Cours de philosophie

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ces pourquoi, avant d’aborder la potagère qui appela ‘philosophes’ (amis de la sagesse), le mot philosophie lui-même vient du grec ancien, de philosophie » qui se compose de ‘plein » (aimer) et de saphir » (sagesse), la philosophie est donc l’amour de la sagesse. La question est donc maintenant de savoir ce que d’amour désigne ici un désir, une aspiration à quelque chose et donc si le philosophe aspire à la sagesse c’est que celle-ci lui manque, qu’il ne la possède pas, le philosophe ‘est donc pas un sage. Mais qu’est-ce que la sagesse ?

Le mot sagesse ne signifie pas seulement ici la vertu propre qui fait preuve de mesure et de modération dans ses actes, il ne s’agit pas simplement de la sagesse pratique propre celui qui par expérience sait comment s’orienter dans l’existence. La sagesse pour les grecs anciens désigne principalement la science, c’est-à-dire le savoir en général, cependant ce savoir n’est pas étranger à la notion de vertu telle que nous l’employons à présent, dans une certaine mesure la saphir dés?gêne une science qui nous rend ailleurs, et qui donc en conséquence nous rend plus sage, c’est-à-dire plus savant et plus vertueux.

Le philosophe est donc, non pas le possesseur de la science et de la vertu, mais un homme en quête de vérité qui cherche à mieux comprendre ce que sont les choses pour devenir meilleur, plus vertueux, au sens où la connaissance de la vérité nous permettrait de mieux nous réaliser en tant qu’être doué de conscience et de raison. 2 C’est d’ailleurs ce que rechercher secrète, celui que l’on considère comme le père fondateur de la philosophie et dont nous allons maintenant parler en abordant la illusoire d’un point de vue plus historique. 1. 3 Les origines historiques de la philosophies.

Si donc, c’est potagère qui le premier employa le terme de philosophie, c’est un autre personnage tout aussi mystérieuse potagère qui le premier employa le terme de philosophie, c’est un autre personnage tout aussi mystérieux et mythique qui fut l’initiateur de la démarche qui inspire jusqu’ nos jours la philosophie occidentale. Si ce personnage, secrète (-469, -399), est mystérieux, c’est qu’il n’ laissé aucun écrit, il n’est connu que par ses détracteurs (ceux qui le critiquaient) ou par ses disciples (ceux qui ont via son enseignement et ont pris modèle sur lui dans leur vie).

Parmi ses détracteurs ont trouve par exemple aristocrate qui dans une comédie intitulée ‘Les Nuées » présente secrète comme une être ridicule et préoccupée par des questions de peu d’intérêt. Parmi ses disciples on trouve principalement planton qui en fit le personnage centrale de tous ses ouvrages composés sous forme de dialogues. L’apologie de secrète Le croiront Le python Dans ces trois dialogues philosophiques de planton, nous pouvons trouver des renseignements concernant la vie et la mort de secrète. 1. 3.

Le personnage de secrète L’image de secrète laissée par les différents témoignages favorables ou hostiles de ses contemporains est celle d’un homme d’apparence étrange et originale qui parcourait les rues d’attentes vêtu grossièrement à la différence de tous ceux de ses contemporains qui avaient la prétention d’enseigner un quelconque savoir. Au gré de ses rencontres, secrète discutait avec ceux de ses concitoyens qui était curieux de connaître son avis sur différents sujets qui touchaient le plus souvent les valeurs morales. De ses sujets qui touchaient le plus souvent les valeurs morales.

De ses idées, nous ne connaissons que très peu de choses, il ne nous reste que l’exemple d’une méthode de réflexion fondée sur le dialogue et ayant pour but, non pas d’inculquer telle ou telle idée, mais de faire en sorte que chacun devienne son propre juge. Ainsi secrète examine les thèses de ses interlocuteurs et met en évidence leurs insuffisances et leurs faiblesse. A la différence des orateurs politique et des sophistes secrète ne cherche pas défendre une thèse par tous les moyens, son but n’est pas de convaincre son interlocuteur, mais de susciter en lui interrogation et réflexion .

