Explication philosophique du texte de Nietzsche

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résultat purement uti philosophique pourq I vérité ne serait pas pl ôt moral de notre socié Dans la première phr Explication philosophique du texte de Nietzsche Premium By alex_2097 RHBapR 2015 | 7 pages Explication philosophique du texte de Nietzsche Le texte que nous allons étudier est un extrait de l’œuvre « Humain, trop hum ain », écrite en 1878 par Friedrich Nietzsche. Ce philosophe Allemand avait pour projet d’instituer de nouvelles valeurs morales, politiques, philosophiques et religieuses en critiquant la société occidentale moderne et ses mœurs.

En effet, dans rextrait concerné, Nietzsche évoque une valeur morale qui st la vérité. Cette valeur est perçue comme celle des gens honnêtes, bons, comme une qualité par l’opinion publique cependant Nietzsche va dans ce texte ôter toute idée morale associé au fait de dire la vérité, en la présentant comme un Swipe View next page uestion n t-ils ? Est-ce que la un fondement che exprime sa réflexion philosophique : il cherche à comprendre ce qui pourrait pousser les hommes à dire le plus souvent la vérité.

Cette phrase peut paraitre, aux premiers abords, absurde car au contraire les hommes mentent assez fréquemment puisqu’en moyenne deux fois par jour. Cependant si on regarde plus attentivement il st vrai que sur le nombre d’occasion qu’à Ihomme de mentir, il prend assez rarement cette solution. Pourquoi mentir lorsqu’on nous demande ce qu Swile to Wew next page que l’on fait ou comment on va ? La vérité est largement plus répandue et Nietzsche nous montre d’abord pourquoi. « Surement pas parce qu’un dieu a interdit le mensonge » répond il à ligne 2.

Cette phrase est des plus surprenantes puisque Nietzsche va contre l’opinion publique immédiatement après avoir posé sa question comme si, pour lui, il était évident que la vérité ne répondait pas à des principes moraux et encore moins religieux. Cette évidence est renforcée par l’emploi de l’adverbe « surement Pour lui, l’idée d’une vérité répondant à certains principes n’est pas envisageable pourtant dès notre enfance on nous apprend qu’il faut dire la vérité pour être quelqu’un « de bien ».

Les religions ont aussi une importance considérable dans notre société et dans chacune d’elle, un dieu interdit le mensonge. par exemple, on peut lire dans la bible « Cest pourquoi, renoncez au mensonge, et que chacun de vous parle selon la vérité à son prochain ; car nous sommes membres les uns des autres. » Les hommes prétendent qu’ils ne mentent as par respect de leur religion, par vertu, cependant Nietzsche perçoit les choses d’une toute autre façon : comme disait La Roche Foucault, « Nos vertus ne sont le plus souvent que des vices déguisés.

Ainsi par arrogance et ignorance l’homme se considérerait comme vertueux alors que la vérité ne serait finalement qu’une facilité, une commodité, un principe utilitaire. Le mensonge nécessite en effet « invention, dissimulation et mémoire I 2 un principe utilitaire. Le mensonge nécessite en effet « invention, dissimulation et mémoire Invention, car il faut d’abord créer ne alternative toute aussi crédible que la vérité pour arriver a notre but, une alternative dont personne n’est susceptible de douter d’après nous.

Ensuite, un mensonge réclame dissimulation puisque tout doit être mis en œuvre pour que ce mensonge paraisse le plus réel possible pour les autres. Il faut donc modifier certains faits pour qu’ils coïncident avec la modification qu’on a effectuée. Comme disait l’écrivain Swift, tout mensonge en exige d’autre : «Qui raconte mensonge davise rarement du lourd fardeau dont il se charge ; il lui faudra en effet, pour soutenir un mensonge, en inventer vingt autres. ». Et enfin, il nécessite mémoire car on doit se souvenir qu’on a menti, et quelle alternative nous avons donné.

Il est en effet plus difficile de se souvenir de paroles inventées que de faits réels cependant les autres se souviennent de notre explication comme de la vérité il faut donc se rappeler continuellement du mensonge pour qu’il puisse persister comme réel dans l’esprit des autres. Mentir apparait finalement comme un fait très compliqué, une épreuve pour notre mémoire, perspicacité, créativité… Mentir serait finalement le fait d’employer toutes les ressources de son esprit à tromper ceux des autres. Le réussir suggère de l’application, concentration et d’être plus malin que les autres.

L’homme, dans la culture moderne, est un ho 3 l’application, concentration et d’être plus malin que les autres. L’homme, dans la culture moderne, est un homme de plus en plus feignant qui cherche le moins possible a se compliquer la vie et ainsi il n’a pas envie de mentir. Nietzsche exprime ensuite un second argument « il est avantageux, quand tout se présente simplement de parler sans détours En effet, même si l’homme voulait mentir, dans la vie commune les choses se présentent le plus souvent de façon i logique, simple, les faits sont banals on fait « ceci, cela et ainsi de suite » (ligne 7).

