Sanit paul
La position d’cinéma rappelait alors très désagréablement celle du soldat souvent ave- que qui, agissant dans un cadre légal normal, refuse d’exécuter des ordres qui vont à l’encontre de son expérience habituelle de cette légalité et qu’il peut donc reconnaître comme expérience habituelle de cette légalité et qu’il peut donc reconnaître comme ?ruminées. . C’était ainsi, c’était la nouvelle loi du pays, fondée sur l’ordre du fureur; autant qu’il put en juger, il agissait, dans tout ce qu’il faisait, en citoyen qui obéit à la loi.
Il faisait son devoir, répéta-t-il mille fois à la police et au tribunal; non seulement il obéissait aux ordres, mais il obéissait aussi la loi. Cinéma soupçonnait vaguement qu’il pouvait y avoir là une distinction ?impôt- tante, mais ni la défense ni les juges ne lui demanda- dirent d’insister sur ce point. Coquille via. Ta fait . N’était crime que rétrospectif- télé? – net,?t AI vautrerions été un citoyen obéis- sans – la 101, car les ordres de tiller, qu’il exécuta certainement de son mieux, avaient «force de 1-)1» dans le île récif. La défense aurait pu calter, pour soutenir la thèse d’cinéma le te?igname. Du. Ne des plus célèbres spécialiste? de droit constitutionnel du Ulf récif détordre maman, aujourd’hui insiste de l’du?ôtions et de la Culture en baviez, qui déclarait en 1943 [dans gestuel indu rêche dire polirez (Structure et droit de la police)]: «Le commandement du fureur est le centre? absolu de l’ordre juridique actuel». ) Ceux qui,aujourd’hui disaient à hic- man? que’-l aurait pu agir différemment ne savaient seulement pas ou avaient oublié quelle était la situation à l’époque.
AI ne voulait pas être de ceux qui prétendaient maintenant «avoir toujours été contre» voulait pas être de ceux qui prétendaient maintenant «avoir toujours été contre» alors qu’en fait ils s’étaient empresses de faire ce qu’on Eure disait de faire. Cinéma était en effet nord- mal d?ans la mesure où «il n’était pas une Cependant,dans I-s conclut,huons île récif, il n’ a que de la part – «exceptions» qu’on pouvait attendre une recréa- Cette simple vérité créait un dilemme auquel les juges ne pouvaient pas échappé- père et qu’ils ne pouvaient pas trancher non plus. La était plutôt le fils déclassé *d’une solide famille bourgeoise et on pouvait mesurer la façon dont Cinéma était descendu dans l’échelle sociale à la froideur de sa relation avec calibrèrent, dont le père, avocat à lin lui aussi, était un bon ami du père d’hic- aman: le fils calibrèrent traitait incontesté- bêlement le fils Cinéma comme un inférieur sur le plan social. Pressentais qu’il me faudrait vivre une vie individuelle, édifié- ciel, sans chef; que je ne recevrais plus de direct- divisé de qui que ce soit, qu’on ne me donnerait plus d’ordres ni de commandements, qu’aucune ordonnance appropriée ne serait là pour que je la consulte’ bref, que je devrais mener une vie jusque-là inconnue de moi.
Le choix entre la AS et la sécha- raffina (nom dérivé de scolariseraient, le pays de cocagne des contes de fées allemands) aurait peut-être été difficile à faire; mais de toute façon il fut «mis à la porte» de la scolarisais; En peut-être été difficile à faire,’ mais de toute façon il fut «mis à la porte» de la scolarisais; En tout cas, il n’entra pas au parti par conviction, et ne fut jamais convaincu par lui jamais convaincu par lui ait eu assez de lui.
Dans sa vie monotone, vide de sens et dépourvue d’importance, déjà un raté aux yeux de sa classe sociale, de sa famille et donc à ses propres yeux aussi – pouvait repartir de zéro et faire, enfin, carrière. Et s’il n’ pas toujours aimé ce qu’il avait à faire L’ennui du service militaire, c’est quelque chose que je ne pouvais pas supporter, jour après jour, toujours la même chose, toujours, toujours la même chose. Le problème c’est que, à nouveau, tout cela était très, très ennuyeux et c’est à son grand soulagement qu’au bout de quatre ou cinq mois de franc-maçonnerie, i Quand on demanda à Cinéma comment il avait conçu- lié ses sentiments personnels à l’endroit des Juifs avec l’antisémitisme violent et déclaré du parti dont il était devenu membre, il répondit par un proverbe: «Le plat est ions brillant lorsqu’ le mange que lorsqu’ le cuit» – proverbe que répétaient à l’époque de nombreux Juifs égale- ment.
