Comment le narrateur oppose la vertu à l’amour ?

essay A

PROBLEMATIQUE : Comment le narrateur oppose-t-il la vertu ? l’amour ? PLAN I. Une tirade : argumentation indirecte 1. La dénonciation de la religion 2. Présence de libertinage Il. un duel opposant 1. La vertu, un chemi 2. Llamour, un chemi 1 Swip next page énibl Ill. L’importance de l’amour 1. Le bonheur passe forcément par l’amour 2. L’amour est suivi de souffrances ARGUMENTS armes ! » = métaphore de la guerre « vaincre, armes » il NE veut SURTOUT PAS avoir TORT ou qu’on le CONTREDISE. ? Laissez-moi » intention de donner son point de vue Utilisation de modalisateurs = peuvent », « peut-être « roirai « paraissent » dévoile son opinion subjectivement = libre penseur sûre de ces propos à la fin Conclu sur SON point de vue : la notion du bonheur repose sur la liberté de l’individu, le corps, les plaisirs, les « douceurs » et la conception chrétienne du bonheur liée à l’esprit, à la vertu. Il lui donne un exemple sur un constat = fait incontestable = argument d’autorité = « l’imagination fait trouver du plaisir… onduit à un terme heureux qu’on espère » et il demande à Tiberge « pourquoi traitez-vous de contradictoire et d’insensée » son amour pour Manon puisque c’est « une disposition emblable » ça devient un argument logique Encore une fois il n’a pas besoin de réponse, il sait très bien qu’il a raison. Il. Un duel opposant l’amour à la vertu 1. La vertu, un chemin pénible et Incertain « pouvez vous prétendre[… ] le bonheur de la vertu soit exempt de peines, de traverses et d’inquiétudes » Gradation de mot péjoratifs Champs lexical du malheur) montrant que la vertu n’est que souffrance.

Autant l’amour que la vertu doivent « supporter les peines avec cette question rhétorique « combien trouve t-on de déserteurs de la SEVERES vertu, et combien en trouverez vous PEU de ‘amour ? » Des Grieux accentue le fait qu’il y a peu de déserteurs de l’amour contrairement à la vertu qui est qualifiée avec un adjecti Il fait qu’il y a peu de déserteurs de l’amour contrairement à la vertu qui est qualifiée avec un adjectif défavorable « sévère soit que la vertu est un chemin douloureux et que beaucoup de personne l’évite.

Le Bonheur chrétien est « mêlé de mille peines » hyperbole. De plus, il est accentué aussi par la phrase «tissus de malheurs qu’on tend a la félicité » 1. 6 Antithèse malheur/ félicité = impossible. Insiste que le bonheur chrétien est inexistant. Conclut que «il n’y a point de PLUS MAUVAISE méthode pour dégoutter un cœur de l’amour = Superlatif la vertu qui décrit les douceurs et promet le bonheur 2.

L’amour, un chemin plaisant CL de l’amour « satisfactions, douceurs, charmants, cœUrs, plaisir… » Il affirme l’amour = passionnel. En effet, il impose qu’il « aime Manon » en utilisant une phrase affirmative et courte, malgré que c’est un amour difficile « entravée par les convenances sociales et la désapprobation familiale » dans une période difficile, malgré tout, il l’affirme son amour est bien plus fort que tout ça.

I emploi une antithèse, pour mettre en valeur le contraste du malheur et douceur. Sa «voie par où [il] marche est malheureuse ; mais l’espérance d’arriver à son terme y répand toujours de la douceur » en pensant à elle il ne connaît donc pas le malheur mais l’espoir de l’amour, il est donc heureux de souffrir par amour. « Il y a des amours paisibles et fortunés l’amour ne promet du moins que des satisfactions et des joies » l’éloge de l’amour. Contrairement à la vertu, l’amour est un chemin heureux.

Ill. L’importan l’amour. Contrairement à la vertu, l’amour est un chemin eureux. Il déclare que « le bonheur [qu’il] espère est proche ( bonheur de l’amour), l’autre est éloigné ( bonheur chrétien), le mien est de la nature des peines, c’est à dire SENSIBLE AU CORPS, et l’autre est d’une nature inconnu, qui n’est certaine QUE PAR LA FOI » Parallélisme pour accentuer la différence entre la vertu et l’amour. Le meilleur bonheur est d’après lui l’amour.

