L’élection présidentielle 2002
Mehdi Meddad Master 1 histoire et audiovisuel Le choc de l’élection Outil de la recherche OF Swipe loview nextp g de l’élection présidentielle. Déjouant la plupart des pronostiques qui plaçaient le premier ministre sortant Lionel Jospin, candidat du parti socialiste (PS) et le président de la république sortant Jacques Chirac représentant le rassemblement pour la république (RPR), le candidat frontiste arrivait en deuxième position dérrière Jacques Chirac.
Tout d’abord, nous étudierons la restitution de la logique d’accès au document, puis le contexte et l’étude du document enfin nous bserverons les perspectives historique de celui-ci. l- Restitution de la logique d’accès au document à l’inathèque L’émission de télévision que j’ai donc choisi est l’émission spéciale du premier tour de l’élection présidentielle du 21 avril 2002 sur France 2 présenté par David Pujadas qui à lépoque était déjà le présentateur du journal télévisée de 20 h de la chaîne du service public.
Le document étudié se trouvant à l’inathèque au sein de la bibliothèque François Mitterand. L’inathèque est un département dépendant de l’institut national de l’audiovisuel (INA) une société ssue de l’éclatement de l’office de radiodiffusion télévision française (ORTF) voulu par le président de la république Valéry Giscard d’Estaing en 1974. Une des missions de cet institut est de préserver le patrimoine audiovisuel français. Le 10 juin 1992 une loi confie à l’INA le dépôt légal de la radio et de la télévision tandis que le décret du 31 décembre 1993 confirme le lancement pour janvier 1995.
Dans ce dépôt légal on retrouve les sept chaines hertziennes qui doivent livrer à l’INA leurs programmes puis en 2002, les chaines du cable et du satellite et enfin celles de la TNT. Afin d’accéder à l’inathèque il faut effec 20F 13 chaines du cable et du satellite et enfin celles de la TNT. Afin d’accéder à l’inathèque il faut effectuer une inscription auprès de la bibliothèque qui vous remet une carte d’accès. Une fois cette carte en notre posséssion, il faut réserver une place dans la salle audiovisuelle où un documentaliste nous reçoit et nous indique la place réservée.
Il s’y trouve un box avec un ordinateur, celui-ci possède le logiciel hyperbase essentiel à la recherche des documents. Le menu de ce logiciel comporte plusieurs rubriques correspondantes aux onds d’archives que nous pouvons consulter. En naviguant on nous laisse le choix d’une recherche multicritères ou un simple, j’y ai tapé au clavier «soirée électorale présidentielle 2002 Le résultat de la recherche s’affiche et tout de suite je remarque une petite erreur de ma part j’aurais du affiner ma recherche en rajoutant le nom de la chaine (France 2) ce que je fais juste après.
Cependant même en tapant France 2, le moteur m’annonce vingt pages de réponses, de ce fait je commence par la première page en cherchant l’émission que je voudrais visionner et après quelques minutes je fini par retrouver l’émission avec la otice. Pour pouvoir la visionner hyperbase permet de reserver le document choisi et dix minutes après si le document est disponible je me dirige vers l’espace réservé au retrait des documents. Une fois le document en notre possession, il faut utiliser le logiciel médiascope qui est un outil de visionnage d’images et de vidéo développé par L’INA.
Une fois le CD inséré il faut taper l’heure de diffusion de l’émission que l’on souhaite visionner qui se trouve sur la notice. Il- Contexte 11. 1- Les candidats po 30F 13 souhaite visionner qui se trouve sur la notice. ll- Contexte 11. – Les candidats pour l’élection présidentielle de 2002 L’élection présidentielle de 2002 s’est tenue le 21 avril pour le premier tour et le 5 mai pour le second tour, au terme des deux tours le président de la répubique est élu au suffrage universel. Plusieurs éléments font que cette éléction présidentielle est bien différentes des autres.
Tout d’abord le nombre de candidats, il y’en a seize pour le premier tour ce qui constitue un record dans l’histoire de l’élection présidentielle dans la cinquième république En effet, on retrouve huit candidats pour «la gauche» : Lionel Jospin (Parti Socialiste), Robert Hue (Parti Communiste Français), Noël Mamère (Les Verts), Christiane Taubira (Parti Radical de Gauche), Olivier Besançenot (Ligue Communiste Révolutionnaire), Arlette Laguillet (Lutte Ouvrière), Daniel Gluckstein (Parti des Travailleurs) et Jean Pierre Chevènement (Mouvement des Citoyens). ?La droite» française, se fait représenter par cinq candidats Jacques Chirac (Président sortant Rassemblement Pour la République), Christine Boutin (Forum des Républicains Sociaux), Alain Madelin (Démocratie Libérale), Jean Saint-Josse (Chasse Pêche Nature et Tradition), Corinne Lepage (Citoyenneté aciton et participation pour le XXI ème siècle). e candidat du centre est François Bayrou (UDF). Quant ? l’extrême droite, depuis 1998 et la scission du Front National (FN), Jean Marie Le Pen est concurrencé par le candidat du Mouvement National Républicain (MNR) Bruno Mégret.
