Les fondements de l e conomie cours 1

essay B

LES FONDEMENTS DE CECONOMIE Les grands acteurs et les grandes fonctions de l’économie I-Quelques enjeux relatifs aux concepts de base A- L’économie nationale est-elle l’économie des nationaux? 1 -Qu’est ce que le territoire national? On considère toutes les économies (peu importe les pays). On ne considère pas la nationalité des économies mais plutôt l’économie des résidents. Territoire national = territoire métropolitain + départements d’Outre-mer (MAIS on ne compte pas les TOM) + espace aérien national + eaux territ (ambassades et cons internationales quan es résidents sur le territ Dans l’enceinte de lia erritoire français. rs. e reste du monde liers dans les zones loités par des écédemment défini ndres, on est sur le Sur un territoire, il y a des unités résidentes. Etre résident, c’est avoir un centre d’intérêt économique sur le territoire pendant au moins un an. Un centre d’intérêt c’est exercer une fonction principale, prépondérante. On constate que n’est pas pris en compte le critère juridique de la nationalité, ce qui compte c’est la présence pendant plus d’un an et l’exercice d’une profession sur un territoire donné. cf. exemple unités résidentes et non-résidentes (poly)

IBM France appartient au territoire économique mais est contrôlée par une unité non résidente. Cest donc une quasi- société (entreprise qui produit des biens marchands mais n’est pas autonome sur le terrain de I la décision mais appartient à l’économie française). Luciano de Lucas n’est pas considéré comme résident car il est juste saisonnier (ne travaille pas un an). Mme Schmidt a un logement extérieur à la France et ne consomme pas en France donc elle n’est pas résidente. L’île de Futuna est un TOM donc la fabrique ne rentre pas dans l’économie française.

Renault-gspagne appartient à l’économie espagnole bien qu’elle oit contrôlée par une unité résidente qui est Renault-France. L’économie nationale n’est pas l’économie des nationaux car : -les critères sont la profession et le lieu d’habltation -cela entretient le mythe de l’économie nationale. L’économie réelle se fit des frontières et de la nationalité de ceux qui sont sur le territoire national. IBM-France appartient au territoire national mais les décisions (embauche, question d’investissement, sont décidées par les USA.

Les profits réalisés peuvent être transférés aux USA ou sur un autre territoire. Supposons que toute l’industrie française soit sous contrôle de ociétés chinolses en Chine. Les entreprises deviennent toutes alors des quasi-sociétés. Est-ce que cela change quelque chose au PIB? NON ! Cependant, cela peut changer la dose des profits rapatriés en France ce qui influera sur le revenu national brut. L’économie nationale n’est donc pas l’économie des nationaux. Néanmoins, cette comptabilité nationale est gardée par tous les pays du monde car utile pour la comptabilité.

Rappel historique: Il faut remonter à François Quesnay (mllieu 18ème siècle sous l’ancien régime) pour trouver des analyses qui essaient d’identifier la pr 7 OF milieu 18ème siècle sous l’ancien régime) pour trouver des analyses qui essaient d’identifier la production sur un territoire. Il publie le tableau économique de la France en 1758 (richesse économque crée dans le royaume de France et revenus qui en découlent). Il utilise l’image d’un circuit. (production, répartition, consommation, production, Lui-même est médecin d’une des maitresses du roi Louis XV, la marquise de Pompadour.

Au siècle précédent, William Harvey met en évidence la circulation sanguine et le rôle du cœur, c’est à dire la rôle d’un circuit, idée que reprendra Quesnay dans l’économie. Il est le chef de file de la physiocratie (pouvoir de la nature). Ce serait l’agriculture, la pêche, l’activité minière qui seraient créatrices de richesse, la nature étant source de rlchesse. La classe productive est celle de la paysannerie. Les autres catégories sont considérées comme non productives. Liartisan ne fait que transformer des arbres qui sont fournis par l’agriculture.

Les activités de commerce, de transports, sont considérées comme non productives. La mesure de ce qui est produit est très restreinte. En 1767, Graslin réintroduit, dans Essai analytique sur la richesse t l’impôt, les salaires versés aux travailleurs dans le calcul de la richesse d’un pays. Ce n’est plus que l’agriculture qui est productive, il faut désormais inclure les activités de transformation des activités agricoles. La notion de production s’élargit. L’économiste construit l’objet de son analyse; il n’est pas donné dès le départ.

David Ricardo, en 1 815 (défaite de l’empire napoléonien), publie Essai su dès le départ. David Ricardo, en 1815 (défaite de l’empire napoléonien), publie Essai sur l’influence du bas prix du blé sur les profits. Il explique que la croissance économique est vouée à s’essouffler, ? isparaitre. L’horizon des sociétés c’est la croissance nulle, l’état stationnaire. Les propriétaires fonciers reçoivent la rente. Les entrepreneurs manufacturiers transforment le produit des activités agricoles.

