Liaisons dangereuses

essay A

Le choix d’un avocat aire guerrier est d’ailleurs significatif du boy ridicule baffle 04, 2009 | 6 pages il/ Madame de meurtrier choix d’un vocabulaire guerrier est d’ailleurs significatif du plan sur lequel se situe les opérations : il s’agit de combat, de domination, de victoire ou de défaite. A travers le libertinage, c’est donc la question des rapports entre les sexes qui est posée, l’exposée de la Marquise a pour objet infeste de la marquise se poursuit par une véritable démonstration qui expose les raisons qu’un femme peut avoir de se venger des hommes. Cette lecture s’attachera donc à la structure argumentation de l’extrait, à l’exposé des relations homme/femme et à ‘image que la marquise donne d’elle-même. / A- L’emploi des pronoms personnels La lecture de l’extrait fait apparaître plusieurs éléments : – les indices d’un discours à la première personne, adressé à un « vous » ambigu, des articulations logiques soulignant la progression d’un exposé qui développe et illustre la hase initiale, l’intention de convaincre est évidente. – 1 ère pers. Singes. Complément ou sujet désigne épistolaire qui intervient dans son propre nom. Elle est directement concernée, à la fois comme auteur du discours et comme éléments du discours : « je », « parle de moi » ce qui montre le rapport lettre/autobiographie. Ici, il s’agit d’une confession sur le plan romanesque car le narrateur et le personnage se confondent, l’auteur est constitué par une autre instance. – erre pers. Pleur. « nous » employé souvent et peu se révéler ambigu : s’agit-il d’un pluriel englobant les deux interlocuteurs (vous et moi en temps que Roué) ou les femmes (moi et elle du même sexe) les deux cas cc- existent et montrent bien les différents mondes dans lesquels évoluent la marquise. Ainsi, « supposons » désigne les deux interlocuteurs, en revanche les autres occurrences désignent les femmes dont l’épistolaire se sent en partie solidaire dans une relation néanmoins complexe. La deuxième personne du pluriel, en partie solidaire dans une relation néanmoins complexe. La deuxième personne du pluriel, vrai pluriel ou forme de politesse, le « vous » désigne soit avalant, soit les hommes n général, l’expression « croyez-moi » désigne le correspondant cité juste après par on titre « Vicomte ».

Parmi les autres apparition de « vous » certaine renvoie donc à cet interlocuteur unique souvent parce qu’il est mis en cause en temps qu’homme entretenant une relation privilégiée avec l’épistolaire d’autre aux hommes en général. Ainsi, la vision du monde de la Marquise se divise en trois mondes, les hommes, les femmes qui se livrent un combat sans merci pour les armes de la séduction et de la résistance, et « nous » naît pour vaincre cette bataille. Pourtant, la première personne du singulier est bien plus forte que ce « vous » par lequel elle désigne avalant. Finalement ce « nous » ne réunit pas deux personnes égales, la partie étant plus dure pour une femme et la marquise faisant au moins aussi bien que le Vicomte sur le plan du libertinage, elle se déclare donc largement meilleure que son complice.

B- Les articulations logiques La première phrase du texte énonce une sorte de vérité générale exprimant la nécessité d’acquérir des qualités indispensable. Le reste du texte est construit en plusieurs regardées interrompu par deux citations. On peut remarquer que quatre de ses paragraphes commencent par un mot faisant référence à un raisonnement, « supposons » est une invitation à poser une hypothèse, « en effet » suggère une explication, « mais » annonce une opposition, « sans doute » o hypothèse, « en effet » suggère une explication, « mais » annonce une opposition, « sans doute » ouvre sur l’idée d’une concession. Ces différents mots de liaisons établissent les étapes d’un raisonnement et souligne le caractère argumentation du passage.

Les interpellations, les mises en cause, le rappel des souvenirs, les citations même sont autant d’éléments qui laissent penser que l’épistolaire cherche à convaincre son interlocuteur. Quand au lecteur du livre il apprend ainsi comment la marquise explique en matière de libertinage. Il/ A- Le vocabulaire de la guerre et de la réalité Le texte repose sur le déploiement d’un champ lexical du « combat tous les mots de ce réseau souligne un rapport de force entre les hommes dominateurs et les femmes dominées. Cette relation essentielle est soulignée tout au long du texte. Ainsi, l’expression « partie si inégale » précise la nature des relations hommes/femmes : c’est une sorte de jeux social qui peut s’apparenter à une compétition. De nombreuses autres formulations précise cette rivalité.

On observe d’abord une reprise d’expression soit parallèle, soit antithétique mettant toujours en évidence deux groupes opposés « notre fortune », « votre malheur », « dénoué », « rompre », « sans ressource », « sans générosité ». B Relations dominants/dominés Ainsi la supériorité masculine dans la conquête, l’impossibilité pour les femmes d’avoir un quelconque ouvrir de décision, leur condition de victime potentielle sont présentées comme des vérités. C’set pourquoi elles doivent développer d’avantages de qualité. Cette présentées comme des vérités. C’set pourquoi elles doivent développer d’avantages de qualité.

Cette analyse d’une situation sociale et affective incontestable à l’époque, explique les positions prises par la marquise et sa volonté de retourner la situation. La marquise se révèle ici comme une observatrice, une combattante et une redoutable rétinienne. AI/ A – L’observatrice des comportements de son siècle Tout au long de sa lettre elle parle des hommes et des femmes en générale. Les formulations généralisant, l’utilisation du « nous » pour désigner les femmes montrent une bonne connaissance de la situation. L’utilisation du présent va dans le même sens et celle des citations laisse penser qu’elle connaît la littérature et qu’elle a réfléchit sur l’amour. Ses connaissances viennent donc de trois sources : l’observation du monde, les expériences personnelles, les lectures.

On peut néanmoins remarquer que si me de meurtrier parle souvent au nom de toute les femmes, elle établit une distance entre elle et les autres. La marquise agit, les autres femmes subissent et elle a développé tout ce savoir que pour préserver ses libertés. Cette lettre est l’exposé d’une stratégie de conquête. Celle- ci est analysée dans les dernières lignes de l’extrait et donne de la marquise une image conquérante et vengeresse. Le vocabulaire utilisé est en effet celui de la domination : « disposant », « jouer », « caprices », « maîtriser » insistent sur la détermination de réduire l’autre à l’état d’objet.