Les investissement directs étrangers
Son militantisme politique le mène à exercer la chose publique sur le terrain. Et en1976, il est élu membre de la commune urbaine de Mers-Sultan, puis vice-président de la commune du Méchouar de1986 à 1992. En 1995, il est consultant chargé du contrôle de gestion. Débordant de dynamisme et d’une activité débordante, Mohamed Saïd Saadi est vice-président de l’Association des Économistes Marocains (A. E. M). II est également membre- fondateur de l’Association Africaine de Management. Le secrétaire d’État chargé de la protection sociale, de la famille et de l’enfance est, en outre, membre de la commission d’organisation du Colloque national sur les Collectivités Locales.
Ses nombreuses activités ne l’empêchent pas d’assurer avec efficience sa tâche de vice-président de l’Association marocaine des diplômés de Dauphine. Enfin, pour donner une touche internationale à ce portrait, signalons que Mohamed Said Saadi fait partie du comité cientifique du réseau « entreprenariat » de l’Association des universités partiellement ou entièrement de langue française (AUPELF). M. Saadi est l’auteur de plusieurs publications dans des revues scientifiques et la presse nationale, entre autres » le Maroc contemporain » GREM, CNRS, Paris, 1 993 (en collaboration) et « Les groupes économiques et financiers au Maroc » (éditions Okad-1989) qui lui a valu le Grand Prix du Maroc du livre.
Ce lecteur insatiable a, par ailleurs, séjourné à deux reprises aux États-Unis en qualité de chercheur•visiteur à l’Université du Texas à Austin de juillet à octobre 1993 et à l’Unive ualité de chercheur-visiteur à l’Université du Texas à Austin de juillet à octobre 1993 et à l’Université de Princeton de septembre 1997 à mars 1998. Ce sont toutes ces qualités qui lui ont valu d’être remarqué et d’être appelé à assurer la tâche qui lui est actuellement confiée. À charge pour lui de confirmer tout le bien que l’on dit de lui. Résumé : Avec la globalisation de l’économie, l’investissement direct étranger (IDE) joue un rôle vital dans la croissance des pays d’accueil. II contribue de manière sensible à l’accroissement de la capacité productive et à la création d’emplois.
Celles-ci dépendent de niveau d’attractivité des pays d’accueil pour attirer ces IDE qui peuvent impacter leur développement et aussi réaliser un niveau d’équité entre les genres à travers l’apport de données nouvelles et d’éclairages empruntés à la réalité de ces pays. Mots-clés : IDE, pays d’accueil, emploi féminin, FMN, croissance, attractivité, discriminations, industrie, CA, conditions de travail. Les investissements directs étrangers ont connu une forte progression dans l’espace méditerranéen durant la dernière décennie. En effet, le mouvement de délocalisation des activités roductives du Nord vers le Sud, entamé par certains pays dès le début des années soixante-dix, a été fortement renforcé à partir de la fin du siècle passé.
Loin de se limiter aux activités intensives en travail, ce mouvement s’est élargi à des secteurs intensifs en capital et en haute technologie. Plusieurs études ont été faites pour comprendre la contribution des IDE aux phénomènes d’émergence des pays méditerranéens et au renforcement de leur compétitivité. L’objet de notre projet de recherche consiste à voir dans quelle mesure et par quels mécanismes les investissements directs trangers, qui sont un sect quelle mesure et par quels mécanismes les investissements directs étrangers, qui sont un secteur privilégié de la mondialisation de l’économie, contribuent à reproduire ou, au contraire à atténuer les discriminations de genre.
Pour cela notre recherche va se focaliser sur deux idées principales : étudier dans quelle mesure l’afflux relatif des IDE au Maroc a entraîné une « féminisation de l’emploi », a réduit les disparités de rémunération entre les hommes et les femmes et a amélioré les conditions de travail pour ces dernières. Le deuxième objectif est d’apporter ne modeste contribution au débat sur l’impact des IDE et de la mondialisation sur le développement et l’équité de genre travers l’apport de données nouvelles et d’éclairages empruntés la réalité de notre pays. Le plan de cette recherche étudiera d’abord l’impact de capital étranger sur les recettes du pays d’accueil et son contribution sur la croissance, l’emploi et les conditions qui entourent ce travail.
Le type d’emploi que devait analyser c’est celui des femmes dû à ces IDE et surtout dans les fermes agricoles étrangères exportatrices, dans la zone industrielle Tanger et les centres d’appel Casablanca, Rabat et Fès. une analyse qui ne peut être facilement réalisé terme en raison du manque de temps et des données. A cette raison le travail de terrain va se focaliser essentiellement sur deux secteurs où l’investissement industriel est particulièrement actif, à savoir les industries de transformation et les centres d’appel délocalisés, secteurs pour lesquels nous avons pu rassembler des données suffisantes pour une première analyse de ce sujet complexe. Mais avant cette analyse on va étudier l’évolution de l’attractivité du Maroc.
