analyse de pratique

essay B

ANALYSE DE PRATIQUE Contextuel Je suis en stage dans un cabinet libéral de soins infirmiers. Monsieur B, 70 ans, vit dans une maison avec sa femme. Suite ? un accident, Monsieur B est devenu paraplégique. Le cabinet le prend en charge depuls plusieurs années pour les soins d’hygiène et de confort, notamment la toilette complète au lit le matin et un change l’après midi, ainsi que pour la mobilisation avec mise au fauteuil ou au lit. Durant les soins, Monsieur 3 s’exprime assez peu.

Lorsque la situation se passe, je suis à peu prés à la oitié de mon stage et je commence à bien connaitre sa prise en charge. Nous arrivons avec l’infirmier au domicile de Monsieur Sni* to View et Madame B cette a remettre au lit. procédural : A la fin du soin, l’infir à l’écrit les soins sur nge si besoin et le or 5 ‘à coté pour retracer et. Je suis seule dans la chambre avec Monsieur B qui est au lit, et je m’apprête donc ? le saluer. Je m’approche alors du lit et je lui tends la main en lui souhaitant une bonne soirée.

Il me prend la main et me dit « Non, la bise Surprise, je n’ai pas su quoi répondre et suis restée sans voix. Ai Swipe to View next page Ainsi, il me tire sur la main vers lui et commence à approcher sa Joue. Désemparée, je réponds à sa requête, me recule, je lui souhaite de nouveau une bonne soirée et quitte la pièce. Je ne pensais pas que j’aurais autant de difficultés à réagir face a ce genre de situation. Intentionnel : Mon intention était de rester dans mon rôle de soignant et garder une certaine distance afin de ne pas m’écarter de ce rôle, mais sans vexer ou blesser le patient.

Je ne me sens pas assez encrée dans ce rôle et je ne pense pas avoir suffisamment d’expérience rofessionnelle pour pouvoir me permettre de prendre plus de proximité dans la relation soignant soigné. Déclaratif : En effet, dans la relation soignant-soigné, le professionnel de santé se doit de garder une certaine distance, afin de ne pas être dépassé par ses propres affects. Néanmoins, il n’est pas toujours facile de trouver cette juste distance.

LJne distance trop importante peut entraîner une mauvaise compréhension des besoins du patient au au contraire, une distance non respectée peut engendrer une relation qui devient trop personnelle entre e patient et le soignant. La distance professionnelle s’avère indispensable dans la relation soignant-soigné pour preserver l’intégrité psychique du soignant, ainsi que son bien-êt relation soignant soigné pour préserver Pintégrité psychique du soignant, ainsi que son bien-être, dans le cadre de sa profession. Elle protège également le soignant des émotions du patient qui pourraient le submerger. ar conséquent, il peut parfois être difficile de garder une distance lorsqu’il s’agit de patients qui sont suivis régulièrement depuis plusieurs années. Dans le libéral le côté relationnel du soin est essentiel. Contrairement à l’hôpital où le patient arrive dans un territoire inconnu où il doit s’adapter, ici c’est Vinfirmier qui s’adapte tout d’abord au domicile du patient et à son environnement, à ses habitudes, au matériel disponible… L’infirmier libéral rentre alors dans l’intimité du patient ce qui renforce la relation soignant soigné.

En entrant chez les patients et en voyant l’endroit où ils vivent quotidiennement, l’infirmier les connaît déjà en partie. En outre, le fait que rinflrmier ne porte pas de blouse et que les atients l’appelle par son prénom renforce la relation. Évaluatif : Face à cette situation, je me suis retrouvé sans voix, ne sachant pas quoi répondre. La situation s’est passée en quelques secondes, et après que celle-ci se soit passée, je m’en voulais de ne pas avoir su réagir, de ne pas avoir trouvé les mots.

Personne n’aime passée, je m’en voulais de ne pas avoir su réagir, de ne pas avoir trouvé les mots. Personne n’aime sentir qu’il a perdu ses moyens. J’en ai longuement discuté avec l’infirmier, qui n’a pas vu la scène ais qui a entendu ce qui se passait dans la pièce d’à côté. Il m’a rassuré en me disant que c’était une partie du métier de soignant qui s’apprenait aussi, et qu’il n’y avait qu’avec l’expérience professionnelle que j’apprendrais cela. J’ai pensé à ce que j’aurais pu dire, comment j’aurais pu réagir.

Je me suis dis que par exemple j’aurais pu utiliser l’humour. Le fait que je sois quelqu’un d’assez timide n’a pas du arranger les choses mais je pense que si j’en suis consciente et que j’amorce une réflexion autour de cette ituation, ceci me permettra de me sentir plus confiante. C’est une situation à laquelle je n’avais jamais été confrontée au cours de mes précédents stages et je pense que le fait d’y avoir réfléchi longuement m’a permis de m’y préparer si j’y été de nouveau confrontée.

Cependant, je pense qu’il est également essentiel de garder une certaine distance afin de se protéger surtout avec mon expérience rudimentaire dans ce domaine. Je pense qu’il est plus facile avec l’expérience d’établir cette dis PAGF rudimentaire dans ce domaine. Je pense qu’il est plus facile vec l’expérience d’établir cette distance entre le soignant et le soigné, et savoir quand on peut se permettre d’avoir une certaine proxmité.

En effet, durant mon stage, j’ai pu constater qu’il arrivait très fréquemment que certains infirmiers fassent la bise, tutoient et appellent certains patients par leurs prénoms. Mais je ne me sens pas avoir suffisamment de pratique pour pouvoir prendre cette liberté. Avec du recul, je ne pense pas qu’il y est de mal à avoir cette proximité en libéral, qui est vraiment un milieu à part, à partir du moment où le soignant arrive à identifier uand il peut le faire et qu’il ne se mette pas, lui-même ou le patient, en danger affectivement.

Avec une relation quotidienne, biquotidienne voire triquotidienne chez le patient, il est normal que se tissent des liens différents ce qui n’empêche pas de rester professionnel dans la prise en charge mais c’est aussi de là que les affects entre le soignant et le soigné changent et peuvent s’amplifier. Il est clair que cette proximité aide à tisser une relation de confiance avec le patient mais il ne faut pas que le soignant perde de vue son rôle.