Marivaux

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maritaux est né Pierre carnet, puis se fait appeler Pierre décalée, puis signe carnet de maritaux, etc.. Le lien entre ses motivations à écrire et la banqueroute de la sont des pactisions, etc.. Cet article nous semble donc fondé sur des idées reçues et nous regrettons qu’il ignore ces incertitudes quant à la biographie de maritaux. Jeunesse et études[modifier] D’une famille d’aristocrates originaires de normande , qui avait fourni plusieurs sénateurs au parlement de cette province, son père encollais carnet[3] est fonctionnaire dans l’administration de la marine, de sa naissance jusque 1698.

En 1698, ce dernier emmène sa famille s’installer rima, en Auvergne, où il vient d’être nommé directeur de la Monnaie[4] (maritaux est âgé de 1 land à ce moment là) huis à Limoges. De sa mère, Marie-année billet, on sait peu de choses. Premier boy pourtours empara 23, 2011 | 9 pages Monnaie[4 (maritaux est âgé de 1 land à ce moment là) AI fait ses études chez les rotatoires de rima. En 1710, ambitionnant de suivre la voie paternelle, il commence commence des études de droit à Paris.

AI est logé chez son oncle, l’architecte du roi Pierre billet. Il abandonne ses études en 1713 et reprend épisodiquement : il obtient sa licence en droit en 1721 et est reçu avocat, mais il n’exercera jamais[5]. Premiers essais[modifier] Son premier texte est une comédie d’intrigue en un acte et en vers le Père prudent et équitable, ou crispions l’heureux fourbe jouée dans un cercle d’amateurs en 1706 et édité en 1712[6].

Sa rencontre avec fontanelle, et la fréquentation du salon de la très spirituelle Madame de Lambersart[7], sont déterminantes pour sa formation. Il y rencontre des « Modernes » et s’ initie à une forme de « préciosité nouvelle »[8], qui donnera naissance au « marivaudage ». Il développe alors son observation critique, s’engage dans la bataille contre les classiques et s’essaie à de multiples mères : roman périodique, poème burlesque ou chronique journalistique. Le périodique est alors sa principale voie d’écriture.

Loin de déconsidérer les ??uvres classiques, il reprend, selon l’esprit née-précieux qui traite de façon « enjouée » les « grands sujets »[9], tout ce qui fait le patrimoine culturel des écrivains classiques et le travestit en couvres originales et décalées par rapport à l’usage. C’est ainsi qu’il écrit un télématique travesti en 1714-1715, (où il évoque la misère des guenons, puis une laide Travestie en 1716, sa quatrième ?ouvre publiée et la remédier signée « M. huis une laide Travestie en 1 716, sa quatrième ?ouvre publiée et la première signée « M. De maritaux en Il est considéré comme un brillant moraliste, sorte de nouveau La Bruyère. Il se marie en 1717 avec Colombe boulonner, fille d’un riche avocat[AI], dont la dot permet au ménage de vivre dans l’aisance. Il perd son père en 171 9, l’année de la naissance de sa fille, Colombe. Mais il est ruiné par la banqueroute de la en 1720, perd sa femme en 1723, et doit alors écrire pour vivre et élever sa fille. Une passion : le théâtre[modifier]

Sa raison d’être est toute trouvée, ce sera le théâtre. Il s’essaie à la tragédie classique en cinq actes et en vers avec niable, joué en 1720 par les comédiens du Roi, mais ce n’est pas une réussite. Son premier succès, la même année, il le doit à Arlequin poli par l’amour joué par les acteurs italiens de loggia raccourci. Il apprécie le jeu des comédiens italiens et devient l’auteur attitré de la troupe. La jeune et talentueuse sailli ballotte, la prima morals, devient son interprète idéale et il écrit spécialement pour elle[1 1].

Il révolutionne e genre de la comédie sentimentale, qu’il explore au travers des deux Surprises de l’amour ou de La Double Inconstance, mais surtout de ses pièces devenues de grands classiques du répertoire : Le Jeu de l’amour et du hasard (1730) et Les Fausses Confidences (1737). Il écrit aussi des comédies sociales qui posent des problèmes fonda Confidences (1737). Problèmes fondamentaux : la liberté et l’égalité entre les individus (l’île des esclaves en 1 725), la situation des femmes (la Nouvelle Colonie en 1729).

Placées dans des cadres utopiques, ces pièces, qui ont eu peu de succès Eure création, développent ses réflexions sur les relations humaines. Le philosophe et le moraliste[modifier] Parallèlement, il expose sa réflexion dans les journaux, d’abord Le Spectateur français (français), inspiré par thé spectateur de jouées disons et Richard stèle, de 1721 1724 (25 numéros), puis L’Indigent Philosophe, en 1727 et Le Cabinet du philosophe en 1734, dont il est l’unique rédacteur, à la fois conteur, moraliste et philosophe[AI].

AI y étudie, d’une plume alerte, les multiples aspects de l’existence dans la société cloisonnée et hiérarchisée de son empesé et décrit avec humour les travers de ses contemporains. Il y précise ses conceptions esthétiques, son goût pour une écriture spontanée, son droit de rire des hommes en général « et de moi-même que je vois dans les autres »[1 2], parce que la réalité est toujours plus complexe et fugitive que les cadres rigides dans lesquels on tente de l’enfermer.

