les facteur de la cybercriminalite
Les auteurs La cybercriminalité est un phénomène qui ne cesse de prendre de l’ampleur dans le monde et aussi au Maroc. Malheureusement, la lutte contre ce phénomène est loin d’être facile. Plusieurs obstacles juridiques et surtout techniques se dressent devant les efforts menés pour lutter contre cette forme de criminalité. Le caractère vaste des réseaux informatiques ainsi que la rapidité dans la commission des infractions figurent parmi les principaux obstacles.
Ainsi, un criminel résidant dans un pays donné peut faire des dégâts dans un autre pays de fautre côté du globe en quelques minutes seulement. Harcèlement, chantage, fraude bancaire, usurpation d’identité, espionnage… Aucun internaute n’est déso cybercriminalité – Se /l_utte-contre-la-cybe im:. p g ‘177451 . html#sthash -our, victime de la matin. ma/journal dique-renforce On peut les répartir en 3 grandes catégories: Les cybercriminels ou cyberdélinquants : acteur isolé ou membre d’une structure organisée, chacun remplit un rôle précis, du développement de logiciel au blanchiment de l’argent.
Les chefs de gangs n’hésitent pas à investir de gros moyens financiers et humains pour créer de véritables sociétés cybercriminelles elon les schémas de l’industrie informatique légale. Certains Etats et certaines entreprises ayant pignon sur rue flirtent aussi avec l’illégalité (Rapport CLUSIF – Panorama de la cybercriminalité 2011). Les cyberterroristes : on constate une présence très active des groupes terroristes sur Internet pour communiquer, se former et diffuser leur propagande. Leur capacité à recruter et à motiver les jeunes générations obligent les services spécialisés à une vigilance renforcée. evendication politique et du droit à manifester, avec son cortège de casseurs numériques. Les obstacle Plusieurs entraves empêchent toujours d’enquêter sur la cybercriminalité et de poursuivre ses auteurs de manière efficace au niveau européen. Il s’agit notamment: des limites de juridiction, de l’insuffisance des structures de partage des renseignements, de la difficulté technique de remonter jusqu’aux criminels informatiques, de la disparité des capacités d’enquête et d’analyse, du manque de personnel formé, de l’absence de coopération régulière avec les parties prenantes chargées de la cybersécurité.
Fraude, espionnage, escroquerie, détournement de données confidentielles, piratage, usurpation d’identité… Le phénomène de la cybercriminalité ne cesse de s’intensifier en prenant des formes de plus en plus diverses et variées. Cependant quelles sont les causes majeures de ce fléau? Les facteurs explicatifs de la cybercriminalité en milieu scolaire et estudiantin Commetoutphénomènesocial, plusieurs causessontà l’originedela pratiquedelacybercriminalitéencôted’lvoire et plusparticulièrement en milieuxscolaireet estudiantin. Il y alescauses économiques,lesmutations sociales,historico-politiqueet lescausessocio-éducatifs.
Celanousconduit? endistinguerlesdeuxgrandes catégories:les facteursendogènes tles facteursexogènes. lesfacteursendogènes Contrairementànosattentes, (93,7%)desélèvesinterrogésdéclarent uelacrisedel’écolen’estpas 2 desenseignantset(60,3%)desélèvesdéclarent que le chômage estlacause delapratiquedelacybercriminalitéen milieu scolaire. On notecependant desproportionsassezconsidérables :(41 ,5%) d’étudiants, 39, 1 %des enseignants « broutage » trouveson explicationdansle désœuvrementdesjeunes engénéral etdesdiplômésen particulier.
LetestChicarréindique que lesdifférencesobservéesentre élèves, étudiantset enseignants ne pas sontsignificativesauseuilde 5%. Eneffetla 1 56 estsupérieureàO,05. Autrementditles avisdessujetsconcernantle chômage desjeunescomme facteurexplicatif de la pratique de la cybercriminalité ne varientpasselon lestatutdu répondant. Ces avisindiquentquele chômagedesjeunesdiplômésconstitue une cause de la pratique de la cybercriminalité.
Endéfinitive,sicontrairementà nosattentes,la crise de récole n’apparaitpaspourtouslesenquêtéscomme un facteurexplicatifde la pratiquedu « broutage »danslesmilieuxscolaire etuniversitaire enCôte d’Ivoire, le chômagequien estuneconséquenceestcitécommeun facteur explicatifde cette pratique. Ce quivérifienotre hypothèsesecondaire de recherche Lesfacteursexogènes Lesfacteurs exogènes souventcitésparlesenquêtéssont : less problèmesfinanciers,le manque d’autorité parentale etl’accessibilité des cybercafés 3 que notre première hypothèse secondaire est vérifiée.
Le manque d’autorité parentale Unautre facteurde la déviance desjeunessouventcité estle manque d’autorité des parents. Eneffet,lemilieufamilial étant considéré commela premièreinstancedesocialisationdel’enfant,l’autoritéoularesponsa bilité parentale estpointéedudoigtlorsqu’apparaissentdesanomaliesdans le omportementsocialde l’enfant. Cependantlatrèsgrandemajorité(81 des «étudiantsenquêtésdéclare que cela ne constitue pasune cause réelle. Et doncseuls 1 8, 1 %d’entreeuxestimentque lemanqued’autoritédesparents expliquelephénomène du « broutage »en milieu scolaire.