La philosophie telle que secrète la cultive n’est donc pas tout d’abord expression d’une pensée achevée, elle est d’abord examen par soi- même de ses propres pensées, et mise à l’épreuve de ce que l’on pense ou de ce que l’on croit penser, afin de juger si le contenu des thèses auxquelles on adhère est conforme ou non au principe même de la raison et ne contient aucune contradiction. De ce point de vue la philosophie se caractérise par un effort de cohérence de la pensée avec elle-même.

Cet effort secrète l’accomplit dans la cité avec ses concitoyens par la discussion, le dialogue ont les thèmes principaux étaient les notions morales dont il fallait rechercher la définition afin d’en déterminer le sens et l’essences . 2 . L’une des formules les plus célèbres de secrète est celle dans laquelle il affirme 3 ‘Tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien ; tandis que les autres croient savoir ce Tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien ; tandis que les autres croient savoir ce qu’ils ne savent pas. Cette formule paradoxale s’adresse surtout au conformisme intellectuelle. 3 de la grande majorité des hommes qui se satisfait d’opinions . 4 sans fondement et aux sophistes qui ans la grec antique et plus particulièrement à attentes, prétendaient tout savoir. Ainsi pour l’homme du commun comme pour le sophiste qui le flatte et cultive les opinions tout est toujours objet de certitude, pourtant si l’on tente d’approfondir le contenu de l’opinion celle-ci se trouve confrontée à ses faiblesses et à sa fragilité.

Aussi à force de toujours remettre en question les opinions bien établies, secrète fin?t par déranger ses contemporains au point qu’ils lancèrent contre lui des accusation qui donnèrent lieu à un procès à l’issue duquel il fut condamné à mort. L’apologie de secrète est un ouvrage dans lequel planton présente la plaidoirie que prononça secrète pour sa défense. Ainsi en -399 secrète meurt âgé de 71 ans condamné par ses concitoyens qui l’accusaient d’impiété. 5, il n’aurait pas honoré les dieux de la cité et aurait voulu en introduire de nouveaux, et d’être un corrupteur 1. 6 de la jeunesse. 1. La philosophie comme discipline de réflexion et comme méthode. Plutôt qu’une matière (un savoir constitué) la philosophie est une discipline de réflexion. 1. 4. 1 Discipline Ce terme de discipline peut en effet se comprendre en deux sens. Homme un domaine du savoir (discipline scolaire) comme une règle de conduite, une direction à suivre. La philosophie est une discipline au sens où elle est recherche d’un savoir, interrogation méthodique de la pensée sur elle-même, réflexion nécessitant une stricte rigueur intellectuelle. 1. 4. 2 Réflexion étymologiques ce terme désigne l’action de se tourner en arrière.

Dans le domaine intellectuel, il s’agit du retour de la pensée sur elle-même, d’une interrogation de l’esprit sur le contenu de ses pensées, d’un examen de ses propres pensées par le sujet : sont-elles cohérentes ? Ne émotionnent-elles pas quelques contradictions cachées ? AI s’agit donc en quelque sorte d’un dialogue avec soi-même. La philosophie n’est donc pas un savoir, mais un cheminement vers le savoir, une aspiration au savoir qui ne peut être satisfaite que par le respect d’une méthode. 1. 4. 3 Méthode étymologie : métal = vers et dos = chemin Une méthode est donc un cheminement orienté vers un but.

AI s’agit donc, dans le domaine de la 4 recherche, d’un ensemble de procédés et de règles qu’il faut suivre avec ordre et rigueur pour parvenir au résultat que l’on s’est fixé (la connaissance de la vérité). Cela dit une étude n’est pas une recette, un ensemble de règles qu’il faudrait suivre mécaniquement et qui permettraient de faire l’économie de la pensée personnelle. Un effort de réflexion, de jugement est toujours nécessaire et fondamental pour bien appliquer cette méthode, pour appliquer cette méthode, pour l’adapter aux problèmes spécifiques que l’on doit traiter.

