On ne badine pas avec l’amour
Commentaire sur On ne badine pas avec l’amour, acte Il – scène 5 Au XIXO siècle, le courant romantique se développe avec des œuvres d’auteurs comme Victor Hugo, Charles Baudelaire ou encore Alfred de Musset. Alfred de Musset est un poète et un dramaturge français appartenant au mouvement littéraire le romantisme. Il est aujourd’hui considéré comme l’un des plus grands écrivains rom l’amour est une de s publiée en 1834 dan le 18 novembre 1861 théâtre tragique et c to neKtÇEge adine pas avec en trois actes , et représentée .
C’est une pièce de deux jeunes cousins, Camille et Perdican, les deux personnages principaux qui sont contraints à se marier par demande familiale. Nous allons donc faire le commentaire de la scène 5 de l’acte II de cette pièce où les deux personnages sont en pleine discutions et en pleins désaccord. Nous allons répondre à la problématique suivante « Comment Perdican va-t-il essayer de ramener Camille à sa raison ? » pour cela nous allons dans un premier temps montrer leur différente conception de l’amour et ensuite parler de la mauvaise foi des nonnes d’après Perdican.
Tout d’abord Perdican est comparé à un voyageur qui passe de pays en pays. On le voit quand Camille dit « vou Swlpe to vlew next page vous m’avez répondu comme un voyageur à qui l’on demanderait s’il a été en Italie ou en Allemagne Cela veut donc dire que Perdican passe de femme en femme. Ensuite l’amour de Perdican est assimilé à une monnaie avec la question « Est-ce donc une monnaie que votre amour, pour qu’il puisse passer ainsi de mains en mains jusqu’à la mort ? Ces comparaisons montrent donc que Perdican à un amour matérialiste et changeant.
On peut jouter que cet amour est sans importance, sans valeur car « la pièce d’or vaut mieux que vous ». Le « vous » ici parle de Perdican et on peut donc en conclure que Perdican à de l’expérience contrairement à Camille. Pour commencer l’amour de Camille est associé à ses cheveux, elle refuse de perdre ses cheveux à cause d’une déception amoureuse mais elle choisit de les sacrifier pour Dieu car elle est forcée de se les raser pour entrer au couvent. De plus elle considère la perte de ses cheveux comme une mutilation donc une blessure, rappelant la souffrance.
Cela confirme bien le fait que Camille n’est pas prête à se sacrifier pour un homme mais qu’elle est prête à faire se sacrifice pour Dieu, son « époux céleste On peut donc en conclure que Camille n’a aucune expérience et qu’elle est persuadée qu’il faut qu’elle aille au couvent. Tout d’abord Perdican cherche à persuader Camille qu’il ne faut pas qu’elle aille au couvent. Il reproche aux nonnes de faire mourir Camille avant que son heure ne soit venu : influence f PAG » OF d Il reproche aux nonnes de faire mourir Camille avant que son eure ne soit venu : « influence funeste ».
On peut voir que Camille est déjà entrain de mourir quand elle dit : « C’est triste ? mourir pour la persuader, il y a une inversion de la domination, au départ de la scène c’est Camille qui domine du point de vue de la parole, alors que dans la seconde partie, on voit que Perdican prend le dessus et contrôle la conversation avec de longues tirades, alors que la jeune fille n’a que quelques phrases. Perdican utilise donc des tirades pour insister sur le comportement des nonnes, des religieuses envers Camille.
Perdican pose beaucoup de questions à Camille : « savent-elles », « sais-tu » et il ne lui laisse pas le temps de répondre dans le but de la faire réagir et réfléchir, lui connaît déjà les réponses. Alfred de Musset évoque le champ lexical de la souffrance : « blessures profondes « sang n, « cicatrices « plaies « lugubres « décharnés « poitrine sanglantes « poignard « meurtries », Ces termes sont utilisés pour décrire la vie des nonnes et pourquoi elles ont été au couvent.
Après Perdican cherche aussi à montrer à Camille que les onnes l’ont transformés, l’ont changés. On le voit avec les métaphores suivantes : « elles ont coloré ta pensée virginale des gouttes de leur sang et « elles t’ont montré avec horreur la route de leur vie Il associe les nonnes à de « malheureuse fille » et veut lui montrer qu’à l’extérieur de leur vie D. Il associe les nonnes à de « malheureuse fille » et veut lui montrer qu’à l’extérieur du couvent on peut rêver.
Il compare le couvent à une prison avec l’emploi du mot « chaîne » qui est le lien qui lie les nonnes à leur monastère. Pour finir Perdican insiste sur le fait que, bien que les hommes soient des menteurs, les nonnes font pire, car elles mentent ? elle-même ainsi qu’à Dieu : « Elles qui te représentent l’amour des hommes comme un mensonge, savent-elles qu’il y a pire encore, le mensonge de l’amour divin ? ». Perdican reproche donc ? Camille de dêtre laissée aveuglée par cette douleur qu’éprouve les nonnes.
Cette scène illustre donc la confrontation entre Perdican et Camille où Perdican chercher à persuader Camille qu’elle fait une erreur d’aller au couvent et que les nonnes la manipule et c’est ussi un affrontement où Camille désir un amour absolue mais a cependant peur de la souffrance contre Perdican qui lui pense que l’amour est la justification unique de la vie donc qu’il est nécessaire de prendre des risques quitte à en souffrir.
A travers cette scène Alfred de Musset critique le mode vie des hommes d’Église mais surtout la détestable éducation religieuse des jeunes filles qui les prive du bonheur terrestre de l’amour. Le thème majeur de cette scène reste cependant « l’amour et du sentiment tragique de la vie