Vertu de l’oubli
Est-il donc on d’oublier certains passages de sa vie pour la réalisation de soi ou à trop vouloir oublier, ne risquons-nous pas de perdre notre identité ? Pour répondre à ces questions, dans un premier temps les avantages de l’oubli seront mis en avant mais dans un second temps, les dangers de l’oubli nous pousseront à relativiser nos propos mais dans une dernière partie, nous verrons qu’une grande vertu de l’oubli est de nous permettre de pouvoir réapprendre.
L’oubli n’est pas forcément le contraire de la mémoire. Ce n’est plus à vrai dire la perte de souvenir mais la sélection du souvenir, surtout des souvenirs agréables. AI y a donc ans ce cas l’oubli par refoulement qui nous empêche tout rappel que ce soit de manière temporaire ou définitive propos de tous les incidents qui nous semblent sombres. L’oubli est alors s Vertu de l’oubli premier boy hippie empâta 23, 2011 | 14 pages du souvenir, surtout des souvenirs agréables.
Il y a donc swaps toi vie nées page sélectif : « La mémoire n’est pas une hotte, il ne s’agit pas de la bourrer ou de la remplir mais de faire le triage de ce qu’on y met » (L. Dague). L’oubli évacue ce qui dérange pour ne garder que l’agréable. AI ha une sorte de garde vue dans notre psychisme à chaque fois qu’un événement eut s’installer dans notre mémoire. S’il est totalement inutile et risque d’encombrer la mémoire, il est « volontairement oublié » par notre esprit.
S’il est agréable, il peut être conservé mais si c’est le critère « dérangeant » qua est examiné, il y a plusieurs cas. La morale et le moi peuvent refouler les événements indésirables dans notre inconscient. Sinon dans le cas contraire, en voulant à tout prix oublier mais en vain, je n’arrive pas à faire disparaître ma culpabilité, impossible de s’en débarrasser alors je risque de développer des maladies mentales telles que les versés ou faire des dépressions à cause de cet état de culpabilité, de profonde nostalgie dans lequel je suis plongé.
Exemple du roi dévia après son adultère avec abat- schéma (raconté dans 1 assume 11) et les conséquences qui suivent (Psaumes 32 :3,4) L’oubli est donc important et vertueux car il nous aide à quelque part vivre en bonne santé en chassant tout ce qui pourrait nous perturber psychologiquement, mentalement. En premier lieu, l’oubli est insupportable car on attend impatiemment de notre mémoire qu’elle nous donne ce mot, cette expression ou ce renseignement qu’on cherche.
Mais il faut croire que cet efface Yonne ce mot, cette expression ou ce renseignement qu’on cherche. Mais il faut croire que cet effacement de certaines informations est plus que salutaire pour l’homme. Au cours de notre existence, nous recueillons des milliers d’informations et notre mémoire stocke celles que nous sommes régulièrement conduits à utiliser. En les utilisant fréquemment, elle peut nous les restituer facilement. Selon toutes les études faites sur le sujet, la mémoire à court terme retient l’information seulement quelques heures.
Pour qu’elle s’inscrive dans le long terme il faut donc cette utilisation périodique et nécessaire. En ne l’utilisant pas, l’information ne rejoint plus notre champ de conscience si nous la sollicitons un de ces jours. Et c’est là notre bonheur. Imaginons un seul moment notre état si on pouvait retenir toutes les informations que nous recevons. On serait complètement surchargés d’informations inutiles. Notre tête serait à la limite de l’implosion à cause du bouillonnement de la multitude de renseignements qu’on aurait.
Exemple des gens qui retiennent tous ce qu’ils voient : les hypertrophiques. L’effacement des informations est donc pure bénédiction de la nature, comme fonction normale et souhaitable de la mémoire. Mais l’oubli, ou la mémoire sélective, est encore plus vertueux dans les groupes sociaux. En rapprochant mémoire et collectif, albanais se propose d’abord de démontrer que tout groupe organisé crée une mémoire qui lui est propre.
Il poursuit sa réflexion en démode que tout groupe organisé crée une mémoire qui lui est propre. Il poursuit sa réflexion en démontrant que la mémoire individuelle s’appuie sur des cadres issus du milieu social dont fait partie l’individu. Ces cadres ont été construite par la culture commune : le passé est repensé et compris grâce à des éléments qui servent de repères et qui ont d’origine sociale. Nous recherchons alors les souvenirs dont nous avons besoin dans l’action présente qui pourront éclairer notre réalité.
La réactualisions du passé par l’action présente constitue le propre de la mémoire collective selon rouer Bastiat qui dans Mémoire collective et sociologie du Bricolage (1970) montre à travers l’étude de l’adaptation des cultures noires du Nouveau Monde que pour les membres du groupe se rappeler les origines notamment c’est reconstruire le sens de leur actions en plein affrontement culturel. Ces pour cela que se produisent les oublis : les souvenirs qui ne trouvent plus de ignifugation dans le présent sont effacés. Paul recourir avance même l’idée du devoir d’oubli de nos obligations vis-à-vis du passé.
Oublier, c’est sélectionner ce qui nous est utile, adéquat et nous permet dans ce sens d’appartenir à un groupe dont les cadres sociaux nous correspondent et peut alors permettre l’affirmation de soi en retenant le passé qui est jugé bon de retenir et qui nous permet de vivre normalement notre réalité présente. Mais, dans certains cadres, attribuer à l’oubli quelque vertu est pure folie comme d présente. Est pure folie comme dans histoire. Avec une histoire hargne comme celle de l’humanité, il est difficile de se souvenir de tout et parfois il est même étonnant qu’on cherche à oublier certains passages.
