Liaisons dangereuses
Au contraire, dans le film un corps s’impose celui de l’acteur mal que nous devons admettre, même s’il nous semble plus vieux que ce que suggère le roman. AI a une certaine taille, une allure, une façon étonnante de marcher, il joue beaucoup de Liaisons anguleuses premier bu goût I coupon 23, 2009 9 pages swaps toi vie nixe page ses jambes et de sa bouche. AI est un libertin en action et non un libertin en train de raconter, réfléchir et séduire par lettres.
Dans une apparence très soignée (les costumes sont remarquables de luxe même si effares prétend avoir travaillé à l’économie)) que le livre ne laisse que supposer par un effet de contexte. ?le film infléchit par nécessité et par choix la représentation du libertin : e cercle des libertins est plus vaste dans le roman que dans le film : mal circule dans un espace plus réduit. Il doit bien sortir un soir avec mille : c’est seulement dit en passant. Au milieu d’une grande politesse, d’un réel savoir-vivre (baisse-main par exemple, façon de s’asseoir parfois ), mal a des attitudes relâchées (il est presque « vautré » sur le divan de met dans l’équivalent de la lettre autobiographique), d’autres « grossières » (réelle vulgarité avec ses constants jeux de bouche avec tous mais surtout avec Vol et au petit déjeuner suivant la nuit avec Cc (à une esse on dirait qu’il tire sur un dentier.. ), et le film le montre sans presque à des moments précis : effares nous indique donc certains aspects inédits.
Comme dans le roman les deux héros se rencontrent à peine et comme l’écran ils sont souvent l’un avec l’autre on lui voit faire des gestes un peu étonnants qui supposent un autre regard sur lui ( par exemple son jeu avec la chaise chez met (il la rapproche du p supposent un autre regard sur lui ( par exemple son jeu avec la chaise chez met (il la rapproche du pied pour s’ « approprier » met puis, plus tard, il tapote cette même chaise homme si nous étions avec une femme très inférieure socialement… ) & une certaine brutalité : cf. scène avec pouf dans la suite de la rencontre avec mille et dans ce n’est ma faute où il la jette sur un divan et la prend par les cheveux : cf. aussi le soufflet qu’il inflige à met/Close. Il manifeste sa colère à la fin (il hurle à met/Close) qu’on peut ne pas suivre : le mot est prononcé dans le roman et les propos de Vol ne laissent pas de doute : vêt est un scélérat.
Cependant on peut avancer que si sa scélératesse est connue de Vol et du petit cercle et qu’elle apparaît bien dans ses lettres, il n’est pas Ur que dans le roman son apparence mondaine, son comportement privé s’en ressente à ce point (pensons à la prouesse virtuose avec la vicomtesse : de la légèreté mais pas de vulgarité) : au contraire, sans être franchement noir le vêt du film ressemble parfois plutôt à un bat boy. Qui étouffe vite dans ses contraintes mondaines ou qui sait s’en défaire avec facilité.
L’effraction qu’il commet chez Close à son retour secret à Paris avec de est peu vraisemblable chez locos. effares modestement et sans aller au bréchets introduit des nuances qui indiquent un souci de distance par rapport u mythe du me bréchets introduit des nuances qui indiquent un souci de distance par rapport au mythe du Emme siècle et dans une volonté de modernisme : il demande à mal d’être un corps et non une idée, il lui demande de manifester ce que le libertin était mais que les romans ne montraient pas. En revanche le transfert d’un art à un autre a des effets heureux : à certains moments le film met en lumière ce qui n’est que suggéré très épisodiquement dans le livre : dans les deux cas la vanité est présente (Close le dit nettement dans une grande scène de règlement de compte qui mène ARR.) mais un côté matamore un peu infantile apparaît ici et là à l’écran : mal incarne aussi un joueur, ce qui explique bien en retour quelques aspects de vêt.
