L’identité

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Fiche de lecture L’identité d’Alex Mucchielli Dans cet ouvrage, l’auteur, Alex Mucchielli, professeur aux universités de Montpellier, présente dans la collection des « Que sais-je ? » l’identité. On y retrouve dans trois chapitres, les fondements de l’identité psychosociologique, les différentes identités psychosociologiques ainsi que les problèmes et crises de l’identité psychosociale. Mais tout d’abord, qu’est-ce que l’identité ?

Quand je parle Swap next page d’identité je pense ? naissance, mon nom, qui permet de savoir La définition de l’iden roposée dans le cad ntant mon lieu de en d’autre. C’est ce vrage est celle rmation et de la communication par Alex Mucchielli, inspirée de travaux en psychologie sociale. Selon cet auteur « l’identité est un ensemble de significations (variables selon les acteurs d’une situation) apposées par des acteurs sur une réalité physique et subjective, plus ou moins floue, de leurs mondes vécus, ensemble construit par un autre acteur.

C’est donc un sens perçu donné par chaque acteur au sujet de lui-même ou d’autres acteurs. » Dans le adre de cette approche, l’identité désigne à la fois un sentiment de permanence de soi – l’ipséité dont parle le philosophe Paul Ricœur – et de différence par rapport aux autres. pour Alex Mucchielli, les acteurs sociaux définissent leur identité en faisant appel à divers éléments. Sv. ‘ipe to éléments.

Parmi ces derniers, certains semblent particulièrement pertinents pour l’analyse des identités collectives : référents matériels et physiques (possessions, potentialités, organisation matérielle, traits physiques), référents historiques, référents ulturels (normes groupales, habitudes collectives), référents psychosociaux (satisfactions et frustrations, compétences reconnues, qualités, défauts, etc. ). L’avantage de cette approche est qu’elle met en lumière le caractère construit de l’identité qu’elle ancre néanmoins dans un ensemble d’éléments aussi bien subjectifs que matériels.

Selon cet auteur « l’identité est un ensemble de sign’fications (variables selon les acteurs d’une situation) apposées par des acteurs sur une réalité physique et subjective, plus ou moins loue, de leurs mondes vécus, ensemble construit par un autre acteur. Cest donc un sens perçu donné par chaque acteur au sujet de lui-même ou d’autres acteurs. » Dans le cadre de cette approche, l’identité désigne à la fois un sentiment de permanence de soi – l’ipséité dont parle le philosophe Paul Ricœur — et de différence par rapport aux autres.

Pour Alex appel à divers éléments. L’avantage de cette approche est qu’elle met en lumière le caractère construit de l’identité qu’elle ancre néanmoins dans un ensemble d’éléments aussi bien subjectifs ue matériels. Mais avant d’appliquer ces éléments dans le cadre des identités nationales qui constituent l’objet de ce travail, il faut s’attarder sur l’autre composante de ce concept, la nation. WINNICOT 2 travail, il faut s’attarder sur l’autre composante de ce concept, la nation.

WINNICOTT affirmait que « les yeux de la mère sont le miroir du visage de l’enfant Cela signifie que l’enfant apprend à se reconnaitre comme personne au travers des réactions des adultes. En effet,l’identité se construit moins dans le rapport à soi ue dans le rapport à l’Autre et dans la différence, définie à la fois par l’Autre et contre l’Autre. La conscience de notre propre identité est une donnée première de notre rapport à l’existence et au monde. Elle résulte d’un processus complexe qui lie étroitement la relation à soi et la relation à autrui, l’individuel et le social.

C’est aussi un phénomène dynamique qui évolue tout au long de l’existence, marqué par des ruptures et des crises. L’identité personnelle renvoie au sentiment d’individualité (« je suis moi »), au sentiment de singularité (« je suis différent des utres et J’ai telles ou telles caractéristiques ») et d’une continuité dans l’espace et le temps (« je suis toujours la même personne »). La psychologie montre bien que l’identité se construit dans un double mouvement d’identification aux autres et de distinction par rapport à ceux-ci.

Le sentiment d’identité se constitue à la fois à partir de la perception du corps propre et à travers les interactions précoces avec l’entourage. (SPITZ, WINNICOTT). Entre Six mois et trois ans, l’enfant apprend à reconnaître progressivement l’existence d’un nvironnement « non-je » à travers la notion d »‘objet permanent », base de la notion d’identité puisqu’elle permet de concevoir qu’un être puisse rester identique à lui-mêm 3 d’identité puisqu’elle permet de concevoir qu’un être puisse rester identique à lui-même dans la succession du temps ou le déplacement dans l’espace. PlAGET). C’est en prenant du recul et en réfléchissant au sens de mes actions éducatives en tant que futur éducatrice de jeunes enfants, depuis le début de la formation, que s’est dessiné un fil conducteur, symbolisant la continuité de ce processus ynamique qu’est mon identité professionnelle. Celle-ci s’affine au fil du temps dans une dialectique permanente avec mon identité personnelle (mes expériences, mes choix, mes projets, mes limites, mes conceptions du travail social et de la petite enfance… ).

J’ai donc repéré trois grands axes : – Connaître chaque enfant dans sa globalité, dans le but de prendre en considération et de respecter la singularité de chacun, afin de mener des actions pertinentes et cohérentes en équipe. – Offrir différents moyens d’expression aux enfants, participer ? leur éveil culturel, afin que chacun s’approprie des outils pour affirmer son identité personnelle, pour s’extérioriser, pour développer la confiance en soi et ainsi que chacun devienne acteur et prenne sa place au sein d’un groupe, en tant que sujet désirant. Renforcer le lien avec les familles, en aménageant la continuité dans la discontinuité, en me situant dans une relation d’échange et de réflexion commune avec les familles, dans le but de participer à la lutte contre les exclusions et les inégalités sociales et culturelles, en tissant des liens sociaux. 4