potentiel, la phase d’unification, la phase de maturation, la phase « momentum » et finalement la phase de transformation. Pour la phase 1, soit celle de la potentialité, il s’agit d’élaborer une première définition de la Cop : son domaine, sa communauté qui, quoi, sa valeur, les rôles), la pratique en cause. Il s’agit du moment où l’on détermine la forme préliminaire de la communauté : envergure, sujets, structure, rôles, processus de partage, liste des membres, etc.
C’est aussi à cette phase que l’on identifie les besoins communs de connaissances, que l’on déterminer les premières intentions : aide, pratiques exemplaires, intendance, gestion des connaissances, innovation. À cette étape, la communauté doit interviewer et recruter les premiers membres, repérer les personnes qui font déjà partie d’une ommunauté ou d’un groupe échange et identifier le coordonnateur et les leaders potentiels (Giguère, 2012). Pour la phase 2, soit celle de l’unific PAGF OF Pour la phase 2, soit celle de l’unification, il s’agit de cerner les principaux enjeux du domaine et d’établir la valeur de Péchange pour le domaine. C’est à cette étape que les connaissances ? partager sur la pratique sont ciblées.
Aussi, c’est à ce moment que commencent à se tisser des liens très étroits entre les membres du noyau (il s’agit d’un stade crucial pour la synergie et l’engagement mutuel des membres), que se développe la onfiance et que se resserrent les liens de la communauté, tout en permettant de stimuler le réseautage. Cette phase vise en quelque sorte à créer de la valeur, à acquérir une légitimité (Giguère, 2012). pour la phase 3, soit celle de la maturation, il s’agit du moment où la communauté doit toujours rester à la fine pointe des éléments de l’environnement dans lequel elle évolue et de s’intéresser aux nouveaux problèmes afin de ne pas tomber dans la stigmatisation et la bureaucratisation.
C’est à ce moment que les membres de la communauté découvrent leurs failles en atière de connaissances et peuvent redéfinir ou réorienter le cœur de leur pratique (Davel & Tremblay, 2011 Il importe donc ? cette étape, de mesurer et gérer la création de valeur, de gérer le système de connaissances, d’assurer la collecte des anecdotes, de documenter, de distribuer et de diffuser les connaissances, doffrir du soutien à la communauté d’accorder du temps pour participer, pour voyager pour rencontrer les membres et prendre part aux événements et finalement de développer le modèle de financement de la communauté (Giguère, 2012). Pour la