Madarne bovary symbolique fenetre et jardin

essay A+

Certains lieux sont plus présents et importants que d’autres. Par exemple, le jardin représente à certain moment l’existence d’Emme, c’est-à-dire sa liaison avec redouble. La fenêtre joue aussi un rôle important dans la vie d’Emme. Ainsi, sur la base de certains lieux, nous allons tenter de repérer, classer, analyser et commenter ces différents paysages en définissant leurs portées symboliques. Il. Développement : Le jardin : Le jardin, ce terrain généralement clos est le symbole du paradis. Le paradis terrestre de la genèse était un jardin.

Dans l’?ouvre de flambeur, le jardin de la maison du couple bavard représente différentes choses. Afin d’étudier et ?au ava u qui fenêtre et jardin premier boy rayures 1 empâta 23, 2011 11 pages commenter cet espace de façon précise dans le roman, il est ?important de faire une distinction entre le jardin de testes et celui de inviolé. Penchons nous tout d’abord sur le jardin de testes. On peut observer une dégradation dans sa description. Dans les deux extraits suivant, la description du jardin d’Emme à testes est divergente.

er extrait : « Le jardin, plus long que large, allait, entre deux murs de bauge couverts d’abricots en espalier, jusqu’ une haie d’épines qui le séparait des champs. Il y avait au milieu un cadran solaire en ardoise, sur un piédestal de maçonnerie ; quatre plates-bandes garnies d’églantiers maigres entouraient symétriquement le carré plus utile des végétations sérieuses. Tout au fond, sous les aspirantes, un curé de plâtre lisait son bréviaire. » (l, ch.. 5, p. 44) Emme extrait : « Les jours qu’il faisait beau, elle descendait dans le jardin.

La rosée avait laissé sur les choux des guipures d’argent avec de longs fils clairs qui s’étendaient de l’un à l’autre. On n’entendait pas d’oiseaux, tout semblait dormir, l’espalier couvert de paille et la vigne comme un rang serpent malade sous le chaperon du mur, où l’on voyait, en s’approchant, se traîner des cloportes à pattes nombreuses. Dans les aspirantes, près de la haie, le curé en tricorne qui lisait son bréviaire avait perdu le pied droit et même le plâtre, s’caillant à la gelée, avait fait des gales blanches sur sa figure. (I, ch.. 9, p. 81) Dans le premier extrait, Emme est indifférente à son nouveau statut de femme mariée. Elle n’ aucune opinion particulière sur ses nouveaux lieux d’habitations On ressent ceci, à travers la neutralité de la descriptif ressent ceci, à travers la neutralité de la description du hardi. Toutefois, dans le deuxième extrait, qui correspond à la période durant laquelle Emme a commencé à regretter amèrement son mariage avec charges bavard, le jardin devient un endroit de négligence, de maladie et d’affaiblissement.

Ainsi, on peut affirmer que dans l’?ouvre de flambeur, les descriptions dépendent de la psychologie des personnages. Dans ces deux extraits, ce n’est pas le mariage qui a changé mais plutôt Emme et sa façon de voir les choses. De plus, on observe le début de la dégradation du curé de plâtre. Ce curé, est e symbole du mariage d’Emme et de charges et en même temps de la itération de leur religion. La première fois qu’Emme observe le jardin, elle remarque le curé de plâtre lisant la bible. Avec le temps, il commence à s’écailler et ceci indique la démoralisation et la fragilité de son mariage avec charges.

L’arrivée à inviolé avec la chute et la destruction du curé de plâtre, annonce la fin de son mariage avec charges ainsi que le malheureux sort qui lui est réservé. « Puis, que de choses endommagées ou perdues dans le transport de testes à inviolé, sans compter le curé de plâtre, qui, tombant de la charrette à un cachot trop fort, ‘était écrasé en mille morceaux sur le payé de communication ! » (Il, ch.. 3, p. 1 09) Le jardin de inviolé, devient un lieu d’une grande importance pour Emme. En effet, se laissant séduire p inviolé, devient un lieu d’une grande importance pour Emme.