L’?ouvre romanesque[modifier] maritaux est, avec l’abbé prévoit, un des écrivains qui ont le plus profondément réfléchi sur e paradoxe de l’écriture romanesque[13]. Sa grande ?ouvre romanesque est La Vie de marraine Ur le paradoxe de l’écriture romanesque[13]. Sa grande ?ouvre romanesque est La Vie de marraine dont la rédaction s’étend sur environ quinze ans (1726-1741 ). L’héroïne, âgée, raconte sa vie, mais entremêle son récit de réflexions, de méditations, sur l’amour, l’amitié, la sincérité, la reconnaissance sociale du mérite personnel. L’?ouvre demeure inachevée.

Ces thèmes sont repris dans Le Paysan parvenu, un roman d’apprentissage de 1735 racontant la montée à Paris et l’ascension sociale de jacobin grâce à ses succès amoureux. Dernières années[modifier] partir de 1733, il fréquente le salon de claudicante de tendit, qui devient pour lui une amie précieuse. Grâce elle, il est élu contre volontaire à l’Académie française en 1742, et y prononcera plusieurs discours : Réflexions en forme de lettre sur le progrès de l’Esprit humain (1744), Réflexions sur l’esprit humain à l’occasion de Corneille et de Racine (1749), Réflexion sur les Romains et les anciens Perses (1751) .

Il ne compose plus alors que quelques pièces à destination de la Comédie Française, qui sont éditées, mais pas jouées[14], et un dialogue, L’Éducation ‘un prince. Malade depuis 1758, il succombe à une pleurésie le 12 février 1763, laissant un testament de dix lignes et un bien maigre héritage à sa fille bien-aimée Colombe, qui était entrée au couvent en 1745, parce que son père n’était pas assez riche pour la doter convenablement. Théâtre[modifier] Les objectifs[modifie père n’était pas assez riche pour la doter convenablement.

Les objectifs[modifier] Le théâtre de maritaux reprend la devise de la comédie casait rident mères (c’est-à-dire corriger les m?ours par le rire) et construit une sorte de pont entre la bouffonnerie t l’improvisation traditionnelle de la comédie délétère, avec ses personnages stéréotypés (essentiellement Arlequin), source de burlesque, et un théâtre plus littéraire et psychologique, plus proche des auteurs français et anglais. Ce qui implique que ce théâtre utilise divers niveaux de comique, les domaines du ludique, du satirique et du poétique[15].

Cependant maritaux est considéré par certains comme le maître français du masque et du mensonge. Principal outil du mensonge, le langage est également le masque derrière lequel se cachent les personnages. Ceux-ci sont souvent de unes gens, terrorisés à l’idée d’entrer dans la vie et de dévoiler leurs sentiments. Leurs aventures psychologiques à la fois complexes et naïves se déroulent sous le regard des plus vieux (les parents) et des spectateurs qui se moquent dans un mélange d’indulgence et de méchanceté[réf. Ouatée]. volontaire considérait le théâtre de maritaux comme étant d’une très grande finesse psychologique, et en disait : « Il pèse des ??ufs de mouche dans une balance en toile d’araignée. »[16] Mais on peut aussi interpréter cette réplique comme une critique du théâtre de maritaux qu’il j [16] Mais on peut aussi interpréter cette réplique comme une critique du théâtre de maritaux qu’il juge futile et inintéressant : volontaire est en effet un grand rival et e critique dans son livre le Temple du goût.

volontaire et maritaux ont d’ailleurs concouru ensemble pour une place à l’Académie française. Celle-ci fut remportée par maritaux. Au suivie siècle, le succès n’est jamais éclatant : les Comédiens Français et leur public ne l’apprécient pas, et le Théâtre-litanie reste une scène secondaire. D’autre part, maritaux s’est toujours tenu à l’écart du clan des illusoires. Mais son influence littéraire est profonde[1 7].

silo a imposé une technique romanesque dont profitera shetland, son style de dialogue théâtral, surtout, inspirera, au sexe siècle, les comédies de musée, et au axe siècle celles de girafeaux[18]. AI a maintenant trouvé un public enthousiaste qui considère précisément comme très moderne la complexité qu’on lui reprochait de son temps. Le marivaudage[microfilmer] Le nom de maritaux a donné naissance au verbe « marivauder » qui signifie échanger des propos galants et d’une grande finesse, afin de séduire un homme ou une Emme.

Par extension a été créé le mot « marivaudage », et ce du vivant même de maritaux, et probablement dans un de ces cafés littéraires si prisés à l’époque[19]. Ces deux mots se trouvent dès 1760 dans la correspondance entre dénis dédieront et sophistes volant. Marivauder y a le sens de « dis 1760 dans la correspondance entre dénis dédieront et sophistes volant. Marivauder y a le sens de « disserter sans fin sur de menus problèmes » et marivaudage désigne une forme trop raffinée d’analyse morale[20].

Mais le mot désigne aussi un style, que Jean-français de La Harpe définit, à la ni du siècle, dans son Lycée ou cours de littérature ancienne et moderne, en insistant sur le mélange des registres opposés : « maritaux se fit un style si particulier qu’il a eu l’honneur de lui donner son nom ; on l’appela « marivaudage ». C’est le mélange e plus bizarre de métaphysique subtile et de locutions triviales, de sentiments alambiqués et de dictions populariseras] » Il e rapproche également d’autres termes tels que le libertinage et le badinage.

maritaux, à la fin du suivie siècle, était accusé de ne pas parler le français ordinaire (mais d’allumera, 1785 évoque retour le style de ses journaux et romans[211), de pécher contre le goût, et quelquefois même contre la langue, parce que ses phrases semblaient artificielles et maladroites, ses figures trop recherchées et obscures, et qu’il créait même des mots nouveaux comme cette locution verbale qui nous paraît maintenant si courante, mais qui n’existait pas encore à l’époque, tomber amoureux (avant, on disait se rendre amoureux).