Voltaire

Commentaire : Candide ( extrait du chapitre 18 ) Candide est un roman, un récit philosophique écrit par Voltaire et paru en 1759. Cette œuvre de Voltaire fait partie des textes ayant suscités le plus de débat lors du siècle des Lumières (parmi Montesquieu, Diderot, d’Alembert… ) malgré le fait qu’il ait été publié sous l’anonymat. Ce siècle des Lumières débuta la mort de Louis XIV en 1715 et s’acheva en environ 1800, avec les premières manifestations du Romantisme.

Candide nous conte les aventures et mésaventures d’un voyageur philosophe affrontant la guerre, les caprices de la Nature, les déceptions moureuses et le coté crapuleux de ses semblables. Cet extrait est dédié au voyage de l’Eldorado. Tout d’ est qualifié d’utopie. Voltaire face aux insti Swtp not page et Cacambo au pays s en quoi cet extrait s la dénonciation de L’écrivain nous dresse un monde idéalement imaginé, un monde qui ne tient pas compte de la réalité. Cet idéal est accentué par la création d’un roi poli, ne se sentant nullement supérieur aux autres.

En effet, l’utilisation d’un lexique familier comme « saute au cou démontre un roi comme tout le monde, un bonhomme sympa, accessible. De plus, l’an Sv. ‘ipe to l’antithèse entre les usages et les cérémonies et l’énumération faite par Cacambo (qui dénoncent sa naiVeté) , « on se jetait genoux ou … la poussière de la salle D, montrent également un roi familier avec ses sujets et dont les cérémonies sont supprimées pour laisser place à de simples usages. L’une des coutumes présente dans ce texte est l’emploi de « Sa Majesté », répété cinq fois dans cet extrait.

Le fait de désigner le roi en ne donnant aucune identité montre également qu’il s’agit d’une fiction et donc d’une utopie. Ainsi, Voltaire émontre que la société essaie de faire croire que l’Homme est naturellement bon. La façon dont est décrit le décor exprime aussi l’utopie. En effet, le décor est majestueux. Il s’agit donc du thème du merveilleux. Ceci est démontré par la répétition du radical mille (nombre hyperbolique), « mille, millième Tout comme l’association de l’exagération et du pluriel, « grandes places, marchés accentue la folie des grandeurs de ce pays magique.

Cette grandeur est également soulignée par l’utilisation d’indications chiffrées comme « galeries de 2 milles pas, vingt belles filles,… De plus, le hamp lexical du bijoux, « ornés, pierreries, pavés montre aussi un monde entièrement dans l’excès, qui en fait toujours plus pour paraître unique. Cette recherche d’être exceptionnel est évoqué par l’utilisation de la négation 2 OF s paraitre unique. Cette recherche d’être exceptionnel est évoqué par l’utilisation de la négation, « on lui dit que non, on ne plaidait pas Il s’agit alors d’une ville parfaite (pas de parlement, pas de prison).

L’Eldorado a donc les apparences d’une monarchie libérale. Ainsi, Voltaire exprime la confiance que se font les hommes entre eux (idéal des Lumières). Enfin, l’action exprimée dans ce passage dénonce également une utopie. En effet, tous les aspects de l’organisation d’une ville y sont vus. On y parle de politique avec « cour de justice, le parlement, prison,… d’institutions comme « le palais des sciences, instruments de mathématiques et de physiques De plus, le champ lexical de l’étonnement avec « le surprit, étonnait », et la litote évoquée à la fin de l’extrait, « de tous ce qui… as ce qui l’étonna le moins » montre un monde à l’inverse de la période à laquelle ce texte a été écrit, et donc, un univers entièrement imaginé. On remarque que le seul personnage paraissant stupéfait de cette organisation n’est autre que Candide, un ancien noble. Ceci renvoie aussi au siècle des Philosophes car, les personnes les plus récalcitrantes à cet élan révolutionnaire, en plus de la majorité des membres du clergé, sont les nobles.

Après cette étude, nous allons voir maintenant la façon dont Voltaire dénonce les institutions européennes et plus sp 3 OF s allons voir maintenant la façon dont Voltaire dénonce les institutions européennes et plus spécialement françaises. L’utopie de Voltaire n’est pas une utopie. En effet, il s’agit ‘une critique du réel. Tout d’abord, on remarque un monde d’abondance. Celui-ci est exprimé par l’utilisation de clichés comme « fontaines d’eau pure, d’eau rose, de liqueurs de canne de sucre », qui donnent une surcharge au monde. Le champ lexical de la richesse, « tissu de duvet de colibri,… ouligne également cela. Or, la richesse n’est pas à l’origine du bonheur des hommes, ni ne les rend mauvais, contrairement au peuple de ce siècle (comme l’exprime Victor Hugo dans les Misérables avec la famille belliqueuse des Thénardier). Ensuite, on évoque un monde inversé. Cette opposition a réalité est démontrée par la féminisation des métiers, et particulièrement dans la garde royale. En effet, l’Eldorado a comme officiers des hommes, « grands officiers mais également des femmes, « grandes officières, vingt belles filles de la garde ».

Ceci n’est pas mal vu, au contraire, les femmes ont de hauts postes. Ily a donc égalité entre les deux sexes (idéal des Lumières). La dénonciation du ridicules des rites, « jeter genoux,… , lécher la poussière », est exprimée par la péjoration. Ceci nous donne l’impression que le roi se place toujours au- dessus de ses suets. Il y OF S dessus de ses sujets. Il y a donc une attitude de soumission et d’humiliation. Ce rapport protocolaire au roi révèle le fanatisme de la justice royale.