Ils vivaient dans un paradis illusoire, dans lequel stricte lui-même parlait, pendant quelques années, d’une «solution légale» au prof- blême juif. Pensait à rien de plus qu’ une «solution politique» ces Juifs étaient des «idéalistes ». D’après les catégories d’cinéma, un «idéaliste» n’était pas simplement un homme qui croyait en une «idée », ni quelqu’un qui ne volait pas ou n’acceptait pas de pots-de-vin, qualités indispensables au demeurant.
Un «idée- liste» était un homme qui vivait pour son idée -il ne pouvait donc pas être homme d’affaires- et qui était prêt à tout sacrifier et, notamment, tout le monde, à cette idée. Quand, lors de l’ni- dérogatoire de police, il déclara qu’il aurait envoyé à la mort son propre père si on l’avait exigé de lui, il ne voulait pas seulement souligner à quel point il était soumis à des ordres et prêt à les exécuter; il voulait aussi montrer quel «idée- liste» il avait toujours été.
Comme n’importe qui d’autre, le parfait «idéaliste» avait, bien sauf, ses émotions et ses sentiments personnels, mais l ne leur aurait jamais permis d’interférer avec ses actes, en cas de conflit avec son «idée Le plus grand «idéaliste» qu’cinéma ait jamais rêne- contré parmi les Juifs était le dru rudoie castrer, avec qui il négocia au moment des déportations des Juifs en hongre et avec qui il parvint l’AC- cor selon lequel, lui, Cinéma laisserait partir «illégalement» quelques milliers de Juifs pour la I devait éprouver le besoin frénétique de réussir et sa réussite fut spectaculaire: Elles l’ai- dirent beaucoup à se parer de plumes qui n’étaient pas les siennes, était picturales: n’étaient pas les siennes, attitude à laquelle il était, de toute façon,’ fortement prédisposé. En définitive, c’est sa complu- soin à se vanter qui conduisit à sa capture – il en avait «assez d’être un anonyme errant d’un monde à l’autre» – et cette compulsions a dl se renforcer considérablement à mesure que le temps passait, non seulement parce qu’il n’avait plus rien à faire de valable à ses propres yeux mais encore parce que l’après-guerre lui valut une «célébrité» aussi grande qu’inattendue. Mais la vantardise est un vice courant et il y avait dans le réacteur d’cinéma un défaut plus spécifique, et aussi plus décisif: une incapacité quasi totale de considérer quoi que ce soit du point de vue de l’autre.
Est-ce là un cas d’école de mauvaise foi, d’au- démystification mensongère combinée à une extrême stupidité? Ou est-ce simplement un cas de criminel qui ne se repent jamais (dans son journal, dossiers rapporte qu’en sibérien, parmi des dizaines d’assassins, de violeurs et de cambrioleurs, il n’ jamais rencontré un seul homme qui reconnut avoir mal agi), qui ne peut pas se permettre d’affronter la réalité race que son crime en est devenu partie intégrante. Pour- tant le cas Cinéma n’est pas celui du criminel ordinaire qui ne peut parvenir à se protéger de la réalité d’un monde non criminel que dans les limites étroites de son gang.
Pour se persuader qu’il ne mentait ni criminel que dans les limites étroites de son gang. Pour se persuader qu’il ne mentait ni aux autres ni à lui-même, hic- aman n’avait qu’ évoquer le passé, car il y avait eu autrefois une parfaite harmonie entre lui et le monde dans lequel il vivait. Et cette société allemande, qui comptait autre-vingt millions d’âmes, s’était défendue, elle aussi, contre la ère- élite et contre les faits avec exactement les mêmes moyens, la même démystification, les men- songes et la stupidité, qui étaient maintenant enracinés dans l’esprit d’cinéma. Il est parfois difficile de ne pas croire que le mensonge est devenu partie inter- garante du caractère national allemand.
Pendant la guerre, le mensonge qui eut le plus d’efficacité sur l’ensemble du peuple allemand, est le slogan de la «bataille du destin pour le peuple al e- manda» [dire schismatique des douteuses volées; lancé par tiller ou gobées, il sauge- irait, premièrement, que cette guerre n’était pas une guerre; deuxièmement que c’était le destin, et non l’allemande, qui l’avait commencée; et, troisièmement, que c’était une question de vie ou de mort pour les Allemands qui devaient Annan- tir ours ennemis ou être anéantis eux-mêmes.