L’objectif du livre est d’expliquer qu’au cours du temps la rente foncière (profit que tire les propriétaires des terres) vont occuper une part croissante du revenu national et ainsi laminer les producteurs de profits, lesquels ne pourront plus invertir. La solution est d’importer les produits agricoles de l’étranger, c’est à dire en recourant au libre-échange. La épartition en différents revenus de la richesse créée est importante car celle-ci peut être favorable à la croissance éco ou peut lui nuire. (répartition= question fondamentale). cf. ujet : faut-il considérer la répartition de la richesse comme le problème économique majeur? John Maynard Keynes, professeur à Cambridge, publie au lendemain de l’armistice de 1918 son ouvrage le plus vendu : Les conséquences économiques de la paix (1919). Il n’est pas d’accord avec les résolutions du traité de Versailles qui impose ? l’Allemagne vaincue de fortes réparations de dommages de uerre aux puissances alliées (Belgique, Grande-Bretagne, France). « L’Allemagne paiera » dixit le traité. On doit couvrir des indemnités de guerre, c’est donc en quelque sorte une dette que l’Allemagne a contracté vis-à-vis des alliés.

De même qu’il y a quelque quelque sorte une dette que l’Allemagne a contracté vis-a- vis des alliés. De même qu’il y a quelques années, on disait que la Grèce devait payer. Keynes cherche à mesurer ce que annuellement une économie nationale peut payer à une autre sans elle-même s’appauvrir. Pour mesurer cette capacité de paiement, Keynes avait besoin d’agrégat, c’est à dire des mesures uantifiées chiffrées de la production d’une économie nationale, autrement dit d’une comptabilité nationale. C’est, au fond, au 20ème siècle qu’apparaissent réellement les premiers travaux de comptabilisation de l’économie nationale.

Auparavant, on avait des modèles, des représentations très simplifiées. Ce sont des genres littéraires avec des chiffres qui sont la comme exemple. Il ny pas d’élaboration précise de compte de la nation. a grande crise des années 30 renforce la demande de connaissance de grandeurs saisies au niveau de la nation, c’est ? dire d’agrégats. Les états sont demandeurs de mesures précises our pouvoir établir des relations entre ces différents phénomènes (chômage, production, investissements, ce qui justifie l’apparition de la comptabilité nationale à cette période là.

Cest en 1933 qu’apparait le terme macroéconomie, sous la plume d’un économiste suédois qui va devenir prix Nobel en 1969, Ragnar Frisch. La microéconomie s’intéresse aux actions rationnelles des agents individuelles (relations conso/produc). Tinbergen, prix Nobel d’économie en 1 969, est récompensé pour ses travaux sur l’éco de la nation. Les économistes de la grande dépression élaborent des tableaux, définissent des agrégats, Ferdinand Grunig pu PAGF s OF de la grande dépression élaborent des tableaux, définissent des agrégats, Ferdinand Grünig publie Le circuit économique, en 1937.

Il établie une comptabilité nationale pour l’Allemagne et il raisonne en valeur ajoutée : il publie des comptes ou va apparaitre le PIB. Dans le cadre de la reconstruction, on a de plus en plus besoin d’agrégats. C’est après la seconde guerre mondiale que différents pays vont organiser des comptes globaux sur leur éco, mais c’est pendant la guerre que vont apparaitre ce genre de nomenclature. Les pionniers de ce genre de compte sont la Grande Bretagne (James Meade et Richard Stone) et la France (André-Louis Vincent).

Pour montrer qu’il s’agit d’une construction intellectuelle, en URSS, on parle de produit matérielle : la production (PIB) serait donc la production des biens matériels et des services qui permettent de la transporter. Sont exclus tous les autres services et les activités des APU (vision presque aussi restrictive de celle de Quesnay). En France, est considéré jusqu’en 1975, l’INSEE ne retient comme activités productives que la production de biens matériels, que les activités de transports de ces bien et toutes ctivités de services marchands non financiers.

On exclut les productions des APU et des administrations privées, des banques et des activités financières. C’est seulement à partir de 1976 qu’on inclut les APU et les activités bancaires et sociétés d’assurance. La réalité est construite par les définitions retenues. Cest vrai pour les activités, c’est vrai pour le territoire. L’ONU propose un ensemble de codes depuis 1953, qu’on appelle SCN (syst OF vrai pour le territoire. appelle SCN (système de comptabilité nationale) qui incluait les API_J, les banques, les sociétés d’assurance et bien sur les biens archands et leur transport.

Cette grille a été révisée en 1993, avant le concours du FMI et de la banque mondiale. Il s’agit d’inciter une harmonisation de tous les pays du monde, pour favoriser les comparaisons internationales du PIB. Celle-ci a encore été révisée en 2008. Cela signifie que les définitions des agrégats sont évolutives. L’UE a adapté le SEC (système européen de comptabilité) en 1995, qui est utilisé par l’INSEE. En juin 1997, le traité d’Amsterdam a été signé, autrement dit le pacte de stabillté et de croissance.