Cadre analytique et revue de littérature Le contexte économique dans lequel évoluent 4 OF Le contexte économique dans lequel évoluent les pays Méditerranéens (PM), est largement conditionné par les accords d’association avec l’UE et le processus de Barcelone. Cependant, si la communauté scientifique et les directives des organisations internationales ne doutaient pas, il y a quelques années, de la relation positive entre libéralisation commerciale et croissance de l’emploi, même si les ajustements pouvaient se révéler difficiles à court terme, un certain nombre d’études empiriques montre que la relation ouverture-emploi n’est pas toujours positive.
Nous passerons en revue les effets des IDE sur la croissance, l’emploi et les conditions de travail avant d’aborder leur impact sur les relations hommes-femmes. La relation : IDE-croissance productivité Au-delà de son impulsion macro-économique initiale, IODE influence la croissance en améliorant la productivité totale des facteurs et, plus généralement, l’efficience de futilisation des ressources dans l’économie bénéficiaire. Trois mécanismes interviennent à cet égard : les liens entre les flux d’IDE et le commerce extérieur, les retombées et autres externalités dont énéficient les entreprises du pays d’accueil, et l’incidence directe sur les facteurs structurels de l’économie d’accueil.
Analysant l’effet de l’entrée des firmes multinationales sur l’investissement domestique dans un pays d’accueil, Ils ont conclu que, l’effet d’entrainement dépend de la stratégie suivie par ces multinationales « production pour le marché local ou exportation Prenant le cas du Maroc à titre d’exemple, on aperçu que les IDE augmentaient le risque des entreprises dans les branches dominées par des producteurs locaux dont l’accès aux marchés locaux du crédit était devenu plus difficile. roducteurs locaux dont l’accès aux marchés locaux du crédit était devenu plus difficile. A l’instar de ces résultats, l’IDE peut évincer l’investissement domestique et pourrait alors provoquer l’appauvrissement des firmes locales dans un premier temps, alors qu’à long terme, ces entreprises locales peuvent bénéficier des externalités liées aux activités des multinationales. En effet, l’importation représente un canal important de transfert de technologie à travers l’emploi de biens intermédiaires.
Il est naturel de penser que non seulement les transferts de technologies s’arrêteraient si les importations ‘arrêtaient, mais encore une augmentation des importations du type de produits appropriés devrait entrainer une augmentation des transferts de technologie et une amélioration de la productivité du pays si la technologie importée est utilisée rationnellement. II existerait par là une corrélation positive entre les flux commerciaux de biens Intermédiaires et le niveau de productivité des facteurs dudit pays. L’impact des IDE sur les conditions de travail dans les pays d’accueil Une partie des IDE ayant pour objet de tirer parti de l’existence de bas salaires ou de conditions de travail moins favorables aux alariés dans certains pays étrangers, les firmes multinationales sont parfois accusées de concurrence déloyale.
On leur reproche également de fermer les yeux sur les violations des droits de l’homme et des droits des travailleurs dans les pays en développement où les autorités ne font pas véritablement respecter ces droits. – Impact sur les salaires Pendant plusieurs années, des études ont semblé montrer que les filiales appartenant à des groupes étrangers versaient des salaires plus élevés à leurs employés que leurs homologues locaux, en particulier dans les pays en d 6 OF alaires plus élevés à leurs employés que leurs homologues locaux, en particulier dans les pays en développement. Quoique généralement perçu comme bénéfique pour le développement local, l’IDE amène aussi à s’interroger sur le caractère déloyal de la concurrence et sur la protection des droits des travailleurs dans les pays d’accueil.
Ce document examine l’accroissement de l’IDE et en analyse les effets sur les salaires et les conditions de travail des salariés des filiales étrangères des entreprises multinationales et de leurs sous-traitants. II apparaît que les EMN tendent à offrir de meilleurs salaires, surtout dans es économies en développement et émergentes. Il semble aussi que l’effet positif sur les salaires s’étende aux salariés des entreprises locales auxquelles les EMN font appel pour la sous- traitance ou qui recrutent des dirigeants ayant une expérience préalable dans des entreprises étrangères, mais ces retombées sont limitées. Les EMN font aussi un plus gros effort de formation que les entreprises locales, mais on ne saurait dire si cela tient ce que ce sont des sociétés étrangères. Impact sur les conditions de travail Selon l’OCDE1, « les conditions de travail non salariales ne ‘améliorent pas nécessairement après une prise de contrôle étrangère Ainsi, les firmes multinationales ne semblent pas avoir tendance à exporter leurs conditions de travail autres que le salaire (telles que la formation, le temps de travail ou la stabilité de l’emploi) à l’étranger. peu d’études sont disponibles sur la propension des multinationales à exporter leurs pratiques de travail vers les pays en développement. D’un côté, elles pourraient être d’autant moins incitées à le faire que la mise en application de la réglementation du travail et le rôle des syndicats tendent à être pl pplication de la réglementation du travail et le rôle des syndicats tendent à être plus faibles dans les pays en développement.
