kant

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Le texte de Kant. Thème : Avec quelle démarche la physique est-elle rentrée dans la voie sure de la science? Thèse : La physique est rentrée dans la voie sur de la science car elle a su tenir dans une main les principes de la raison, et dans Vautres mains, elle su mener des expériences. La connaissance ne peut être que la synthèse entre les concepts de l’entendement et une expérience possible. Problématique : La métaphysique a cru pouvoir s’insprier des mathématiques pour produire un discours sur le monde. Mais est-il possible d’affirmer quoi que ce soit sur le monde si l’on ne recourt pas à l’ex purement emprique

Plan I/ Les physiciens ont e coté une science p g nouvelle qui donne à la raison une place nouvelle dans le processus de découverte des connaissances Il/ Méthode qui définit la connaissance comme la combinaison entre une expérience et un concept de l’entendement. Partie 1: Les physiciens ont découvert une méthode nouvelle qui donne à la raison une place nouvelle dans le processus de découverte des connaissances Galilée est le scientifique bien connu qui a établi de nombreuses lois dans la physique dite « mécanique classique » branche de la physique qui s’intéresse au mouvement des corps.

Cette partie e la physique est très importante, et elle se fonde facilement sur (Il sera plus difficile d’observer en biologie, ou en astronomie par exemple). De plus en mécanique on peu facilement expérimenter grace à des dispositifs comme celui-ci. Galilée a une idée assez simple qui tendrait à remettre en cause un principe connu de son époque : le mouvement d’un corp est uniforme. Pendant la chute d’un corps celui-ci parcourerait des distances égales en des temps égaux. Le corps, du début à la fin serait à vitesse constante.

Galilée pense que c’est faux. La question est : comment le montrer. Galilée imagine un dispositif n plan incliné sur lequel il peut a) régler la hauteur b) mesurer le temps qu’une balle met pour parcourir le plan incliné. c) changer de types de balles (en prendre de différents poids). Grace à cette petite expériementation Galilée est capable de montrer plusieurs choses : premièrement que seule la hauteur de chute influe sur la vitesse de chute et donc sur le temps qu’un corps met à tomber (La masse ne change rien).

Deuxièmement, il est capable de modéliser ce plan incliné sous la forme d’un triangle rectangle et de calculer les petits degré d’accélération sur chaque petit espace parcouru par la balle. Galilée par cette xpérience met en évidence le fait que le mouvement uniforme n’existe pas naturellement. Torricelli, va travailler lui travailler sur le vide et mettre en évidence un phénomène que Ion sent sans sentir : la pression atmoshérique. Tout le « truc » de Torricelli est procéder avec du mercure dans son experience, qui est 13,6 fois plus dense que de l’eau.

Torricell 2 procéder avec du mercure dans son expérience, qui est 13,6 fois plus dense que de l’eau. Torricelli montre 1) que le vide existe 2) l’air a un poids qui peut varier en fonction de la météo. Stahl, enfin repéresente dans ce texte la Chimie. Stahl cherche ? xpliquer avec une théorie fausse mais pertinente, qu’un métal chauffé à blanc gagne de la masse et que l’on peut lui faire reperdre cette masse (entendez par là qu’il comprend avant Lavoisier le principe de l’équilibre d’une équation chimique). Stahl fait son expérience en le sachant à l’avance.

Son expérience tend à confirmer son hypothèse de départ. L’erreur de Stahl est de ne pas attribuer ce gain de matière à l’air, au dyoxygène en particulier, mais à un corps inventé par lui : le phlogiston, qu’un métal gagnerait ou perdrait en fonction des environemment dans lequel il est placé. La raison anticipe. Kant ne ChOlSl pas ces scientifiques par hasard. II sont révélateurs de quelque chose de très important : « Ils comprirent que la raison ne voit que ce qu’elle produit elle-même d’après ses propres plans et qu’elle doit prendre les devants avec les principes qui déterminent ses jugements ».

La connaissance pour Kant ne peut pas se résuler à un simple empirisme. La science n’est pas une compilation de données empiriques. Le scientifique doit interroger la nature à l’aide de ses concepts; Galilée a préalablement déterminé le résultats de ses expériences, la raison a déjà qualifié le concept de mouvement uniformément ccéléré et disqualifié la masse comme variable expliquant la vites 3 concept de mouvement uniformément accéléré et disqualifié la masse comme variable expliquant la vitesse de chute.

Torricelli connaît à l’avance les résultats de son expérience, il sait déjà ce qu’il va se passer. La raison ne se laisse pas berner par la Nature. Kant comprend que le scienctifique ne se borne pas simplement à faire des constats. Le rôle de l’expérience n’est donc pas d’apprendre ou de découvrir, mais plutôt de venir controler des idées qui sont formlées par la rasion. La raison a besoin de « prendre les devant ». La nature la plus part du temps ne se laisse pas aussi facilement connaître. Les phénomène ont souvent une apparence trompeuses.