En effet, se laissant séduire par redouble Boulanger, elle entretiendra avec lui une liaison dont l’emplacement de leurs rencontres sera principalement son jardin. Dès le début de cette liaison, le jardin du couple bavard reprendra « vie » aux yeux d’Emme et elle aura du plaisir à y être. Dans le passage suivant, « il l’entraînait sans parler jusqu’ fond du jardin. C’était sous la tonnelle, sur ce même banc de bâtons pourris où autrefois lion la regardait si amoureuses durant les soirs d’été. » (AI, ch.. 10, p. 02) On remarque que le jardin et le banc sont des symboles de l’amour ou plutôt des deux grands amours d’Emme, c’est-à-dire redouble et lion. Dans l’extrait « La lune, toute ronde et couleur de pourpre, se levait (… ) Oui… Oui !… » (Il, ch.. 12, p. 236-37), on remarque que le jardin devient l’existence d’Emme, à savoir l’unique lieu où sa vie a un sens. En effet, elle se sent bien qu’aux cotés de redouble et c’est pour cette raison que on jardin lui est primordial car c’est l’unique espace où elle retrouve son amant en toute intimité, et donc ainsi l’unique lieu où elle « vit » et est puissante.

La fenêtre : Définition : La fenêtre est pour tout homme un élément architectural familier. Cet élément joue un rôle important dans notre quotidien tant du point de vue individuel que social. La fenêtre est source de luminosité, de communication, et est en même temps une frontière. De est source de luminosité, de communication, et est en même temps une frontière. De l’intérieur, la fenêtre s’ouvre sur un espace donné à contempler ou à imaginer. On peut donc affirmer que dans certains cas elle constitue une voie vers l’imaginaire.

En recherchant la définition du mot « fenêtre » dans le dictionnaire petit Robert, on nous indique une citation tirée du roman de gustative flambeur, Madame bavard. Assurément, la fenêtre est un élément très présent dans ce roman. Tout au long du roman, Emme se retrouve perchée à sa fenêtre. On la retrouve dès les premières pages du roman à regarder derrière sa fenêtre, « il la trouva debout, le front contre la fenêtre et qui regardait dans le jardin » (l, ch.. 2, p. 25. ) La fenêtre est dans l’?ouvre de

flambeur, à la fois une frontière, une voie vers I »imaginaire, un moyen de fuite et d’évasion. Nous allons donc étudier cet élément sous ses différentes formes, c’est-à-dire en tant qu’ouverture sur l’imaginaire et les rêves, moyen de fuite et aussi en tant qu’élément scénique et théâtral. La fenêtre, une ouverture sur l’espace et le temps: La fenêtre stimule chez Emme une certaine forme de fantasmes, de désirs, de rêveries et de souvenirs. Elle se laisse entraîner dans un monde sans limites.

Cet espace recomposé est idéalisé, elle accède à un « ailleurs » où ses sens sont en action. La scène du bal à la viabilisera, est un des moments clés du roman durant lequel la fenêtre devient une ouverture sur l’espace et le temps. Des moments clés du roman durant lequel la fenêtre devient une ouverture sur l’espace et le temps. Dans le passage « Un domestique monta sur une chaise et cassa deux vitres ; au bruit des éclats de verre, madame bavard tourna la tête et aperçut dans e jardin, contre les carreaux, des faces de paysans qui regardaient.

Alors le souvenir des bureaux lui arriva. Elle revit la ferme, la mare bourbeuse, son père en blouse sous les pommiers, et elle se revit elle- me, comme autrefois, écrémant avec son doigt les terrines de lait dans la laiterie. », La fenêtre devient l’outil d’irruption dans le passé. Les souvenirs de son enfance refont surface et s’oppose à la mondanité du bal. Le monde extérieur lui rappel son enfance de campagnarde mais ces souvenirs s’effacent devant le luxe et le passé devient une sorte d’ombre. La fenêtre lui permet donc de rêvé et de fuir la réalité.

Plus loin, toujours dans l’épisode du bal à la viabilisera, la fenêtre devient un outil d’obstacle entre la luxure des invités et du château et la réalité d’Emme en anti que femme de campagne. « Elle regarda les fenêtres du château longuement, tâchant de deviner quelles étaient les chambres de tous ceux qu’elles avait remarqués la veille. Elle aurait voulu savoir leurs existences, y pénétrer, s’ confondre. » On comprend dans ce passage, qu’Emme aurait aimé faire partie de ce monde, s’ confondre, mais que malheureusement son statut social l’en empêche.

