UE 6.1 METHODES DE TRAVAIL

Fiche de lecture Ouvrage . Helen Fitzgerald. Le Don. lere éd. Paris : Belfond, février 2013, 324 p. l) Biographie de l’auteur : Helen Fitzgerald, née en 1 966 à Melbourne en Australie, est issue d’une grande fratrie : 12 frères et sœurs. Après ses études, elle quitte l’Australie pour un tour du monde au cours duquel elle rencontre son mari, journaliste italo-écossais. Aujourd’hui H. Fitzgerald vit à Glasg enfants. Elle a exercé a a PACE 1 or4 justice pénale, pour Snipe to View d’aide à la réinsertio consacre aujourd’hui roman publié en France.

Il) Compte-rendu A) Résumé : mari et ses deux nce sociale pour la ‘une association sexuels. Elle se st son troisième De nos jours, à Glasgow, Will Marion, banal et sans ambition, est marié à Cynthia, chanteuse et ex-toxicomane. Ils n’ont de commun que leurs jumelles, Georgie et Kay. Elles ont trois ans lorsque Cynthia les abandonne pour suivre son amour d’enfance, Heath Jones, drogué notoire fraîchement sortie de prison. Will élève seul ses filles. Treize ans ont passé lorsqu’une effroyable nouvelle vient bouleverser leur vie : Georgie et Kay sont atteintes d’une maladie rénale.

Seule une greffe pourra les sauver. Will n’a plus qu’une ambition : la guérison de ses filles. Il retrouve Cynthia, ompatible. Seulement sa vie dissolue a eu raison de ses reins. Will reste l’unique donneur possible. Dilemme : un rein pour suicider pour qu’elles vivent toutes les deux ? Le sort s’acharne : Will découvre qu’il n’est pas le père biologique de Georgie et Kay. Heath Jones, alors incarcéré pour meurtre, s’avère être leur géniteur. Will négocie avec lui : son aide pour sortir de prison contre un de ses reins. Le plan ne se déroule pas comme prévu.

A sa sortie, Heath agresse Georgie pour de l’argent. Will le surprend, le tue et maquille le meurtre en suicide. Pour confirmer cette thèse Georgie rédige les « dernières olontés » d’Heath Jones : ses filles doivent recevoir ses reins. Ses exigences seront respectées. Les jumelles sont sauvées. Elles reprennent le cours de leur vie avec leur père, Will. B) Mots clés : Sœurs jumelles -maladie – dialyse – don d’organe- greffe C) Analyse : Un des thèmes abordés dans « Le Don » est le mécanisme de défense adopté par les jumelles, Georgie et Kay, face à l’annonce de la maladie.

Georgie, d’un tempérament rebelle et contestataire, exprime ses angoisses à travers la colère : « ce qui me frappait, c’était que je me foutais en rogne à propos de tout et n’importe quoi. ?. Elle traite sa maladie avec mépris : « elle faisait de son mieux pour l’ignorer. Elle choisit l’alcool, la drogue et le sexe pour échappatoire. Kay, plus pondérée, accueil le diagnostic dans le calme : « elle essayait simplement de faire avec Elle étudiait assidûment avec une maladie des reins. Elle tente de rester optimiste : « prenant des notes…. omme si, un jour, elle allait obtenir son diplôme, devenir kinésithérapeute. » Toutes deux doivent surmonter leur peur de mourir. Elles doivent affronter leur PAG » OF d kinésithérapeute. Toutes deux doivent surmonter leur peur de mourir. Elles doivent affronter leur envie indéniable de vivre et leur sentiment contradictoire de culpabilité : « Comment ai-je pu passer chaque seconde de ma vie à attendre qu’une personne meure ? » « J’ai toujours su que ma résurrection signifierait la mort d’un autre.

La perspective d’une fin imminente a cependant un effet positif pour Georgie et Kay : la redéfinition de leurs priorités et la consolidation de leurs liens familiaux, en particulier entre Georgie et son père : « Tu es ma meilleure amie. » « Ils tombèrent dans les bras l’un de l’autre. » « Will sera Georgie dans ses bras jusqu’à ce u’elle finisse par s’endormir. D) Critique : Malgré quelques effets attendus, ce roman m’apparaît comme un subtil mélange d’intrigue policière et de récit familial abordant intelligemment la maladie, le don et la greffe d’organe.

Cependant j’émettrai un doute sur l’intérêt du personnage Preston MacMiIlan. Un détective privé de 17 ans « l’agence de détectives privés se réduisait en fait au placard . » « L’idée de l’agence de détectives lui était venue en regardant Dexter, une série télévisée. », parcourant l’Inde et l’Egypte sans encombre ni même susciter l’inquiétude de sa mère, me semble eu crédible « Il avait raconté à sa mère qu’il, partait dans les Highlands avec un copain. Preston figure comme un prétexte à une scène de sexe soutenue, qui n’enrichit en rien le récit.

II passe du statut de détective à voyeur obsessionnel fétichiste « Ce type me suivait. » « Il avait emporté la culotte qu’elle avait abandonnée type me suivait. » « Il avait emporté la culotte qu’elle avait abandonnée sur le sol… », pour devenir un meurtrier incarcéré ? tendance homosexuelle. Tout ceci sans aucune subtilité de la part de l’auteur. Preston disparait de l’histoire aussi grossièrement qu’il y est introduit. Une fois ma lecture achevée, je ne me souvenais déjà plus de son prénom tant son personnage m’a parut dénué d’intérêt.

Le thème prédominant du roman est le don d’organe. Sujet délicat parfois difficile à aborder tant avec nos proches qu’en société. Dans l’exercice de la fonction d’infirmière il est important d’être sensibilisé à la question. En effet, l’infirmière peut y être confrontée. Son rôle sera alors d’accompagner les familles du défunt et/ou du greffé. Elle peut également concourir avec le médecin au recueil de l’acceptation de don par les proches. Des situations douloureuses auxquelles il est indispensable ‘être préparé.

Ce récit est une fiction, ce n’est bien sure pas un témoignage ou un document professionnel traitant le sujet mais il permet d’observer les conséquences de l’annonce d’une pathologie grave nécessitant une greffe d’organe, tant pour le malade que pour ses proches. Bibliographie : FITZGERALD Helen . Le Don. I ere éd. pans : Belfond, février 2013, CALMANN-LEVY. Auteurs [en ligne]. Disponible sur http://calmann-lew. fr/auteurs/helen-fltzgerald/ (consulté le 20/10/13) BABELIO. Auteur [en ligne]. Disponible sur http://www. babelio. com/auteur/Helen-Fitzgerald/12231 2 (consulté le 20/10/2013)