Le XVII

essay B

l/lntroduction Le XVIIe siècle est un siècle majeur pour la langue et la littérature française en particulier pour les œuvres du théâtre classique avec les comédies de Molière et les tragédies de Corneille et Racine, ou pour la poésie avec Malherbe.

Mais si le classicisme s’impose dans la seconde moitié du siècle sous le règne de Louis XIV, les chefs-d’œuvre qu’il a produits ne doivent pas éclipser d’autres genres comme les textes des moralistes et des fabulistes (Jean de La Fontaine) et le genre du roman qui s’invente au cours de cette période avec les romans précieux, les histoires comiques et les remiers romans psychologiques comme la Princesse de Clèves, ou encore la poésie baroque de la période Louis XIII.

Il/ Le classicisme Le classicisme, une d de l’histoire de la Fra esthétique de la mon toute la première pa ep or 5 to nextÇEge s plus brillantes idéologique et eloppe pendant n apogee vers les années soixante. Le classicisme est en liaison étroite avec les courants philosophiques de l’époque, en premier lieu celui du rationalisme de Descartes dont il subit l’influence7. Elle s’est élaborée au cours des années 1630-1660. L’esthétique classique est fondée sur trois principes essentiels : rationalisme, mitation de la nature, imitation de l’Antiquité.

Plus tard, en 1674, dans son Art poétique Nicolas Boileau fait une sy page synthèse de tout ce qui constitue le style classique. Le classicisme répugne à introduire le laid, le bizarre, le fantastique et réduit par là son domaine d’observation. Le beau seul devait être imitable. Les grands représentants sont Jean Guez de Balzac (1597-1654), Claude Favre de Vaugelas (1585-1650), Jean Chapelain (1595-1674), Dominique Bouhours. Pour leur imitation les écrivains ont besoin de modèles et de maitres. Pour eux ce sont les Anciens.

Et là, tous les grands lassiques sont solidaires, tous affirment la nécessité de s’inspirer de leur exemple, de suivre leurs préceptes et même de puiser des sujets et des images dans leurs œuvres, dans l’histoire antique. Mais comme tout chez les Anciens n’était pas lmltable, les écrivains adaptent les sujets empruntés au goût de ‘époque, aux exigences théoriques du classicisme. Ill/Le baroque Le baroque naît en réaction à l’austérité protestante. Il s’attache à une conception d’un monde instable, d’un monde en transformation incessante. Ce courant est avide de liberté et ouvert à la complexité de la vie.

En littérature il comporte une multitude de tendances contradictoires mais peut se concentrer autour de quelques principes communs : goût de la sensuallté, des extrêmes, de l’ornementation, du langage à effets. IV/Le libertinage « Le libertinage de pensée est un courant de pensée qui est apparu au XVIIème siècle qui a pris son essor en Italie. Il est caractérisé par la prépondérance du matérialisme selon lequel tout dans l’univers répond de la caractérisé par la prépondérance du matérialisme selon lequel tout dans runivers répond de la matière et non d’un quelconque créateur.

Les libertins sont pour la plupart athées et considèrent que la raison est primordiale par rapport à la religion. B/Le libertinage de mœurs naît peu après le libertinage de pensée et ne se donne aucune limite morale : il renie toute tradition et tout est bon pour satisfaire le désir des libertins de mœurs qu’ agissent a leur guise et pratiquent sans remord le cynisme et « hypocrisie à l’image du Dom Juan de Molière C/Les auteurs libertins les plus célèbres sont issus du XVIIème et XVIIIème siècle : Molière : Dom Juan Cyrano de Bergerac : Les Etats et Empires de la Lune et du Soleil

Fontenelle : L’origine des fables Choderlos de Laclos : Les Liaisons Dangereuses. Crébillon fils : Les Égarements du cœur et de l’esprit. WLe courant précieux La préciosité est un mouvement européen des lettres qui atteint son apogée en France dans les années 1650-1660. C’est un courant esthétique d’affirmation aristocratique marqué par un désir de se distinguer du commun. Cette volonté d’élégance et de raffinement se manifeste dans le domaine du comportement, des manières, du goût aussi bien que dans celui du langage.

Ce courant est également associé à une evendication féministe soucieuse de faire reconnaître la femme dans le monde des intellectuels et des artistes mais aussi dans une fonction sociale nouvelle ;la société précieuse s’épanouit dans les salons dont les plus célèbres s fonction sociale nouvelle ;la société précieuse s’épanouit dans les salons dont les plus célèbres sont ceux de la marquise de Rambouillet et de Madeleine de Scudéry .

La littérature romanesque est un des sujets privilégiés de ces salons et les auteurs transposent dans leurs romans ce monde raffiné qui revendique aussi une place centrale pour ‘amour idéalisé. VI/ Le théâtre Au XVIIe siècle les doctes de l’âge classique comme Nicolas Boileau dans son Art poétique ont cherché à renforcer la codification formelle entre tragédie et comédie en se référant ? Aristote.

Nombreux sont les auteurs de tragédies mais deux d’entre eux la conduisent à sa perfection : Pierre Corneille (1606-1684) et Jean Racine (1639-1699). Corneille prête un grand intérêt aux affaires d’État : le salut de Rome (Horace), le sort de la ville de Séville, menacée par les Maures (le Cid). Le Cid (1637) fait date dans l’histoire du théâtre. C’est la première véritable œuvre classique. L’action des pièces de Corneille, pour la plupart historiques, est complexe et parfois chargée d’événements.

L’auteur ne se lasse pas de peindre des Individualités fortes et volontaires telles Rodrigue, Chimène, Horace, Auguste, Polyeucte pour qui l’appel de l’honneur est irrésistible. En choisissant ces exemples d’énergie humaine, Corneille donne des modèles de conduite dont la politique de la monarchie absolue avait besoin. Racine quant à lui appartient à la génération suivante, plus strictement « classique » et peint la passion comme une force fata PAGF