Quelle utilité, quels bénéfices pourrait tirer l’homme de mentir sur des choses aussi simples, qui ne contraignent personne ? Mentir sur des choses aussi banales ne nous profite pas, nous avons acquis dans notre éducation qu’il fallait dire la vérité et donc celle ci parait simple, c’est une formalité, tout le monde la dit en général et mentir dans ces conditions serait une absurdité.

Pour lui la voie de la vérité serait celle « de la contrainte et de l’autorité En effet, on ment n général parce qu’on est contraint par quelque chose ou quelqu’un, que les faits ne se produisent pas à notre avantage, qu’on ne veut pas consentir à ce que l’on souhaite. En refusant de mentir on reste certes sous contrainte et autorité cependant ces voies sont donc « plus sures que celles de la ruse » puisque dire la vérité ne peut pas nous apporter de problèmes, de complications. Au contraire, les gens nous perçoivent comme qu 4 problèmes, de complications.

Au contraire, les gens nous perçoivent comme quelqu’un de vertueux. Tout est clair, nous énonçons les faits les plus inintéressants de notre vie tels qu’ils e produisent : cette voie est sans risques. Prendre celle du mensonge, de la ruse c’est prendre le risque de perdre notre crédibilité, si notre mensonge viendrait à être découvert, au sein d’une communauté qui perçoit la vérité comme un principe moral. Ce risque serait d’autant moins pris par les hommes que le mensonge n’a pas d’utilité dans la plupart des cas.

En seconde partie de cet extrait, Nietzsche évoque le cas d’ « un enfant élevé dans des complications familiales Il fait donc allusion au cas d’un enfant qui aurait grandit dans des conditions particulières, qui diffèrent de la norme de notre société. Notre éducation et nos principes nous sont pour la plupart appris par nos parents, notre famille c’est-à-dire les personnes qui sont les plus proches de nous le plus tôt et nous font entrer dans « la vrai vie » en nous élevant selon leur modèle, leurs principes.

Ceci leur donne un rôle très important sur notre façon de penser, ils nous influencent. Ainsi, si un enfant grandit dans le mensonge, c’est-à-dire que si sa famille lui ment ou bien que ses parents se mentent entre eux, l’enfant s’habituera au mensonge sans que cela lui paraisse mauvais puisque personne ne lui en a jamais parlé comme tel. Selon Nietzsche cet enfant « maniera donc le mensonge tout aussi naturellement E S parlé comme tel.

Selon Nietzsche cet enfant « maniera donc le mensonge tout aussi naturellement En effet, ayant pris exemple sur sa famille, le mensonge sera dans sa nature car il aura grandit avec et par conséquent il l’emploiera sans se poser de questions, aussi bien que la plupart des hommes emploi la vérité sans se poser de questions. Cet enfant « dira toujours involontairement ce qui répond en son intérêt » nvolontairement, puisqu’il ne mentira pas en se disant, comme se diraient la plupart des hommes, que ce qu’il fait est immoral ais en pensant simplement à lui.

Il arrangera l’expression des faits en fonction de ses envies en utilisant le mensonge comme une banalité, un fait sans importance et habituel. Le « sens de la vérité, la répugnance pour le mensonge en tant que tel lui sont absolument étrangers » c’est-à-dire toutes les valeurs morales associées à la vérité dans l’opinion publique, lui sont inconnues, comme si il avait grandit dans une culture différente. C’est une autre façon de démontrer que la véracité n’est pas une valeur puisqu’elle nous apparait maintenant comme un fait culturel.

Finalement si un homme ne dit pas la vérité par principe moral, cet enfant ne ment pas par vice. Ils ont simplement été élevés de façon différente et le fait de dire la vérité n’est jamais relié à une notion de bien ou de mal. On peut dire que « cet enfant ment donc en toute innocence il ment car c’est pour lui un acte comme un autre dépourvu de sens moral, il men toute innocence », il ment car c’est pour lui un acte comme un autre dépourvu de sens moral, il ment sans s’en rendre compte et sans avoir mauvaise conscience.

On pourrait voir l’explication de Nietzsche comme une explication acile, qui rabaisse la nature humaine, en la présentant comme une espèce dépourvue de morale, agissant juste par intérêt personnel, et qui de plus prétend avoir des vertus, qui ne sont finalement que des défauts cachés, pour avoir bonne conscience. CHomme apparait ici arrogant, faible, Immoral, se mentant à lu•- même.

Il est difficile d’opposer des arguments contre cette thèse, qui utilise la fascination pour le mal. Cependant, on pourrait rappeler que Nietzsche était un philosophe. Philosophie provient de « philo » qui signifie « aimer » en grec et de « Sophia » qui onnote la sagesse et le savoir. Un philosophe serait donc celui qui cherche le savoir, la vérité.

Nietzsche cherche ici la vérité sur le mensonge, mais il serait tout de même paradoxal qu’il présente la vérité comme une simple facilité pour l’ensemble des hommes. Lui-même ne devrait il pas dire la vérité par respect pour elle puisqu’il passe sa vie à la chercher et à essayer de la montrer aux hommes ? La vérité l’inspire, et pourtant il cherche à faire comprendre à travers son texte que la vérité est une banalité, un fait dépourvu de morale. Ne rabaisse t’il pas ainsi sa condition ?