De plus il conclut fermement que notre félicité « consiste dans le plaisir » et il atteste aussi que « le cœur n’a pas besoin de se consulter longtemps pour sentir que, de tous les plaisirs, les lus doux ce sont ceux de l’amour » Insiste sur le fait que le bonheur passe forcément par l’amour. « la force de l’imagination » nous conduit au « plaisir » dans le mal et aussi à « un terme heureux » correspond à l’espérance du bonheur Il conclut en affirmant que « les délices de l’amour sont ici- bas nos plus parfaites félicités » soit qu’il n’y a pas de plus grand bonheur que l’amour. . L’amour est précédée ou suivie de souffrances CL de la souffrance Il aime Manon d’un amour si fort qu’il tient « au travers de mille douleurs à vivre heureux et tranquille auprès d’elle ». L’hyperbole « mille douleurs » souligne à quel point il tient à elle et serait prêt à tout même souffrir pour être avec elle. Ensuite il exagère encore me le souligne l’emploi de 4 OF de la phrase qu’il se «croirai TROP bien payé, par un moment passé avec elle, de TOUS les CHAGRINS [qu’il] essuie pour son amour pour Manon est extrêmement fort, il l’obtenir. ? serait prêt à endurer tous les malheurs du monde pour elle Pense et donne ordre d’établir que « les délices de l’amour sont suivies par d’éternelles peines[… l = accumulation qui montre qu’on souffre souvent par amour. Autant l’amour que la vertu doivent « supporter les peines » DEVELOPPEMENT Le XVIIIe siècle, plus connu sous le nom du siècle des Lumières, représente l’une des époques la plus importante autant par la diffusion du savoir que par la liberté de penser et d’expression.

De nombreux auteurs, tels que l’Abbé Prévost, participent activement à cette période grâce à leurs multiples œuvres instructives et plaisantes. Celui-ci est un romancier renommé mais aussi un homme d’Église. En effet dans l’une de ces œuvres les plus connues, Manon Lescaut, il nous conte l’histoire de Des Grieux qui tombe fou amoureux de Manon Lescaut. Cependant, cette relation est impossible à cause de la désapprobation familiale et d’autres difficultés. Dans cet extrait, Tiberge rend visite à son ami Des Grieux à la prison de Saint-Lazare.

Les deux amis discutent mais ils sont en désaccord, c’est alors que Des Grieux tente de défendre sa propre opinion et de convaincre Tiberge. Nous allons analyser comment le narrateur oppose la vertu ? l’amour et surtout comment il réussi à défendre son opinion. Nous étudierons, dans un premier temps l’argumentation indirecte qui est présente dans cette opinion. Nous étudierons, dans un premier temps ‘argumentation indirecte qui est présente dans cette tirade, ensuite le duel opposant la vertu à l’amour et enfin l’importance de l’amour dans cet extrait.

Tout d’abord, cet extrait est une longue tirade dans laquelle Abbé Prévost, à travers le personnage convainquant du chevalier Des Crieux, certifie son point de vue avec une argumentation indirectement de son œuvre. Ainsi, il dénonce la religion de manière assez flagrante et sans scrupule. L’emploie du champs lexical portant sur la religion tels que « sacrifice », « croix « ciel », « prédicateurs », « mystiques « confessez » met en évidence son accusation.

En effet, il crée sa propre conception de la religion en l’assimilant à une gradation de souffrances physiques « prison, croix, supplices, tortures des tyran Puis, ce culte est qualifié de façon pessimiste comme étant une « pratique triste et mortifiante par ailleurs, il s’adresse indirectement au religieux : « prédicateurs qui voulait me ramener à la vertu, dîtes moi qu’elle est indispensablement nécessaire, mais ne me déguisez pas qu’elle est sévère et pénible Effectivement, grâce cette phrase, il affirme que lui mentir ne sert à rien puisqu’il ne changera pas d’avis à ce sujet.

Enfin, la comparaison des pensées des mystiques à « ce qui tourmente le corps est un bonheur pour l’âme » accentue le fait que c’est « un paradoxe insoutenable» soit que la foi religieuse est Insensée. Aussi, la présence d’un personnage libertin, Des Grieux, qui remet en cause les dogmes établis et qui agit comme un libre pense libertin, Des Grieux, qui remet en cause les dogmes établis et qui agit comme un libre penseur montre l’argumentation se trouvant dans cette tirade. Notamment l’utilisation de phrases courtes et affirmatives qui montre amplement son points de vue.

Par exemple, les mot qualifiant l’amour sont mélioratifs lors que ce pour la vertu sont péjoratifs et la phrase « Laissez- moi raisonner à mon tour » montre son intention de donner son opinion. D’ailleurs « il défie » qu’on se fasse une autre idée de ce qu’il veux prouver, aussi avec la métaphore de la guerre «Tlberge [… lde vaincre [ … l vos armes ! » on voit qu’il ne veut en aucun cas avoir tort ou même qu’on le contredise. Mais encore, l’utilisation de modalisateurs dévoile sa manière de penser subjectivement.

Cest le cas de « peuvent « peut-être », « croirai » et « paraissent » qui caractérise un personnage sûre de ces propos. Pour finir, la conclusion est faite sur son point de vue qui est que la notion du bonheur repose sur la liberté de l’individu, le corps, les plaisirs, les « douceurs » et la conception chrétienne du bonheur est liée à l’esprit, à la vertu. Nous venons d’étudier en quoi la dénonciation de la religion et le libertinage,dans cet extrait, présente une argumentation indirecte sous forme de tirade. Voyons donc désormais sur quel opposition repose cette argumentation.