Une autre particularité de cette élection, est que le candidat du P. S Lionel Jospin est aussi le premier ministre de Jacques Chi 4 3 élection, est que le candidat du P. S Lionel Jospin est aussi le premier ministre de Jacques Chirac depuis 1997. Cela fait donc cinq ans en 2002 que Lionel Jospin est à la tête du gouvernement avec une majorité à l’assemblée nationale : «la gauche plurielle» qui regroupe le Parti Socialiste, le Mouvement des Citoyens, le parti Radical de Gauche, le parti Communiste Français et les Verts, c’est la cohabitation. 1. 2- La campagne pour la présidentielle En 2001, débute le début de la campagne présidentielle avec les premières déclarations de candidatures. Très vites certains thèmes prennent le devant comme la pression fiscale du gouvernement de «gauche plurielles à qui il est reporché ‘avoir augmenté les impôts et l’insécurité un thème qui pour la première fois en France lors d’une élection présidentielle prend une place prépondérante, Jacques Chirac en faisant son cheval de bataille.
En effet les attentats du 11 septembre 2001 à New York puis l’explosion de l’usine AZF à Toulouse sont dans tous les esprits. En France, les journalistes jouent le jeu avec une explosion des sujets liés au thème de l’insécurité. Lionel Jospin, premier ministre en exercice jouit d’un bilan plutôt favorable quant à son action gouvernementale, durant les cinq années le chômage à baissé, le pouvoir d’achat à augmenté, le
Pacte civile de solidarité (PACS) à été crée ainsi que la Couverture Maladie universelle (CMU). Cependant malgré ce bilan positif, la campagne de Lionel Jospin ne décolle pas forcément, son manque de proximité avec la population, ses attaques directes sur le chef de l’état («fatigué, usé, vieilli»), ainsi que le manque de distinction sur quelques points de son program 3 («fatigué, usé, vieilli»), ainsi que le manque de distinction sur quelques points de son programme et celui de Jacques Chirac.
Le constat évident que l’on peut faire aussi, c’est la multiplication es candidatures à gauche, sans compter les candidatures dextrême gauche ce n’est pas moins de cinq candidats tous issus de la majorité sortante qui se sont présenter à la présidence de la république. Le manque de capacité de la gauche française à se rassembler ne servira les servira pas lors du premier tour. La campagne est marquée par les affaires judiciaires dans lesquelles Jacques Chirac, le président sortant est lié : Le financement occulte du RPR et les emplois fictifs de la mairie de Paris dont Jacques Chirac a été le maire de 1977 à 1995.
De plus, les différents sondages donnent Jusqu’au dernier oment un second tour entre Jacques Chirac et Lionel Jospin, cela donne une impression que l’élection est joué d’avance et une certaine arrogance de la part du premier ministre qui quatre jours avant l’élection affirmait quand un journaliste le questionnait sur la possibilité qu’il ne soit pas au second tour qu’il «avait une imagination normale mais tempérée par la raison» et qu’ils «pouvaient passer à la prochaine question».
Cest donc dans un climat politque particulièrement négatif que les français vivent la campagne pour l’élection présidentielle de 2002. 11. 3- Le 21 avril 2002 Le soir du premier tour, les résultats tombent et sont inédits dans l’histoire des élections présidentielles. our la première fois, un candidat de l’extrême droite Jean Marie Le Pen est qualifié en seconde position pour le second tour avec 16,86% des suffrages exprimés derrière Jac 6 3 qualifié en seconde position pour le second tour avec 16,86% des suffrages exprimés derrière Jacques Chirac arrivant en tête avec 19,88% des suffrages exprimés. Lionel Jospin est le grand perdant se retrouvant troisième avec Le chiffre de l’abstention, 28,40 % constitue un record pour un premier tour d’élection présidentielle.
Jacques Chirac totalise le chiffre le plus bas enregistré pour un président sortant. Les candidats dextrême gauche Arlette Laguillet, Olivier Besançenot et Daniel Gluckstein obtiennent plus de 10% des suffrages avec respectivement 4,22% et 0,47% tandis que le score de Robert Hue (3,37) confirme l’effondrement de l’électorat du Parti Communiste. Ces résultats sont un véritable choc pour les français qui doivent faire face à une réalité : la présence de l’extrême droite au second tour.
Lionel Jospin s’inclinant devant le choix démocratique des français annonce le soir même qu’il renonce à la politique. Tous les candidats et toute la classe politique à l’exception de Bruno Megret qui choisi logiquement le ralliement à Jean Marie Le Pen et Arlette Laguillet qui ne souhaite pas appeler à voter pour Jacques Chirac, demandent aux français de réélire le président sortant et de constituer un «front républicain» devant le «danger» qu’est Jean Marie Le Pen pour la république.
Partout en France la population organise des manifestations anti-Le Pen dés l’officialisation des résultats, même si le danger représenter par Jean Marie Le Pen reste relatif car sa qualification our le second tour est à replacer dans un contexte de forte fragmentation de l’offre politique (seize candidats) et d’abstention très forte qui peut expliquer le faibl l’offre politique (seize candidats) et d’abstention très forte qu peut expliquer le faible score des deux candidats du RPR et du PS conjugué au fait que les électeurs de l’extrême droite se sont fortement mobilisés.
