une verité peut elle etre definitive

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Un jugement concernant la réalité, quelque soit son domaine [sciences formelles (mathématiques) sciences humaines (histoire, sociologie), sciences de la nature (physique, biologie etc. ], doit, pour prétendre au statut de vérité, ne pas dépendre d’un point de vue individuel, ni se présenter comme seulement r une verité peut elle etre definitive Premium By alazgha 01 , 2015 pages La question peut, à première vue, semblée curieuse. En effet, une vérité est une affirmation conforme à la réalité qui, pour être considérée comme telle, doit être valable universellement : out le temps, partout et pour tout le monde.

Le fait qu’elle soit définitive est impliqué par sa définition même. Une vérité qui changerait avec le temps ne serait qu’une opinion provisoirement considérée comme vraie, c’est-à-dire seulement vraisemblable ou probable, et donc pas réellement une vérité. Mais disposons-nous de telles vérités ? L’histoire du progrès des connaissances et de la science fourmille d’exemples de prétendues vérités considérées comme telles pendant des siècles soudainement contestées, abandonnées et remplacées par to Wen « ext ‘autres.

Quelle gara de nos vérités ? Une autrement dit n’est-e ve•.. _ p g ou qu’il n’a pas été (d caractère définitif urs provisoire, Ile nous rend service usse ? relatif à une époque déterminée ou à une culture spécifique. Sous peine d’être assimilée à une simple opinion, une vérité ne peut pas ne pas se caractériser comme définitive. Il n’y aurait pas de sens à affirmer que « 2+2=4 » est vrai seulement pour ceux qui le pensent et qu’il est possible que, demain, on découvre que ce n’est pas le cas.

Ou bien, dans ce cas, il faut être prêt à renoncer ? l’idée même de vérité et à la remplacer par l’idée d’opinion vraisemblable quoi que possédant seulement la probabilité d’être confirmée à l’avenir (mais quand n jugement concernant la réalité, quelque soit son domaine U pour prétendre au statut de vérité, ne pas dépendre d’un point de vue individuel, ni se présenter comme seulement relatif à une époque déterminée ou à une culture spécifique. Sous peine d’être assimilée à une simple opinion, une vérité ne peut pas ne pas se caractériser comme définitive.

Il n’y aurait pas de sens à affirmer que « 2+2=4 » est vrai seulement pour ceux qui le pensent et qu’il est possible que, demain, on découvre que ce n’est pas le cas. Ou bien, dans ce cas, il faut être prêt à renoncer à l’idée même de vérité et à la remplacer par l’idée d’opinion vraisemblable quoi que possédant seulement la probabilité d’être confirm 2 remplacer par l’idée d’opinion vraisemblable quoi que possédant seulement la probabilité d’être confirmée à l’avenir (mais quand ? ).

En résumé, la recherche de La vérité interdit qu’on puisse onsidérer les vérités acquises comme définitives. Pour développer le point précédent, il faut se méfier du caractère définitif de la vérité car cela la transforme en dogme, c’est-à-dire en un savoir à propos duquel il est interdit de s’interroger. Or, le dogmatisme est l’ennemi du progrès de la connaissance, il la transforme en un objet de croyance et de vénération et il bloque l’effort de découverte qui exige une remise en question de nos vérités. ar exemple, même si nous pensons bien connaître le déroulement et la signification de certains événements istoriques, il ne faut pas considérer qu’il existe une vérité définitive à leur propos dans le sens où cela empêcherait d’en améliorer la connaissance et la compréhension, un événement étant toujours susceptible de faire l’objet de nouvelles approches de la part des historiens.

Sans être assimilée à une simple opinion subjective ou à un point de vue relatif, une vérité ne peut pas être définitive, non pas au sens où il est impossible de la connaître mais en raison des conditions même du progrès de la connaissance de la vérité en général. 3