Il impose des critères : 3% du déficit public et de la dette publique. Il faut donc avoir des comptabilités communes. 2-Qui produit sur le territoire? Un secteur institutionnel est l’ensemble d’unités institutionnelles qui ont un comportement économique analogue. Pour caractériser ce comportement économique, on utilise la fonction économique principale et les ressources principales. Toutes les activités qui remplissent les mêmes fonctions et qui ont les mêmes ressources constituent un secteur.

Il existe 5 secteurs institutionnels : – les sociétés non financières qui produisent des biens et services marchands destinés à être vendus sur le marché, leurs essources sont donc leur chiffre d’affaire ; elles peuvent être privées nationales, publiques contrôlées par une APLI (ex: SNCF) ou être des quasi-sociétés (sous contrôle étranger) – les sociétés financ une APU (ex: SNCF) ou être des quasi-sociétés (sous contrôle étranger) – les sociétés financières et monétaires qui ont pour fonction de collecter c’est à dlre d’accueillir des dépôts et de répartir des prêts auprès d’une clientèle (participent au financement de l’activité= banque centrale et banques privées) ; leurs ressources sont principalement les dépôts collectés et les titres émis x : BCE, RCN, établissements de crédit (banques commerciales ou banques mutualistes), entreprises d’investissement, sociétés d’assurance et mutuelles, les APIJ, qui ont pour objet de produire des biens et services non marchands, se divisent en trois : -> APUC (APU centrales): produire des biens et services ; sont essentiellement financées par l’impôt ou les cotisations car, bien qu’elles fournissent gratuitement ou quasi-gratuitement des services, ils ont un cout de production On peut éventuellement ajouter les ODAC (organismes divers d’administrations centrales : Pôle Emploi, universités, CNRS, > APUL (APU locales) : sont les régions, les départements, les communes, c’est à dire les collectivités locales ; sont essentiellement financés par l’impôt ASSO (administration de santé sociale): redistribution. Elles visent à protéger les citoyens contre les aléas de la vie : la maladie, le chômage, la vieillesse, On parle de redistribution horizontale quand les bien-portants paient pour les malades, ceux qui ont un emploi pour les chômeurs et les actifs pour les retraités. On ajoute aux ASSO les hôpitaux publics. Il ne faut donc pas confondre Etat et APIJ. Les dépenses publiques devraient repr BOF hôpitaux publics.

Il ne faut donc pas confondre Etat et APU. Les dépenses publiques devraient représenter 57% du PIB. Toutes les administrations publiques ne sont pas l’Etat. Les administrations fournissent des services gratuits aux bénéficiaires. Mais elles n’ont pas seulement pour fonction principale d’assurer ces sewices, elles effectuent aussi des prélèvements par la redistribution. La sécurité sociale a été crée en 1945. Leurs ressources ne sont pas des impôts : ce sont des cotisations sociales. Les hôptaux sont rattachés aux organismes qui assurent leur financement. – le ménage classique correspond au ménage ordinaire. Sa principale fonction est de consommer.

Un ménage peut regrouper ou ne pas regrouper un célibataire, des parents et des enfants, des divorcés, un ménage collectif est par exemple des personnes qui vivent dans une maison de retraite. Ils peuvent recevoir des revenus de transfert (bourse, allocation, pension de retraite, En outre, ils peuvent avoir des revenus de la propriété (logement qu’on fait louer, Si on est détenteur d’une action on peut recevoir le fruit d’une action ou d’une obligation. Les entrepreneurs individuels (El) sont les agriculteurs, les commençants, les membres des activités libérales mais qu’on e peut pas séparer du ménage comme ayant une fonction principale de consommation. n médecin constitue un ménage, mais il exerce en même temps une profession, on ne peut pas totalement distinguer ce qu’il possède en tant que médecin de ce qu’il possède en tant qu’individu. Par exemple, il utilise sa voiture pour se déplacer en famille mais aussi PAGF g OF tant qu’individu. Par exemple, il utilise sa voiture pour se déplacer en famille mais aussi pour aller voir ses patients : difficulté de faire la différence entre son capital professionnel et de ménage. Il a des revenus mixtes : il a un revenu du travail mais aussi un evenu du capital. De manière générale, les rémunérations de salariés, les revenus de la propriété, de transferts effectués par d’autres secteurs, constituent les principales ressources des menages. les administrations privées ( ISBLSM : institutions sans but lucratif au service des ménages) : offrent des services non- marchands mais sans être des administrations publiques, et sont donc par exemple des parties politiques, des syndicats, des églises ou encore des associations ; leurs ressources proviennent essentiellement des cotisations de leurs adhérents NB : si plus de des ressources sont des subventions de l’Etat, lles deviennent alors des API]. Agents ou secteurs institutionnels Fonctions principales Ressources principales Ménages Offre de travail Consommation Epargne Fourniture de services de logement Salaires Revenus de la propriété (loyers, intérêts, dividendes, . Dont : Entreprises individuelles Fourniture de biens et de services marchands Revenus mixtes du travail et du capital Sociétés non financières (SNF) Production de biens et de services marchands Investissement Vente de biens et de services marchands Instituions financières et monétaires I FM) Fourniture de capitaux au nanciers