En tant qu’ouverture sur l’espace et le temps, la malheureusement son statut social l’en empêche. En tant qu’ouverture sur l’espace et le temps, la fenêtre, peut grâce aux sens en actions, stimuler des souvenirs et es images du passés. Nous allons voir ceci a travers un passage du livre : « Un soir que la fenêtre était ouverte, et que assise au bord, elle venait de regarder loisibles, le bedeau, qui taillait le buis, elle entendit tout à coup sonner l’angélus. On était au commencement d’avril, quand les primevères sont écloses ; et les jardins, comme des femmes, semblent faire leur toilette pour les fêtes de l’été.

Par les barreaux de la tonnelle et au-delà tout alentour, on voyait la rivière dans la prairie, où elle dessinait sur l’herbe des sinuosités vagabondes. La vapeur du soir passait entre les peupliers ans feuilles, estompant leurs contours d’une teinte violette, plus pâle et plus transparente qu’une gaze subtile arrêtée sur leurs branchages. Au loin, des bestiaux marchaient ; on n’entendait ni leurs pas, ni leurs mugissements ; et la cloche, sonnant toujours, continuait dans les airs sa lamentation pacifique. À ce toi nettement répété, la pensée de la jeune femme s’égarait dans ses vieux souvenirs de jeunesse et de pension.

Elle se rappela les grands chandeliers, qui dépassaient sur l’autel les vases pleins de fleurs et le tabernacle à colonnettes. Elle aurait voulu, comme autrefois, être encore confondue dans la onguent ligne des voiles blancs, que marquaient de noir ç et là les capuchons raides des boy la longue ligne des voiles blancs, que marquaient de noir ç et là les capuchons raides des bonnes s?ors inclinées sur leur prie-Dieu ; le dimanche, à la messe, quand elle relevait sa tête, elle apercevait le doux visage de la Vierge parmi les tourbillons bleuâtres de l’encens qui montait.

Alors un attendrissement la saisit ; elle se sentit molle et tout abandonnée, comme un duvet d’oiseau qui tournoie dans la tempête ; et ce fut sans en avoir conscience qu’elle s’achemina vers l’église, disposée à n’importe quelle évitions, pourvu qu’elle y absorbait son âme et que l’existence entière y disparut. » (Il, ch.. 6, p. 1 34) Dans ce passage qui se situe dans la deuxième partie du roman, on constate qu’Emme bavard retrouve son passé travers les visions et les sensations qu’elle ressent par le biais de la fenêtre.

C’est une forme d’ irruption du passé dans la vie d’Emme. On remarque, (voir en gras sur le passage ci-dessus) que les sens d’Emme sont en action. Ce sont ces éléments qui mettent Emme bavard dans un sentiment de nostalgie sur ses souvenirs de jeunesse en pension. La fenêtre en tant qu’élément scénique et théâtral ? Parce qu’elle joue sur le caché et le montré, la fenêtre stimule l’activité imaginaire : elle pousse à deviner ou combler par le recours de l’imaginaire des visions parfois incomplètes. La fenêtre ouverte constitue un tremplin vers l’imaginaire.

On peut franchir la limite, accéder « de l’autre coté » du réel, c’est-à-dire dans un univers idéalisé. De franchir la limite, accéder « de l’autre coté » du réel, c’est-à- dire dans un univers idéalisé. De plus, la fenêtre en campagne « remplace le théâtre et la promenade ». C’est un élément scénique qui permet d’accéder « de l’autre côté ». Nous allons analyser le passage suivant : « Tous les jours, à la même heure, le maître d’école, en bonnet de soie noire, ouvrait les auvents de sa maison, et le garde champêtre passait, portant son sabre sur sa blouse.

Soir et matin, les chevaux de la poste, trois par trois, traversaient la rue pour aller boire à la mare. De temps à autre, la porte d’un cabaret faisait tinter sa sonnette, et, quand il y avait du vent, l’on entendait grincer sur leurs deux tringles les petites cuvettes en cuivre du prédiquer (… ) Elle le regardait partir » (l, ch.. 9, p. 82-83). Ce passage met en scène, quelques habitants du village. On y retrouve le maître d’école, le prédiquer, et un homme qui joue de l’orgue de barbarie.