En effet, cette tirade montre un duel opposant deux chemins bien distinctes tels que la vertu et l’amour. Si bien que l’auteur rrive à nous fait deviner ses préférences. En premier lieu, la vertu désigné comme un chemin très pénibles et fait deviner ses préférences. pénibles et incertains. Comme le démontre la gradation de mots péjoratifs appartenant au champs lexical du malheur « pouvez vous prétendre[… ] le bonheur de la vertu soit exempt de peines, de traverses et d’inquiétudes », la vertu n’est faite que de souffrances.

Grâce à la question rhétorique « Combien trouve t- on de déserteurs de la sévères vertu, et combien en trouverez vous peu de l’amour ? » Des Crieux accentue le fait qu’il y a peu e déserteurs de l’amour contrairement à la vertu qui est qualifiée avec un adjectif défavorable « sévère Par conséquent, la vertu est un chemin douloureux et beaucoup de personne l’évite. De plus, l’antithèse entre le malheur et la félicité «tissus de malheurs qu’on tend a la félicité » ainsi que l’hyperbole « mêlé de mille peines » associé au bonheur chrétien insiste sur le fait que celui-ci est inexistant.

En somme, l’emploie du superlatif il n’y a point de plus mauvaise méthode pour dégoutter un cœur de l’amour » que la vertu qui décrit les douceurs et promet le onheur, nous confirme que la vertu n’est pas un chemin ? suivre. Tandis que l’amour, lui, est comparé à un chemin plaisant. L’emploie du champs lexical de l’amour comme « satisfactions « douceurs « charmants « cœurs » et « plaisir » met en évidence l’affirmation de son amour passionnel.

En effet, il impose qu’il « aime Manon » en utilisant une phrase affirmative et courte, même si c’est un amour difficile « entravée par les convenances sociales et la désapprobation familiale » dans u amour difficile « entravée par les convenances sociales et la désapprobation familiale » dans une période difficile, malgré out, il souligne que son amour est bien plus fort que tout ça. Il se sert d’une antithèse, pour accentuer le contraste du malheur et de la douceur ,la « ‘Oie par où [Il] marche est malheureuse; douceur h.

Entre autre, en pensant à elle il ne connaît donc pas le malheur mais l’espoir de l’amour, c’est pourquoi il est heureux de souffrir par amour. L’éloge de l’amour « Ily a des amours paisibles et fortunés l’amour ne promet du moins que des satisfactions et des joies » prouve que contrairement à la vertu, l’amour est un chemin heureux. Il ne s’agit pas seulement d’un duel opposant la vertu religieuse ? l’amour passionnel, mais il y a aussi la mise en évidence de l’amour par les notions de bonheur et de souffrance qui sont inévitables.

La tirade de Des Crieux est pour l’auteur l’occasion de souligner l’importance de l’amour en ce qui concerne le bonheur mais aussi au sujet des souffrances qu’on endure infailliblement. Effectivement le bonheur ,pour qu’il puisse exister, passe forcément par le concept de l’amour. L’auteur déclare que « le bonheur [qu’il] espère est proche [… l est de la nature des peines, c’est à dire sensible au corps » soit le bonheur de l’amour « l’autre st éloigné et l’autre est d’une nature inconnu, qui n’est certaine que par la foi » soit le bonheur chrétien.

C’est alors qu’on s’aperçoit que ce parallélisme accentue la différence entre la vertu et l’a chrétien. C’est alors qu’on s’aperçoit que ce parallélisme accentue la différence entre la vertu et l’amour et que le meilleur bonheur est d’après lui celui de l’amour. Mais encore, il conclut fermement que notre félicité « consiste dans le plaisir » et il atteste aussi que « le cœur n’a pas besoin de se consulter longtemps pour sentir que, de tous les plaisirs, les plus doux ce sont ceux de l’amour Cest ainsi qu’il insiste sur le fait que le bonheur passe forcément par l’amour.

Puis, l’espérance du bonheur est désigné par « la force de l’imagination » qui nous conduit au « plaisir » dans le mal et aussi à « un terme heureux Enfin, il conclut en affirmant que « les délices de l’amour sont ici-bas nos plus parfaites félicités » soit plus précisément qu’il ny a pas de plus grand Toute fois, l’amour est souvent voire toujours précédé ou suivie d’éternelles souffrances qui compromettent notre bonheur. Le champs lexical de la souffrance tels que « peines « tortures ? chagrins », « triste » et « supplice » accentue le fait que l’on peut souffrir autant physiquement que moralement.

Des Grieux aime Manon d’un amour si fort qu’il tient « au travers de mille douleurs à vivre heureux et tranquille auprès d’elle Y. L ‘hyperbole « mille douleurs » souligne à quel point il tient à elle et serait prêt à tout même souffrir pour être avec elle. Ensuite il exagère encore une fois, avec cette phrase « [il se croirait] trop bien payé, par un moment passé avec elle, de tous les chagrins [qu’il] essuie pour l’obtenir » qui indique que son amour pour Manon est 0 1