De l’autre, les consommateurs et les investisseurs des pays développés pourraient trouver inacceptables les pratiques sociales appliquées dans les filiales Implantées dans les pays en développement, et exerceraient alors une pression sur les multinationales pour que celles-ci exportent leurs pratiques en matière de ressources humaines. IDE et féminisation de l’emploi L’afflux des IDE dans les pays du Sud est censé favoriser la « féminisation » de l’emploi. En augmentant le montant des ressources mobilisables pour l’investissement, les IDE génèrent des emplois, plus particulièrement pour les femmes, les filiales des FMN étant attirées par une main-d’œuvre abondante, bon marché et réputée être « docile » et méticuleuse. Des emplois indirects pour les femmes sont également créés lorsque les entreprises étrangères recourent à des sous-traitants locaux. Dans ce cas, l’emploi local découle des marchés passés avec les multinationales.
La féminisation de l’emploi générée par les IDE va au-delà de l’industrie manufacturière pour toucher également iverses branches du secteur tertiaire telles que le tourisme, l’informatique, les centres d’appel et l’agriculture tournée vers l’exportation. Mais le fait que l’emploi féminin soit concentré dans des secteurs déterminés du marché du travail, notamment dans les industries exportatrices intensives en main-d’œuvre, crée artificiellement une « suroffre » de main-d’œuvre féminine dans ces secteurs. Ensuite, il s’agit de secteurs d’activité dans lesquels les coûts sont fermement maintenus au niveau le plus bas, les entreprises pouvant aisément transférer leurs activités dans d’autres pays.
Il s’ensuit que des obstacles structurels in BOF aisément transférer leurs activités dans d’autres pays. Il s’ensuit que des obstacles structurels intimement liés aux conditions d’emploi empêchent les salaires féminins d’évoluer à la hausse et entravent l’élimination des disparités de rémunération entre les hommes et les femmes. Politique d’attractivité au Maroc Dans l’ambition de devenir une des destinations privilégiées des investissements directs étrangers (IDE), le Maroc fait appel tous ses atouts pour séduire les entreprises internationales. Cest un défi que le pays a choisi de relever il y a quelques années et il e cesse d’en tirer profit dès lors.
Or le Maroc est l’un des pays les plus attractifs du monde arabe (voir tableau 2). En effet, les efforts consentis par le Royaume en vue de garantir un climat propice aux investissements lui ont valu une place prépondérante au sein du monde arabe, notamment en matière d’attraction des IDE. Si maintenant les investissements augmentent d’année en année, c’est surtout grâce à la politique globale établie par le Maroc et sur les études économétriques des facteurs d’investissement qui s’appuie principalement sur le facteur « ressources humaines » qui n’est pas absent, mais eu déterminant, ainsi les facteurs de localisation des IDE sont d’abord les caractéristiques de marché du pays d’accueil.
Les études de cas mettent l’accent sur des facteurs plus spécifiques d’IDE, avec des variations selon les pays d’accueil : Le développement technologique. L’accès à des marchés extérieurs au-delà de celui visé. Les mesures d’encouragement à l’investissement sont aussi un facteur favorable : agences nationales pour promouvoir et faciliter les investissements, assistance à la création d’entreprises, sans compter les centres régionaux d’investissements. Selon les pays, es mesures peuvent d’entreprises, sans compter les centres régionaux d’investissements. Selon les pays, ces mesures peuvent être égales pour les investissements nationaux ou étrangers, quelquefois plus avantageuses pour les investissements étrangers ou, rarement, plus avantageuses pour les investissements nationaux.
IDE et emploi féminin dans l’industrie de transformation Comme nous l’avons vu précédemment, les investissements dans les industries manufacturières occupent une place privilégiée dans les IDE reçus par le Maroc (voir tableau 1). Comme le montre le tableau 3, les IDE se concentrent sur uelques secteurs, dont l’industrie électriques et électroniques, l’industrie agro-alimentaire, l’industrie métallique et mécanique. Pour ce qui est de la ségrégation verticale (il s’agit de la position hiérarchique des hommes et des femmes au sein de chaque activité, notamment par rapport aux positions de production versus positions de supervision), nous relevons que l’investissement direct étranger reproduit les mêmes pratiques courantes dans le tissu industriel marocain, à savoir le confinement des femmes dans les fonctions d’exécution et des taches subalternes.