Un peu d’aide en francais
Reportez-vous aux textes écrits par les auteurs évoqués : pourquoi peut-on parler, dans leurs écrits, de satire et de parodie ? 4. Le personnage de roman au XIXe siècle est dit « réaliste » : dressez la liste des formules qui, dans la page « Repères littéraires permettent de comprendre le sens de cet adjectif. Quel mot, dans cette page, s’oppose au mot « réaliste » ? Parcourez ensuite le manuel, en classant les personnages de roman selon qu’ils sont réalistes, ou non. 5. Cherchez les différents extraits qui abordent la question de la passion amoureuse : à quelles époques ont-ils été écrits ?
Quelle Image de l’amour donnent-ils ? Que pouvez-vous en conclure, en ce qui concerne la relation entre le enre du roman et le thème de l’amour ? individu » et « subjectivité puis retrouvez dans le manuel les textes dont les auteurs sont cités dans les paragraphes « aux origines du roman « le XVIIe siècle : les personnages se diversifient « Le XVIIIe siècle : le ersonnage est un individu » : pourquoi peut-on considérer qu’avant le XVIIIe siècle, les personnages ne représentent pas des individus ? 7. Quels romans constituent la Recherche du temps perdu ?
Quels horizons d’attente font naître leurs titres ? Quelle évolution marquent-ils dans la construction du personnage ? Le projet de Balzac, dans La Comédie humaine, est, avant tout, d’observer la réalité dans ses moindres détails. Puis il se livre à l’analyse de ses observations, à leur agencement selon un plan précis, afin de saisir la vérité d’une époque et les mécanismes d’une société, mais aussi afin de mener une réflexion orale et philosophique. En effet, Balzac se fait aussi historien des mœurs, et s’intéresse aussi bien à la VIe publique des hommes qu’à leur VIe privée.
La problématique de ce groupement de textes qui s’échelonnent du XVIIe siècle au XXe siècle consiste à interroger les circonstances de la présentation de ces éros révélateurs de l’histoire qui va se jouer, des catégories du roman et de l’Histoire du genre en cours d’élaboration. Au cœUr du re, la première rencontre 9 295 registre épique d’un récit qui pourrait être héroïque illustré par la longue métaphore filée qui indique le moment de la journée, la mi-journée, « le soleil avait achevé plus de la moitié de sa course » (1. ). Dieux, personnages chevaleresques et êtres fantastiques pourraient peupler et animer cet univers. Cette image grandiloquente laisserait donc penser à un récit héroïque si, très vite, l’auteur ne venait luimême apporter alicieusement les clés de cette entrée parodique : «Pour parler plus humainement et plus intelligemment, il était entre cinq et six quand une charrette entra dans les halles du Mans» (I. 7-8).
Le char du soleil qui avait contribué à construire le registre épique renforcé par l’évocation des chevaux, « ils ne s’amusaient qu’à faire des courbettes » (I. 4-5), se transforme brusquement en charrette, un moyen de transport bien trivial et commun qu’on imagine brinquebalant car tiré par « des bœufs fort maigres » (l. 8-9), ce que renforce aussi l’évocation des « halles » (l. 8) dans lesquelles elle pénètre, un nivers finalement réaliste situé avec précision, au Mans. entrée en scène des personnages On évoque d’abord l’attelage et le contenu de la charrette. Les personnages sont ensuite identifiés de la façon la plus neutre correspondant à un regard extérieur ; il y a là « une demoiselle » (l. 12), « un jeune homme » (l. 13), « un vieillard » (I. 27), trois personnages caractérisés de manière contrastée par leur apparence et leurs vêtements, entre ville et campagne pour la jeune fille, entre misère et bonne mine pour le jeune homme et bien que décente dans une grande pauvreté.