Chezles élèves aussi, uneminoritésoit19,4 %desenquêtésdéclare que le manque d’autorité desparentsexplique cette pratique en milieuscolaire. Enrevanche pourlagrandemajorité(70,6%)d’entreeux, lafaiblessedel’autorité parentale nepeut justifiercescomportements. Lesréponsesdesenseignants suiventla mêmetendance : lamajorité faiblessede European ScientificJournaINovember2014editionvol. 10, No. 311SSN: 1857 – 7881 (Pnnt) e – ISSN 1857-7431 190 l’autorité desparentsne peutexpliquerle comportementdesjeunes.
Le test khideuxindiquequeles positionsdessujetsnevarientpassignificativement auseuilde 5%selonleurstatut(élève étudiantet enseignant). line fautcependantpasdéd sparentsdontcertainsne 4 ontdéclaré ne passavoir Û 60,9%des enseignantsinterrogésontrépondu « oui 13%ontdit « non » et26,1%ontdéclaré « je ne saispas » On note àcôtédeceschiffresquedenombreuxenquêtésaffirment que lenombrede « brouteurs »augmenteàmesure uelesjourspassent. Eneffet,à la question « depuisque vousfréquentezlescybercafés,le t-ilaugmenté? ? Û 64,8%desétudiantsontrépondu « oui h, 2,7%ontdit « non » et30A% sontsansopinion « oui « non » et46, 1 %ont affirmé ne passavoir. LI Seulsl « oui « non » et52, 1 %ontdéclarénepassavoir Letestkhideuxàl degrédeliberté auseuilde 5%(khideuxcalcuIé 4,61)lndlquequelaprolifération descybercafésestsignificativementliéàla pratique de lacybercriminalité de façon généraleet enparticulierdansles milieux scolaireet universitaire. Lesmanifestationsdu phénomènede »Broutage » En Côted’lvoire, lephénomènedelacybercriminalitéaatteintun niveau telqu’ilsedéveloppeunepsychosedanslapopulation.
En effet, selon desrumeurs, lescybercriminels(brouteurs) posséderaientdespouvoirs mystiquesau pointoù ceux-cipourraient envoûterleursvictimesenles transformanten desanimauxdetoutessortes(serpent, rongeurs, Les résultatsde l’analyse descri vèlentl’ampleurde ces S plusparticulièrementdanslesmilieuxscolaireset universitaires, quecelaaleplussouventdesconséquencessurlerendement desapprenantsquis’adonnentà ce type de pratiqueau détrimentdes étudesAussi,lacybercriminallté onnuesouslevocablede « broutage »-t- elletouslesusagersdelatoilemondiale Lesconséquencesde la pratique de Iacybercriminalité chez l’apprenant, Nousl’avonssignaléplushautcequi estleplus inquiétantàpropos de la cybercriminalité c’estla précocité despersonnesquila pratiquent.
En effet, certainsacteursdecette criminalité nouvelle ont moinsdel Sans et sontencoreau premiercycledu secondaire. Ilsplongentdansun univers dont lescaractéristiques sont cellesd’unhommeaccompli socialement,ils ne peuventdoncpluss’en défaire. Ladescription faiteparBaba driss(2013) de lavie d’un jeunecybercriminelnomméAlfred S. nousdonneuneidéedu ésastre causé parce phénomène dansle milieuscolaire etuniversitaire: « Cesamedi, assisdansune« Mercedes classeE» étincelanteavecun iPad à son bord,cetadolescentâgéd’à peine17 anspassepourunredoutable lln’a rien à envier? deshommesd’affaires prospères. Encoremoinsà regretteralorsquesescamaradesqu’ila abandonnés, troisansen classede3ème, poursuiventleursétudes.
Ilsurfe sur les grandessurfacesdela ca italeéconomiqued’Abidjan Comme S touteslespersonnes enquêtées(l ne pasêtreau courantde lamiseen placed’un dispositifdanslesstructures éducativepour freinerl’expansion inquiétantedecettenouvelle forme de rime auseindespopulationsscolaire etestudiantine. Conclusion Cette étude révèle lacomplexlté duphénomène dela cybercriminalité quiestrévélateurde la perte desvaleurssociales enCôte d’Ivoire. Commele disent CharlesRojzman etThéaRojzman (2013), « lesvaleursauxquellesse réfèrentla plupartdesjeunesdesquartierssontlargementinspiréespar l’idéaldeconsommation, deprogression individuelle, destanding, de reconnaissanceparl’apparence, deréussiterapideaccessible? tousetsans préalablerequis.
Cesontellesquiincitentlesjeunes? portertelvêtementou tellemarquepourêtrereconnusou respectés » Le profildu« brouteur » Introduction Les nouvelles technologies, en particulier l’informatique et la télématique, ont une place importante dans la vie économique, et la quantité de transactions et échanges menés par l’intermédiaire d’Internet1 est en spectaculaire progression2. Si ces nouvelles technologies3 participent de manière positive au développement de la vie économique, elles présentent aussi de nouveaux moyens de commettre des infractions d’affaires, ce qui fait apparaitre des dangers non négligeables, vue l’importance qu’elles ont désormais acquise Les formes On peut alors aujourd’hui vbercriminalité en trois