Ill- Etude du document Comme pour chaque élection France 2 organise une soirée électorale, l’émission du 21 avril 2002 est présenté par David Pujadas en compagnie d’Olivier Mazerolle, ils sont assistés par Pierre Giacometti, Gérard Leclerc et Jean Baptiste Prédali. Les chiffres de la soirée sont donnés par le partenaire de France 2, l’institut de sondage Ipsos. émission débute à 19h27 avec une première information officielle donnée par David Pujadas ; le chiffre de l’asbtention un chiffre qui est commenté et analysé par le représentant d’Ipsos avec des résultats par département et dans certaines villes avec un reporter qui se trouve au ministère de l’intérieur pour donner ces informations. Immédiatement même s’il est impossible pour David Pujadas de donner une uelconque indication sur les résultats avant 20h comme le stipule la loi, il affirme que les résultats seront surprenants à plus dun titre ce qui laisse présager d’une surprise.
Gérard Leclerc tente d’expliquer l’abstention élevé en mettant en avant le fait que «les sortants» Lionel Jospin et Jacques Chirac étaient pour beaucoup de français qualifiés d’avance et que certains points de programmes sont proches. Il ajoute que les vacances scolaires pour plusieurs millons d’électeurs pouvaient aussi expliquer ce chiffre, il finit son intervention en posant une question : «cette bstention va t-elle favoriser un ou plusieurs candidats ? ? David Pujadas reprends la parole en faisa B3 va t-elle favoriser un ou plusieurs candidats ? » David Pujadas reprends la parole en faisant une rétrospective ? l’aide de reportages du vote de chaque candidat en disant où et quand ont -ils votés. Enfin avant de donner l’antenne pour le Journal télévisé de Beatrice Schonberg il montre au télespectateurs par quel moyen sera annoncé les deux noms des candidats qui se retrouveront au second tour de l’élection.
Après le journal télévisé, David Pujadas reprend l’antenne en appelant le chiffre de l’abstention et en faisant un point dans les quartiers généraux des différents candidats en commençant par celui de Jacques Chirac, puis celui Lionel Jospin, David Pujadas rappelle que les journalistes ont «l’habltude de parler de surprises et que là elles risquaient d’être au rendez-vous», avant de donner la parole à l’envoyé spécial au quartier général de Jean Marie Le Pen, et ainsi de suite François Bayrou, Olivier Besancenot, Christine Boutin, Jean Pierre Chevènement, Robert Hue, Arlette Laguillet, Corinne Lepage, Alain Madelin, Noël Mamère, Bruno Mégret, Jean Saint-Josse. Les différents journalistes commentent l’ambiance qui y règne puis un tour de France des grandes villes (Bordeaux, Lille,Toulouse.. ) est effectué afin d’informer les télespectateurs sur la motivation des électeurs, sur la question de la participation dans ces villes. Puis les journalistes parlent tour à tour d’un possible score fort du Front National, des causes de l’abstention et de ses possibles consequences.
Ensuite David Pujadas fait un dernier tour dans les quartiers généraux avant de donner les premières estimations et à 20h il nnonce que Jacques Chirac est en tête avec 20 % puis il utilise le cond estimations et à 20h il annonce que Jacques Chirac est en tête avec 20 % puis il utilise le conditionnel en disant que Jean Marie Le Pen «semble devoir être au second tour» avec 17% et que c’est une «énorme surprise». Puis David Pujadas donne le reste des résultats avant d’effectuer avec Olivier Mazerolle, une première interview de Jean Marie Le Pen en direct de son quartier général d’où il affirme que ce résultat est logique et que finalement ce n’est pas une surprise et qu’il avait prévu dans ses analyses ce esultat en mettant en doute le fait que les électeurs de gauche ne voteraient pas pour lui au second tour. un retour aux quartiers généraux où la joie est mélée à la peur pour certain (RPR) et où la tristesse est mélée au désarroi pour d’autres (PS).
Pierre Giacometti se lance ensuite dans une analyse des chiffres en parlant d’un rapport relativement égal en rapport avec la précédente élection présidentielle en ce qui concerne les deux qualifés, par contre pour le candidat du Parti Socialiste c’est un vrai recul car il perd sept points si son score est comparé à celui de 1995. Gérard Leclerc reprend la parole en affirmant que c’est la première fois depuis 1969 que la gauche n’était pas présent au second tour de l’élection présidentielle. En effet le gaulliste Geroges Pompidou avait affronté le candidat centriste Alain Poher. Des représentants des partis politiques de gauche ont rejoint les présentateur sauf pour le Parti Socialiste ou Dominique Strauss Kahn est lui resté avec Lionel Jospin. Jean Claude Gayssot soutien de Robert Hue pour le Parti Communiste Français, parle du «danger pour la démocratie» et rejette la faute aussi sur le président sortant coupable 0 3