Ogien Philosophie

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Sonia Sironi Borislava Ristic 20. 03. 15 Faut-il éliminer les animaux pour les libérer? Ruwen Ogien dans son livre L’influence des croissants chauds sur la bonté humaine, propose de multiples expériences de pensée, sur des questions de philosophie morale. Il explique ensuite le résonnement de plusieurs philosophes en to View rapport avec ces expériences et les soutiens ou les expliquer une de ses or 13 expérience de pensé n. points expliqué. Dans l’expérience pr une tempête.

Dans ce n avis. Nous allons ur chacun des etage est pris dans canot se trouvent des vieillards séniles et comateux ainsi que des himpanzés vifs et en pleine santé. Si le canot n’est pas délesté de son surpoids, tous risquent de mourir. Nous nous posons donc la question: serait-il juste de jeter par dessus bord un ou plusieurs chimpanzés, simplement parce qu’ils ne sont pas humains? Hypothèse de départ: Borislava: Je ne jetterais pas par dessus bord les chimpanzés pour sauver les vieillards.

J’estime que l’argument « ils ne sont pas humains » n’est pas une raison pour abandonner un animal. Les spécistes auraient tendance à associer « humain » et « intelligence » effet, l’intelligence et nos capacités intellectuelles ne sont pas mportantes lorsqu’il faut décider si l’on attribue le droit de vie ? un être vivant. Je considère que nous sommes tous des êtres sensibles, capables de souffrir et qu’il serait injuste de sacrifier les vieillards autant que de sacrifier les chimpanzés.

Je me sentirais autant coupable de devoir pousser l’un autant que l’autre. Mais s’il faut forcément choisir entre sauver les chimpanzés ou sauver les vieillards (et qu’il n’était pas possible de ne rien faire et de ne pas agir), je choisirais de sauver les chimpanzés, étant donné qu’ils sont jeunes et en bonne santé, ontrairement aux vieillards qui sont en fin de vie et malades. Il serait plus juste de ce point de vue de sauver les chimpanzés. Hypothèse Sonia: Personnellement, cette expérience me pose problème.

En effet, jeter les chimpanzés par-dessus bord ne me parait pas moral, étant donné leur bonne santé et leur vivacité. Il n’y a aucune raison selon-moi de les considérer comme inférieurs à l’homme. Pourtant, je ne me sentirais pas capable de sacrifier les vieillards afin de les sauver étant donné qu’ils sont tout de même humains. Je pense cependant que je préférerais au final auver les chimpanzés, car ils ont une plus grande espérance de vie que les humains présents.

En revanche, si ces chimpanzés étaient destinés à être vendus et exploités, je choisirais de sauver les vieillards séniles, car le cas contraire signifierait sauver des animaux afin de les emprisonner et les maltraiter, et je ne supporterais pas cette idée qui est totalement contradictoire. 13 maltraiter, et je ne supporterais pas cette idée qui est Dans ce scénario, nous parlons de « cas marginaux » car il faut considérer cela comme une expérience de pensée, un cas rare qui ne pourra arriver au uotidien dans notre vie. Ce cas marginal nous permet d’illustrer l’opposition spéciste/ antispéciste.

Il existe des critères d’appartenance à la communauté morale, c’est à dire à un groupe qu’on ne peut traiter comme des choses bonnes à exploiter. Ces critères sont: la conscience de soi,la capacité de planifier et d’anticiper, celles de délibérer et de choisir, de ressentir des sensations comme le plaisir ou la peine et des émotions comme la peur ou la joie. Certains animaux non-humains arrivés à l’âge mature sont pour Jérémy Bentham, plus sociables et aisonnables que certains animaux humains, car ils possèdent plus de ces critères que certaines personnes. ar exemple, un chien parvenu à maturité est plus sociable et raisonnable qu’un nouveau-né. Existe-t-il une justification morale au fait d’accorder sa préférence à l’humain qui possède moins ces propriétés que le non-humain ? Les spécistes diront même dans ce cas que la préférence devrait aller aux humains, tandis que les antispécistes contestent que ce choix soit moralement légitime. L’antispéciste affirme que les animaux ne sont pas inférieurs aux umains et qu’il faudrait réévaluer le statut de l’animal.

L ‘appartenance à une espèce n’est pas un critère moral pertinent pour décider des droits ue lion devrait accorder à un individu. PAGF 13 à un individu. L’argument antispéciste des cas marginaux est continuiste. D’après les critères de l’appartenance à la communauté morale, l’antispéciste ne légltime pas l’abîme moral (différence) entre humains et animaux. « Chaque individu est jugé selon certaines qualités (capacité de souffrir ou de comprendre) qui peuvent être communes aux membres des deux 61 ) Le spécisme est une discrimination basée sur l’espèce, tout comme le racisme sur la race et le sexisme sur le sexe.

La préférence est toujours accordée aux membres de l’espèce humaine. Le spéciste considère l’Homme comme supérieur ? l’animal. Il opte pour une discrimination positive envers les êtres humains, même lorsque leurs capacités individuelles sont inférieures aux animaux. Pour certains philosophes, l’argument continuiste est une plaisanterie, car il repose sur des critères évidents et « qu’il est facile de mettre au service de a continuité entre les deux » (p. 161) comme par exemple la capacité d’éprouver du plaisir et de la peine.

Mais si l’on changeait ces critères, il serait plus facile de faire la différence entre humains et animaux et ainsi rétablir l’abîme moral entre les deux. Les criteres mis en avant seront les suivants : l’opposition entre êtres de nature et êtres de liberté (selon la théorie de Kant), le principe de potentialité de l’espèce, ainsi que la forme corporelle ou l’appartenance sociale. L ‘opposition que nous donne Kant entre êtres de nature et êtres e liberté justifierait l’abîme moral entre animaux et humains.

Les humains sont doués de raison, ce qui nous différe 3 animaux et humains. Les humains sont doués de raison, ce qui nous différencie des animaux. Nous ne sommes pas seulement faits pour fonctionner à l’instinct. La raison permet à l’Homme de se séparer de la passion et de réfléchir ainsi afin d’agir de manière consciente. Luc Ferry se demande en fonction de quel critère nous devrions plus respecter les humains que les animaux. II définit la liberté comme la possibilité de poser des actions ésintéressées, non égôlStes, ce dont les animaux seraient incapables.

Par exemple, nous avons déjà vu des hommes se sacrifier pour sauver des baleines tandis que l’inverse serait rare. Mais son argument est contredit, car nous avons déjà vu des chiens se sacrifier pour leur maître ou leurs compagnons. Nous pouvons par exemple assister à des sauvetages de chiens allant aider un de ses compagnons s’étant fait renverser par une voiture. Cet acte héroique n’est en aucun cas poussé par une arrière pensée de récompense ou autre, et est donc une action totalement désintéressée.

Le deuxième argument utilisé afin de prouver cet abîme moral, est l’appartenance sociale et la forme corporelle. Le critère de l’appartenance sociale, affirme que toute personne, qu’elle soit handicapée, comateuse ou autre, est toujours considérée comme faisant partie de notre société. Elle a toujours un nom, une famille, une appartenance culturelle et religieuse etc. Ensuite, l’argument de la forme corporelle repose sur le fait que toute personne ayant la même forme corporelle globale ar exemple se tenant debout sur deux pieds, ayant peu PAGF s 3