TD Lignages Seigneuriaux

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TD : Lignages seigneuriaux dans l’Histoire des Comtes de Guînes et des seigneurs d’Ardres par Lambert d’Ardres (v. 1203) Quelques infos sur Lambert d’Ardres Lambert d’Ardres (v. 1160-1227) est un chroniqueur français du xiie siècle. Curé de la bourgade d’Ardres, non loin de Calais, il est l’auteur d’une chronique chevaleresque qui est l’une des plus pittoresques du nord de la France. Cette chronique intitulée Historia comitum Ghisnensium retrace l’histoire des comtes de Guînes et des seigneurs d’Ardres. On y trouve aussi des légendes et des traditions féodales.

Composée nitialement entre 1194 et 1 1 98, elle fut achevée en 1203. Elle a Swipe to nex: page été éditée pour la pr de Guines et d’Ardre Curé du château d’Ar et père d’au moins tr mariage de son seign orl Sni* to View s le titre Chronique roy-Ménilglaise. it pas d’être marié ista en 1194 au te de Guînes Baudouin Il. A cette occasion, il provoqua la colère de Baudouin, peu après il essaya de se concilier à nouveau ses bonnes grâces en écrivant I’Historia Comitum Ghisnensium, qu’il dédia à Arnould.

L’œuvre est un panegyrique consacré à la gloire du lignage des omtes de Guines et de la maison alliée des seigneurs d’Ardres, depuis Sifroi, qui aurait vécu au Xème siècle, jusqu’à l’année 1203. L’auteur fait preuve d’une culture littéralre classique (Horace, Ovide, etc. ), mais aussi d’une bonne connaissance des romans et des chansons de geste geste orales et témoignages personnels fournissent la matière de son récit particulièrement vivant.

Malgré sa partialité l’ouvrage, non dénué de critiques, nous fournit des renseignements précieux sur des aspects essentiels de la vie seigneurlale dans le ord de la France à la fin du XIIème siècle, aussi bien matériels (ainsi la construction et raménagement des châteaux) que culturels (les préoccupations littéraires du comte Baudouin. ) L’élargissement de la noblesse rend nécessaire la définition de nouveaux rapports sociaux pour la hiérarchiser.

Certes, la première solidarité est celle du sang et les différentes composantes de l’aristocratie ont en commun un modèle lignager : le groupe famillal se resserre autour d’un patrimoine transmis de mâle en mâle, au détriment des filles et des cadets. Le mariage de rainé et l’installation des cadets (à la tête d’une abbaye ou dans la clientèle d’un grand) constitue donc les deux éléments essentiels des stratégies de puissance des familles nobles.

Mais la familia ne se réduit pas au groupe familial : elle inclut l’ensemble des « nourris » (nutriti), de ceux qui profitent de la prodigalité du maitre et vivent sous son toit. La domus, le lignage : la polysémie de ce terme est révélatrice des structures de raristocratie et de l’origine « domestique » de l’organisation sociale : domus désigne la maison au sens matériel u terme, mais aussi, par extension, tous ses habitants et ses dépendants. Le mot peut donc prendre le sens de lignage ou, dans le cas des familles royales, de dynastie.

Mais il désigne également l’ensemble des PAG » rif 7 ou, dans le cas des familles royales, de dynastie. Mais il désigne également Pensemble des biens du maitre et recouvre alors la notion de patrimoine. Lignage : Groupe social et familial plutôt noble, qui se reconnait un ancêtre commun. Le lignage est caractérisé, à partir du IXème siècle, par sa solidarité croissante, et dès le XIème siècle, par a volonté de conservation du patrimoine qui lui appartient. Ce dernier est alors confié à l’aîné mâle de génération en génération en vue d’éviter sa dispersion.

En ce sens, il s’oppose à la parenté élargie, cognatique. Accroche : « La généalogie composée par Lambert d’Ardres, dont le maitre est à la fois l’heritier du comté de Guînes et de la Seigneurie d’Ardres se présente en fait comme une histoire de ces deux patrimoines et de leur consolidation progressive » disait Georges Duby. Il exprime alors l’importance du lignage ans la société féodale qui permet aux familles de la noblesse de conserver et d’agrandir leur territoire notamment par le biais de mariage.

Présentation de la source (Nature, auteur, date): En 1194, Lambert d’Ardres entame la rédaction de son ouvrage Historia comitum Ghisnensium qui retrace les lignages des comtes de Guînes et des seigneurs d’Ardres et que Georges Duby qualifie de « plus riche et plus significatif des écrits de ce genre Lambert d’Ardres est le curé du château d’Ardres, il naquit vers 1160 et décède vers 1227. Malgré ses fonctions ecclésiastiques, il st marié et père de trois enfants.

Lambert assiste en 1194 au mariage entre Béatrix de Bourbourg et Arnauld d’Ardres, fils du Comte de PAGF3C,F7 assiste en 1194 au mariage entre Béatrix de Bourbourg et Arnould d’Ardres, fils du Comte de Guînes Baudouin II. Cest après ce mariage que Lambert d’Ardres se décide à rédiger son ouvrage sur fHistoire des comtes de Guînes et des Seigneurs d’Ardres qu’il termine en 1203. Il y consacre le prestige du lignage des comtes de Guînes et de la maison alliée des seigneurs d’Ardres, depuis le Xème siècle jusqu’en 1203.

Il ne manque pas de citer les auteurs classiques comme Horace mais il accompagne également son ouvrage de témoignages personnels. II ne limite pas son ouvrage au simple lignage mais fournit également des renseignements précieux sur des aspects essentiels de la vie seigneuriale dans le nord de la France à la fin du XIIème siècle. Il mentionne par exemple la construction et l’aménagement des châteaux ansi que les préoccupations littéraires du comte Baudouin. Analyse du texte : Dans cet extrait d’Historia Comitum Ghisnensium, Lambert d’Ardres énonce dans une première partie a descendance de Baudouin le Gros et sa femme Mahaut.

Ils eurent deux fils, Baudouin le barbu et Yvain de Gand. Baudouin le Barbu eut une fille, Béatrix, avec sa femme Luttegarde issue de la maison Grimberghe. A la mort de Baudouin, Yvain de Gand, maria sa nièce Béatrix au châtelain Henri de Bourbourg. De l’union de Béatrice et Henri, naquirent sept fils et cinq filles mais c’est le cadet Gaultier qui hérita de la châtellenie. Il eut à son tour 2 enfants, Henri et Béatrix. Dans une seconde partie, Lambert d’Ardres commente le mariage de Béatrix à Arnoul d’Ardres. En effet, après la mort de Gaulti