Techniques de mémorisation
QUELQUES TECHNIQUES DE MÉMORISATION Table des matières LES CANAUX PERCEPTIFS.. 2 1. 2 2. VISUALISER FORTEM RETENIR LA MEMOIRE AUDITI or 12 Sni* to View LES TYPES DE MEMOIRE 2. 1 TROIS, CHIFFRE MAGIQUE DE LA MEMOIRE — 2. 2 EN PRATIQUE REVISER LES NOTES TROIS FOIS • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • 4 2. 2. 1 Première révision ou révision immédiate . 2. 2. 2 Deuxième révision: quelques jours plus 4 mouvement. 3. 1. 2 Utiliser un sigle récapitulatif…………. 6 4. PRISE DE NOTES ET MEMOIRE : VISUALISER POUR MEMORISER .
BI 8 Avertissement : Les textes qui sont présentés ci-dessous constituent un aide mémoire au cours « apprendre ? apprendre Ils ne forment pas un support de cours exhaustif mais plutôt un recueil d’outils et de techniques favorisant l’apprentissage et l’efficacité au travail. Ces textes sont des résumés de chapitres se trouvant dans les livres cités dans la bibliographie. @Psynergie – Neuchâtel, 1996 M. -CI. Audétat & Ch. Voirol es canaux perceptifs pour que des événements puissent être stockés dans notre mémoire il faut d’abord qu’on en prenne connaissance.
L’être humain dispose de cinq canaux ensoriels lui permettant 12 brûlante. • Le goût : chacun sait quel goût ont le chocolat et les épinards. • L’odorat : il nous permet de reconnaître l’odeur très particulière des hôpitaux ou des parfums. 1 . 1 Visualiser fortement la matière à retenir De nos cinq sens, la vue domine. Selon une enquête réalisée par des psychologues, l’homme contemporain reçoit en moyenne 80 % de ses informations de la vue; et seulement 12 % de l’audition, 5 % du toucher et 1 % du goût et de l’odorat.
D’autre part, nous nous souvenons mieux du dessin que du texte, et des couleurs que du noir et lanc. Ceci nous confirme l’excellence de la prise de notes spatiale sous forme de dessin ou de schéma. Cela confirme aussi l’intérêt qu’il y a à colorier ses notes de plusieurs couleurs: soit directement au moment de leur prise, soit en différé au moment de leur révision. N’hésitez pas à le faire sous prétexte que ce procédé passe à tort pour «enfantin. : il est efficace. Ensuite, cela nous invite à transformer notre premier jet de notes, lors de leur première révision, en figures visuelles.
Matériellement, vous pouvez intercaler, dans votre classeur, de ouvelles pages où vous reprenez l’essentiel de vos notes sous forme de mots clés visualisés par des dessins ou schémas. 1. 2 La mémoire auditive et ses conditions En général la mémoire visuelle est meilleure que la mémoire auditive. Mais ce principe comporte certaines exceptions uant aux personnes et quant aux matières. PAGF 19 l’écoute de la musique, c’est le cerveau gauche qui est sensible rythme et le cerveau droit qui est surtout sensible à la mélodie.
Ces deux capacités jointes nous rendent capable de retenir un air de musique. Avec ou sans paroles. Tout le monde peut aire l’expérience sur lui-même: Nous retenons mieux une poésie qu’un texte en prose. Pour renforcer la mémoire, il est donc indispensable de transformer le texte à retenir en un texte musical, ou quasi musical; poétique ou quasi poétique… Cela signifie que le texte comportera un certain nombre de figures de style telles que: répétitions, allitérations (reprise de la même consonne), assonances (reprise de la même voyelle), oppositions, métaphores, etc.
C’est ce qui explique que nous retenons bien ces exemples classiques: • « Marignan 1515» (un nombre à répétition) ?? «Mais où est donc Ornicar? »: les sept conjonctions de coordination: Mais, ou, et, donc, or, ni car (une phrase « baroque ») « Bijoux, cailloux, choux, genoux, hiboux, joujoux et poux h. les pluriels Irréguliers en « oux » qui prennent un x au lieu d’un s (une phrase musicale) En pratique, pour bien retenir sur le mode auditif-verbal, vous devez rassembler vos mots clés en une belle phrase, bien sonore et uasi poétique, dont le rythme et la sonorité sero 2 lit dans l’annuaire et celui où on le compose.