Son infériorité face à met en ressort mieux : elle est parfaitement claire au cinéma. Examinons maintenant plus précisément le avalant de papier et celui sur pellicule : TENUE DIMENSION DE COMÉDIE SOULIGNÉE dans le film : certes il y a du théâtre dans le roman, du théâtre théorisé comme fait social (théâtre du monde), des leçons de comédie, des personnages comédiens et metteurs en scène ( cf. mon cours) mais par le choix d’un spectacle
effares a été tenu de montrer le théâtre à l’?ouvre ( dès le générique et jusqu’ démaquillage de la fin-à vous) et non théorisé ou raconté de l’intérieur par met comme avec prévale. La virtuosité écrite des libertins est p La virtuosité écrite des libertins est passée dans la virtuosité des acteurs : première déclaration d’amour, d’idolâtrie à POUF dans le salon de resserrons.
mal dilettante, ludique, tournant autour de POUF dans les allées du parc ; mal à l’aise dans la comédie de la remise de la lettre et de la clé à Cc – à vous (autre cours) ; rende scène de mensonge à tuf dans l’épisode mille correspondant aux embouteillages de l’opéra la dernière scène entre Close et mal (arr.) le sommet : ce n’est pas ma faute ( double rôle cf. cours VÊT comédien dans le film : entendons bien jouant la comédie et pris dans des scènes assez drôle ( chez met, caché pendant que Vol discute et dans la scène de la clé). 0 UN LIBERTINAGE ATTÉNUÉ : certes vêt est calculateur dans le film (ainsi quand il couche avec tuf/pouf, il lui demande de lui écrire pour obtenir la preuve que voulait met ( ce qui n’est pas dans le livre), il a un land énoncé très tôt mais la dimension militaire de tacticien et de stratège est moins soulignée [I] ; en outre il ne met pas vraiment en avant ses propres observations sur les êtres alors qu’il est un bel analyste des autres dans ses lettres où sa science de l’homme et de la femme apparaît bien mieux. À l’écran il ne peut s’appesantir complaisamment sur ses déductions & inductions.
Il est moins un créer ne peut s’appesantir complaisamment sur ses déductions & inductions. Il est moins un cerveau que dans le roman. Ce qui ne veut pas dire qu’il ne pense pas dans le film : il a e brefs moments de silence, de réflexion, d’immobilisme qui sont souvent inquiétants. Dans le livre il est évidemment amateur de femmes et grand conquérant : on a l’évocation d’anciennes maîtresses en nombre assez élevé, le récit d’une visite agréable chez la vicomtesse ; chez effares il doit se contenter d’mille et de Cc… Avant tuf. Ions prononcé que chez met son cynisme éclate dans le roman comme chez effares :il est capable de tout (mise en scène de la charité, espionnage d’Aslan, mensonges éhontés, scène de lettre sur le corps d’un(e) autre que le Ulm redouble avec Cc), son moralité se retrouve dans l’épisode Cc et surtout celui de la paternité et de la fausse couche dans le film mais sa légendaire méchanceté rapportée par Vol est tout de même plus réduite chez mal parce que l’écrit permet des développements acerbes que le dialogue ne peut conserver sur une longue durée qu’avec quelques piques.
Il demeure au cinéma l’homme spirituel, le faiseur de bons mots (parfois plus grossiers que dans le livre), le beau parleur mais c’est en moins grand nombre et le rhéteur cède de beaucoup a place au comédien comme nous avons vu. On devine peine sa culture qui est assez grande chez locos. L’art du mensonge comme nous avons vu. On devine à peine sa culture qui est assez grande chez locos.
L’art du mensonge dans le film est bien résumé par la première scène avec pouf , dans le salon, de nuit , après qu’elle a relu la lettre de Vol : il n’oublie pas comme dans le roman de regarder par a serrure : la musique donne à sa démarche une allure guillerette qui traduit bien le leitmotiv de la comédie. -malgré son jeune âge le vêt du livre paraît blasé, heureux de découvrir du bizarre, las de devoir recommencer des enquêtes faciles ; mal est plus dynamique, il fait moins mécanique de précision.
mal semble plus s’amuser que son personnage de papier qui, il est vrai, déclare pourtant toujours préférer une situation gaie peut tout aussi bien inverser le jugement : il y a plus de comédie légère chez mal mais alors , dans sa dissimulation, nous ce masque il est loisible de le trouver encore plus inquiétant dans son art de rôder, de cerner la victime de façon détachée enfin la dimension irréligieuse et surtout gratuitement blasphématoire dans sa séduction et dans ses momentanées à met est moins frappante chez effares, sans doute pour des raisons de contextes très différents. Étouffes un point commun demeure dans les deux ??uvres : la volonté de vêt de revenir à met, ce qui est en complète rupture avec la notion de libertinage : il est pressant dans le livre et violent dans le film rupture avec la notion de libertinage : il est pressant dans le livre et violent dans le film, vers la fin, dans les deux cas. Une différence de poids. Au cinéma met est clairement jalouse, ce qui est plus ambigu dans le roman.