Mais dans d’autres situations il est important de ne pas faire l’autruche. Les guerres notamment sont trop importantes sur le plan humain, économique aussi pour qu’on puisse les passer sous silence. L’oubli, ce serait nier un passé qu’on ne saurait oublier. On ferait fausse route. Au contraire, il faudrait utiliser les événements noirs du passé pour construire un présent plus clair, plus joyeux. Au lendemain de chaque guerre furent créées des organisations chargées e ne plus revivre le massacre qualifié de boucherie humaine que l’humanité a vécue en à peine AI années.
Ce sont plus de 10 millions de personnes qui moururent lors de la guerre 1914-1918 et celle de 1939-1945 fit plus de 60 millions de victimes. La SUD fut créée pour rétablir la paix de façon durable dans le monde même si elle fut vite caduque et remplacée par ‘ON en 1945 qui dès lors a pour but de maintenir la paix dans le monde tant bien que mal. Et c’est de ces événements assez sombres de l’Histoire que se font les mémoires collectives, s’appuyant sur une vision personnelle des événements vécus.
Toutefois, les mémoires collectives ne sauraient être confondues avec celles que l’historien cherche à reconstituer et qui peuvent être qua être confondues avec celles que l’historien cherche reconstituer et qui peuvent être qualifiées de « mémoires historiques ». Ces dernières ont ‘objet d’un travail scientifique qui cherche à découvrir les grandes périodes marquant la vie des sociétés et leurs mutations. Les mémoires collectives, au contraire, sont faites de mémoires individuelles et de leurs relations, elles ne se constituent pas à partir de l’histoire apprise, mais à partir des expériences vécues.
C’est là que s’enflamme le débat de l’oubli. Vis-à-vis du passé, des attitudes contradictoires s’opposèrent : les uns cherchant à oublier et à faire oublier les échecs et les humiliations (France et la guerre contre l’allemande en 1870 => on en parle peu), les autres cherchant à lutter contre cette tendance à l’oubli en faisant de la mémoire un devoir (France et les GONG on en parle beaucoup =; victoires et donc légitime de ne pas oublier =; Tombe du soldat inconnu au deuxième anniversaire de l’armistice du 11 novembre 1918).
La commémoration devient alors indispensable pour la construction du peuple, e l’identité nationale, c’est pourquoi qu’en fonction de l’orientation politique que veulent donner les pays à leur histoire, les responsables de l’éducation s’opposent, chacun critiquant les autres de transmettre une mémoire contestable des événements de a guerre. Les querelles de mémoires plantent également le problème de l’oubli car elle peut être influencée par une vision des choses d’une époque qui don vision des choses d’une époque qui donne un jugement particulier sur tel ou tel événement.
Au lendemain d’une guerre, les groupes belligérants sont portés à interpréter es faits et leurs actions dans un sens favorable à leur cause et à dénoncer les comportements des groupes adverses. C’est pourquoi pendant et même longtemps après les guerres de libération postillonner, l’opinion publique tout comme l’histoire dut choisir entre deux mémoires de colonisation, l’une qui en soulignait les aspects positifs et la version opposée qui en rappelait les inégalités et les violences.
Dans ces débats, l’historien qui se doit d’éclairer la population ne doit rien oublier s’il ne veut pas qu’on le qualifie d’historien partial. Quand bien même l’historien gagerait des vérités historiques sur les bons comme les mauvais côtés de l’histoire, le débat n’en serait que plus ravivé. On la vu en France avec la loi établira du 21 mai 2001.
La députée guyanais christiania établira dont la loi porte le nom a lutté pour qu’on puisse inscrire dans la juridiction que l’esclavage fut une période noire de l’histoire de France, qualifiant officiellement la traite et l’esclavage comme crimes contre l’humanité et a conduit même à des débats pour poursuivre un personnage mort depuis 1821, napoléonien abondante afin de le condamner poste-morte pour crime contre l’humanité à cause de sa décision de établir l’esclavage en 1802 sous le Consulat.
Ces conflits l’humanité à cause de sa décision de rétablir l’esclavage en 1802 sous le Consulat. Ces conflits symboliques à propos du devoir de mémoire ou du devoir d’oubli ont une dimension affective car c’est le ressassèrent de souvenirs douloureux vécues ou de fiertés historiques mais aussi ont des significations et des conséquences politiques car ces combats participent à la construction des identités, notamment les identités culturelles et influencent aussi les productions et les politiques culturelles en ce qui concerne l’enseignement de l’histoire.
L’oubli peut être symptôme d’une maladie et dans le cas des maladies enrégimenterais, il est difficile d’entrevoir quelque vertu que ce soit pour le patient, pour la famille ou la société. Ces maladies bouleversent le quotidien de milliers de personnes à cause d’une seul problème : l’oubli. Pour continuer, nous prendrons le cas de la maladie d’lasseriez. C’est devenu un problème majeur de société.
Pour quelque 800 000 patients actuellement atteints de la maladie d’lasseriez en France, c’est plus de 2 millions de personnes qui sont concernées si l’on prend en compte la cellule familiale. Dans près de 70 p. 00 des cas, c’est en effet la famille qui prend en charge elle-même la personne malade et lui permet ainsi de rester vivre à domicile. Cela pose des problèmes considérables en termes de prise en charge et un énorme défi de santé publique.
L’évolution de la maladie se traduisant par des pertes inexorables et majeures dans tous les d L’évolution de la maladie se traduisant par des pertes inexorables et majeures dans tous les domaines (mémoire, apprentissage, locomotion, propreté, apraxie, langage), l’entourage du malade et le personnel soignant sont sollicités souvent au-delà de leur capacité de impression, de patience et de moyens (car il faut pouvoir trouver des solutions pour contrer les effets de la maladie qui sont multiples : le patient ne sait plus comment se baigner, il ne peut rester seul trop longtemps, même le simple fait de manger devait problématique pour lui.