Cette mémoire est active une quinzaine de secondes ; par conséquent si la igne est occupée et qu’il faut rappeler une demi-heure plus tard, le numéro sera oublié. On estime qu’en moyenne un individu peut recevoir 7 2 informations simultanées dans la mémoire immédiate. La mémoire à long terme : elle concerne les événements qui sont stockés très longtemps, par exemple les souvenirs d’enfance. On se rappelle de ces informations car elles sont associées à des émotions ou des sentiments.
Ainsi on n’oublie jamais la mort d’un proche car il s’agit d’un événement très fort du point de vue émotionnel. La mémoire procédurale : contrairement aux deux précédentes, ette mémoire est inconsciente. Elle permet d’effectuer des actions de manière automatique comme rouler ? vélo, marcher…. 2. 1 Trois, chiffre magique de la mémoire Nous allons voir ici comment faire passer de l’information de la mémoire immédiate à la mémoire à long terme. Lorsqu’il parle de la mémoire, le psychologue Charles Furst a une image éclairante sur la mémoire dont il est facile de se souvenir.
Comparez, dit-il, votre cerveau au versant d’une colline. A la première pluie e puis s’écoule en PAGF en creusant le terrain pour en faire des rigoles et des ruisseaux permanents. Dès lors le terrain conserve la «mémoire» de la pluie. D’où son slogan: Trols, le chiffre magique de la mémoire. Face ? l’information à retenir, notre mémoire agit d’abord à très court terme. C’est une « mémoire de travail » qui ne dure guère plus qu’une quinzaine de secondes. par exemple, le temps nécessaire pour composer un numéro de téléphone à partir de l’annuaire.
Mais si la ligne est occupée et que nous voulons rappeler, nous nous apercevons que nous avons oublié le numéro car les 15 secondes ont été dépassées… Pour que cette mémoire immédiate se transforme en mémoire ? oyen ou long terme – pour qu’elle soit « engrammée » dans le cerveau, c’est-à-dire qu’elle y laisse une trace – il faut des opérations supplémentaires d’accueil de transfert, et surtout de réactivation. 2. 2 En pratique réviser les notes trois fois Qu’est-ce que cela signifie en pratique? Essentiellement que les notes doivent être revues trois fois pour être bien mémorisées. . 2. 1 première révision ou révlsion immédiate Quand on a pris des notes pendant une heure ou plus, l’esprit a tendance à être saturé. Et un sentiment de découragement s’ensuit: «Jamais je n’arriverai ? etenir tout cela! » NV cédez pas! Simplemen esoin de prendre un peu 6 9 laisser travailler inconsciemment votre cerveau pendant la nuit Car maintenant que vous avez l’ensemble de vos notes, vous pouvez y jeter un regard global avec plus de recul, et déterminer ce qui est essentiel et mérite d’être retenu. Donc cette relecture visera à déterminer vos points clés a retenir.
Matériellement, cela consiste à relire vos notes, la plume à la main: stylo, mais aussi: crayon de couleur, ou marqueur, ou surligneur. D’abord, tant que votre mémoire est fraiche, complétez le texte ar tout ce que vous n’avez pas eu le temps de noter sur le moment: rectifiez l’orthographe; complétez les mots inachevés; rajoutez les phrases ou les idées manquantes. Ensuite, hiérarchisez vos idées en les mettant graphiquement en valeur: soulignez vos titres une fois, ou deux fois, selon leur importance; soulignez ou surlignez les mots clés dans le texte même.
Enfin, en face, ou à la suite, du texte de vos notes, prévoyez une synthèse de ces mots clés sous forme visuelle: un schéma, un dessin, une configuration de mots… Dessin que vous essayerez de «photographier» visuellement. Ou encore: ransformez vos mots clés en sigle, ou acronyme, ou slogan bien rythmé et bien évocateur, que vous confierez à votre mémoire auditive… Après l’accueil, vous avez ainsi organisé le transfert 2. 2. 2 Deuxième révision: quelques jours plus tard Quelques jours plus tard, regardez vos notes à nouveau, comme on feuillette un album.