Le soleil tourne autour de moi. Des vers apparaissent tout seuls sur la viande. La feuille de chêne tombe plus vite que le gland. L’air n’a pas de poids. La nature a horreur du vide. Ce fut peut-être l’erreur d’Aristote que de confondre la perception et l’expérience. La perception est simplement la façon avec laquelle la nature se donne à voir. L’expérience c’est le résultat dune enquête. Le scientifique doitdouter de ce qu’il volt pour convoquer la nature à se livrer sous ses vrais rapports. Le poids de l’air ne sent pas, mais il peut être convoqué par l’expérimentation.

Partie 2 : Méthode qui définit la connaissance comme la combinaison entre une expérience et un concept de l’entendement. La science : « doit obliger la nature à répondre à ses questions et ne pas se laisser conduire pour ainsi dire en laisse par elle; car autrement, faites a hasard et 4 laisser conduire pour ainsi dire en laisse par elle; car autrement, faites a hasard et sans aucun plan tracé d’avance, nos observations ne se rattacheraient point à une loi nécessaire, chose que la raison demande et dont elle a besoin.

Comme un policier, comme un juge, le scientifique ne peut pas se laisser gouverner par ses apparences. Il doit chercher, questionner, douter enquêter. Telle est le rôle de la raison. En ce sens les rationalistes comme Descartes, Platon, Leibniz, ont raison dattribuer dans le processus de construction de la connaissance un rôle essentiel à la raison. Si la raison ne venait pas unifier nos expérience, si elle ne venait soupconner que derrière les phénomènes il peut y avoir une réalité qui se dissimule, le scientifique ne ferait rien.

II se contenterait d’enregistrer des faits, de faire des catalogues e données. Il serait une sorte d’enregistreur des la nature. Cependant, si les rationalistes ont raison sur ce point, Kant est daccord avec les empiristes pour souligner le fait que la raison seule ne peut que spéculer quand elle cherche à se dispenser de l’expérience : « Il faut donc que La science tienne, ses principes qui seuls peuvent donner aux phénomènes concordant entre eux l’autorité de lois, et de l’autre, l’expérimentation qu’elle a imaginée d’après ces principes ».

Conclusion: Kant distingue donc clairement l’observation empirique qui est aléatoire, qui ne nous dit rien de plus que ce que la nature eut bien nous montrer (Le soleil tourne autour de moi) de l’observation qui est le fruit d’ S nature veut bien nous montrer (Le soleil tourne autour de moi) de l’observation qui est le fruit d’une EXPERIMENTATION. La connaissance est bien la conséquence d’une ruse de la raison. ‘expérimentation c’est la raison qui met en oeuvre le réel ? travers un dispositif expérimental.

Kant appelle ce que Galilée, Torricelli, Stahl et d’autres ont fait une révolution « copernicienne ». DEFINITIONS . empirique Qui s’attache exclusivement à l’observation et au classement des données sans l’intervention d’un système ou d’une théorie a priori. Qui se conduit en tenant compte essentiellement des circonstances, des opportunités, sans faire référence à des principes arrêtés ; pragmatique. Se disait d’un médecin qui traitait les maladies d’après les seules données de l’expérience. xpérimentation Action d’expérimenter : L’expérimentation d’un médicament. Méthode scientifique reposant sur l’expérience et l’observation contrôlée pour vérifier des hypothèses. Raison . L’affirmation de la raison comme source de connaissance de la réalité est tardive. Dans notre société technoscientifique, la rationalité qui est à l’œuvre dans les sciences nous semble aturelle. Cependant, il n’en a pas toujours été de même.

Encore aujourd’hui, il existe des sociétés qui fondent leur rapport avec le monde sur la magie, par exemple, plutôt que sur la raison. On retrouve cette idée dans la loi des trois États d’Auguste Comte. L humanité et l’esprit humain sont passés par trois « États » successifs : sont passés par trois « États » successifs : Le premier est l’État théologique qui dure jusqu’à la fin de l’Ancien Régime. L’explication de chaque phénomène réel était trouvée dans une intention divine. Par exemple, la foudre était l’œuvre de Zeus.

Ce premier état de l’humanité se divise lui-même en étapes : l’animisme qui affirme la présence de nombreux esprits dans la nature, puis le polythéisme qui rassemble sur plusieurs dieux la responsabilité des évènements, et enfin le monothéisme qui conçoit un Dieu unique créateur et tout-puissant. Le deuxième est l’État métaphysique, où l’on cherchait les causes des phénomènes réels dans les qualités ou la volonté de la nature. Par exemple, la nature avait « horreur du vide ». Le troisième est l’État positif ou scientifique. Dans l’État positif ou scientifique, au lieu de rechercher les auses Pourquoi ? ?) de chaque chose réelle, on en extrait simplement les lois Comment ? y). On cherche des liens entre les phénomènes et on porte attention aux phénomènes répétitifs pour élaborer des lois. L’État positif correspond donc à une déspiritualisation et une objectivisation du réel. e rapport au monde devient rationnel : c’est en quelque sorte le triomphe de la science sur la religion. Par exemple, la théorie de l’évolution énoncée par Charles Darwin en 1859 (De l’origine des espèces) prend le dessus sur le créationnisme, qui expliquait les formes de la vie par la volonté d’un Dieu créateur.