I . 5 Conclusion La philosophie ne se définit donc pas comme un savoir constitué, mais comme la recherche du savoir, on ne peut donc la définir de façon définitive et univoque dans la mesure où elle est la démarche indéfinie de la conscience ‘interrogeant sur elle-même. La démarche philosophique suppose donc une prise de distance par rapport à soi- même et par rapport au monde et à la nature, elle est l’exercice même de la pensée dans une inquiétude, un questionnèrent permanent dont l’origine est l’étonnement. Étonnement : du latin attendre : être frappé du tonnerre » – ébranlement moral, stupéfaction face à l’inattendu ou l’extraordinaire. – ébranlement intellectuel face à ce qui ne peut donner lieu à une explication immédiate. « C’est en effet l’étonnement qui poussa les premiers penseurs aux spéculations philosophiques Or apercevoir une difficulté et ‘étonner, c’est reconnaître sa propre ignorance.  » aristocrate, Métaphysique, A, 2 5 2. La nature 2. La Nature – Analyse polysémique Variation autour des différents sens du terme de nature. Le terme de Nature est souvent compris au sens de campagne, pour l’homme ordinaire se promener dans la campagne équivaut à se promener dans la nature. Cependant il n’est pas certain que la campagne soit si naturelle que nous le pensons, en effet les champs sont cultivés, les forêts sont entretenues partout où nous allons allons l’homme est intervenu pour marquer la nature de sa présence et la transformer.

Or ce qui est naturel signifie ‘abord pour nous ce qui est premier, originel, n’appelle-t- on pas nature d’une chose son essence, ce qu’elle est fondamentalement ; est donc considéré comme naturel ce qui est à l’état brut et n’ encore subi aucune transformation, or l’environnement, la campagne sont comme tous les lieux habités par l’homme des zones de notre planète qui ont perdu leur aspect originel parce qu’elles ont été travaillées par l’homme.

Cependant si la campagne évoque pour nous la nature ce n’est pas sans raison, car si la campagne nous paraît plus proche de la nature que la vil e, que le milieu industriel et urbain, c’est race qu’elle contient l’une des composantes essentielles du monde naturel, c’est-à-dire la vie, qui est beaucoup plus luxuriante dans ce milieu que ce soit sous sa forme animale ou végétale. Le monde urbain est quant à lui un monde d’artifice, c’est-à-dire un univers où tout est le produit du travail et de la culture humaine, où tout résulte de l’ingéniosité de l’homme.

Bien entendu si l’artifice s’oppose à la nature il ne lui est pas pour autant totalement étranger puisqu’ en est lui-même issu en tant que matière, l’artifice est avant tout de la nature transformée (qui a changé de forme). L’artifice c’est la nature transformée et obéissant aux désirs humains, c’est la substitution d’un ordre culturel à un ordre naturel, c’est la nécessité sociale, culturelle et historique qui se substitue à la nécessité physique qui ne nous nécessité sociale, culturelle et historique qui se substitue la nécessité physique qui ne nous convient pas toujours.

Car en effet la nature n’est pas seulement un univers bucolique et champêtre, la nature peut aussi être violente et impitoyable, comme c’est par exemple le cas, lorsque les hommes sont victimes de catastrophes naturelles. Si en effet la nature est vie, puissance créatrice, génératrice (la déesse mère, la mère nature), cette force pouvant faire preuve de prodigalité peut aussi faire preuve de cruauté et devenir destructrice à l’égard des êtres mêmes qu’elle a engendré.

Si la nature est vie elle est aussi mort et souffrance, si la nature peut être prodigue et généreuse elle peut aussi être aride et rigoureuse, la sécheresse ou les pluies diluviennes sont aussi des phénomènes naturelles. La nature présente donc un caractère imbibaient, elle nous paraît aussi bien un lieu de paix qu’un lieu de peine et de offrande, elle est l’objet de notre nostalgie, toutes les civilisations ont connu des mouvements de retour à la nature qui sont d’ailleurs par nature voués à l’échec, car elle est aussi ce dont paradoxalement l’homme s’éloigne par nature.