Regardez le titre du texte et, en cachant le reste, essayez de retrouver le contenu. Si cela marche, tant mieux. Si cela ne marche pas, voyez les éléments qui ne remonte reprenez-les au besoin. Connaissant les causes d’erreur ou de lacune, vous pouvez ajouter des éléments de ransfert plus précis, à savoir des trucs qui vous permettront de vous les rappeler plus effacement. 2. 2. 3 Troisième révision: juste avant le moment utile Maintenant, juste avant le moment où je vais avoir besoin de me souvenir, je vais repasser rapidement mes notes.
Cest l’élève ou l’étudiant avant l’examen; c’est le cadre avant une OPsynergie – Neuchâtel, 1996 réunion; c’est le professeur ou le conférencier avant son discours…. Cette révision a pour but de «creuser le sillon» qui assurera la mémoire définitive ou presque. Ce sera essentiellement un survol, ne portant que sur l’essentiel e l’essentiel. La leçon, par exemple, replacée dans l’ensemble du cours et non considérée isolément. Le discours de l’orateur réduit à 4 ou 5 points clés…
A ce stade, il ne s’agit plus d’apprendre sa leçon, mais, comme on dit, de la réviser, de la « repasser » simplement, de s’assurer qu’on maitrise bien les grandes structures et quelques détails clés. 3. Les stratégies de mémorisation pour facillter la mémorlsatlon chacun peut développer la stratégie qui lui convient le mieux : L’association d’idées : cela consiste à créer une histoire autour de l’information à retenir. ssociations. Par exemple : vélomoteur, déplacement, voyage, vacances, soleil, évasion…
L’image visuelle : il s’agit de « coller » une image à ce que vous apprenez Pour retenir une formule de mathématique, on peut par exemple la visualiser, photographier ce qui se trouve sur la barre de fraction et en dessous. On peut encore garder à l’esprit l’image d’une pomme ou d’un œuf lorsqu’on va faire ses courses sans liste. L’image auditive : reprenons l’exemple du numéro de téléphone. Un moyen de s’en souvenir sans le noter est de se le répéter sans cesse dans la tête pour ne pas le laisser uitter la mémoire immédiate.
Les regroupements : lorsqu’on doit stocker beaucoup d’informations en même temps, une stratégie efficace pour ne rien oublier est de faire des regroupements entre les éléments, de les résumer dans des catégories plus générales : dans l’exercice qui consiste ? retenir le plus de figures possible sur une feuille, regrouper ensemble tous les aliments, tous les animaux, Vous n’aurez ainsi plus qu’à vous souvenir des catégories et les éléments qui la composent reviendront plus facilement. fantastiques, dramatiques, grotesques, voire obscènes ou scatologiques! Plus l’image est frappante, insolite ou choquante, plus elle sera retenue.
M.. CI. Audétat & Ch. voirol Pourquo? Parce qu’il n’y a pas de mémoire sans un minimum d’émotions et de sentiments. Chez l’homme, c’est le deuxième étage du cerveau, le système limbique qui gouverne à la fois les sentiments, la mémoire et l’apprentissage (c’est-à-dire l’intégration du nouveau). Faites l’expérience vous-même : essayez d’évoquer un souvenir lointain, par exemple de votre enfance, ou de votre petite enfance. Faites-le, et à tous les coups, vous allez vous apercevoir que ce souvenir est lié à une forte harge émotionnelle: peur, surprise, joie, douleur, etc. ourquoi ? parce que c’est moins des choses mêmes dont nous nous souvenons, que des émotions que nous avons ressenties au contact de ces choses. 3. 1. 2 Utiliser un sigle récapitulatif Voici une variante du procédé : l’acronyme ou sigle. Elle concerne surtout les cas où l’ordre des notions à retenir n’a pas forcément d’importance, pourvu qu’on les retienne toutes. Dans ce cas, il est possible de placer ces notions dans un ordre qui facilite leur mémorisation en ne retenant que la, ou les premières lettres. Cela de manière ? former un sigle facilement mémorisable.