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essay A

Au XVI ème siècle la f découvre les fards, i de France, on se maq org Snipe to dique. La France ais, à la Cour les sourcils ? l’antimoine noir ; on porte du vermillon sur les lèvres, les ongles et les joues. On va jusqu’à se rougir le bout des seins. Le teint diaphane est toujours de mise. Les courtisanes de Venise, considérées comme les plus belles femmes, véhiculent une nouvelle idée de la femme idéale, qui doit désormais être pulpeuse, avoir le teint pâle et les cheveux d’or (le fameux blond vénitien).

Secrets de beauté : pour obtenir le blond vénitien, les femmes de a Renaissance s’enduisaient la chevelure d’un mélange de safran et de citron, puis restaient au soleil la tête couverte d’un chapeau sans calotte, pour se protéger le visage. WI ème siècle diaphane, bourgeoise vertueuse… Les canons de beauté n’ont cessé d’évoluer au cours des siècles. Marylin Monroe aurait-elle été une beauté dans l’Antiquité ? Apprécierions-nous la femme idéale du XVIIe siècle ?

Au XVI ème siècle la femme devient moins pudique. La France découvre les fards, importés d’Orient. Désormais, à la Cour de France, on se maquille les yeux, les cils et les sourcils ? énitien). Les aristocrates et mécènes qui admirent les beautés froides de Raphaël, aiment également les rondeurs des femmes chez du Titien ou de Rubens. Cuisses dodues, poitrines lourdes et embompoint appétissant : Rubens incarne ce glissement vers un art sensuel, un appel aux sens et au désir du spectateur.

Secrets de beauté du XVI ème siècle : pour obtenir le blond vénitien, les femmes de la Renaissance s’enduisaient la chevelure d’un mélange de safran et de citron, puis restaient au soleil la tête couverte d’un chapeau sans calotte, pour se protéger le visage. Par ailleurs, les femmes durant ce siècle ne se lavent guère : elles s’asphyxient la peau en la recouvrant de couches de maquillage et se frottent le corps avec des I se frottent le corps avec des linges parfumés.

XVII Siècle Portrait de Madame de Montespan, Vénus et l’Amour Anonyme Rubens (1610) le culte de la sophistication Vénus a son miroir Diego Velasquez (1651) Pendant le Siècle classique, la beauté correspond à des canons très précis. Cest l’heure du jardin à la française, de la domestication du naturel et du culte de la sophistication. On emande aux femmes d’avoir un teint de lait, une taille très fine, une poitrine imposante, des bras et des mains potelés. Les femmes se fardent de rouge, symbole de l’amour et de la sensualité, et vont jusqu’à accentuer leurs veines pour souligner leur délicatesse et leur haut lignage.

Madame de Montespan incarne parfaitement la femme idéale d’alors, comme on peut le voir sur ce tableau d’époque. Le corps est enfermé dans un corset enserrant impitoyablement la taille et faisant ressortir le profond décolleté, la peau est pâle et les lèvres d’un rouge profond. Par ailleurs, pour les table t Rubens l’art Cest ne beauté qui se suffit à elle-même. De l’allégorie de la beauté on est passé à son narcissisme Secrets de beauté du XVII ème siècle : Pour se protéger du soleil, les précieuses de l’époque n’hésitent pas à se promener avec un masque sur le visage… qu’elles tiennent avec leurs dents.

XVIII ème siècle Marie-Antoinette à la rose, en chemise , E. Vigée E. Vigée Lebrun, 1783 Le retour au naturel Le naturel avant tout Marie-Antoinette Lebrun, 1783 Pendant le XVIIIe siècle, Siècle des Lumières, s’opère une révolution des idées qui touche à tous les domaines, et otamment à celui de la beauté. Après les excès du XVIIe siècle, structures en bois rendant les hanches plus larges que les épaules et perruques immenses, l’heure est à un retour au naturel. On se maquille moins : la femme idéale de l’époque doit avoir un teint de porcelaine aussi naturel que possible et les lèvres douces.

Bien que bouclés et poudrés, les cheveux adoptent un style savamment « décoiffé ». La femme n’est plus une beauté statique engoncée dans des costumes trop étroit pour elle. Les tableaux de Fragonard présentent une beauté en mouvement : ans un cadre naturel, les femmes s’ébattent joyeusement, et, au détour d’un jeu, dévoilent une cheville ou une partie de leur corps. Un courant philosophique Les réflexions de Rousseau sont emblématiques de ce retour à la nature. Mais l’auteur des romeneur solitaire » PAGF emblématiques de ce retour à la nature.

Mais l’auteur des « Rêveries du promeneur solitaire » n’est pas le seul : dès la fin du XVIIe siècle, le docteur Tronchet incite les femmes à s’ébattre dans la campagne, en tenue « simple », jupes courtes et talons plats, tandis que l’Abbé Prévost exalte dans ses romans l’image e la beauté de la campagne, saine et naturelle. Comme on peut le voir sur ces deux portraits de Marie-Antoinette, ces réflexions gagnent également la Cour. Au Petit Trianon, la reine délaisse les corsets et les coiffures sophistiquées : en témoigne la « chemise » dans laquelle elle pose pour Elisabeth Vigée-Lebrun.

Secrets de beauté du XVIII ème siècle : Les femmes de l’époque avaient pour habitude de se coller des mouches, faux grains de beauté en velours, sur la peau et de se blanchir la peau par du maquillage alors qu’au XX ème siècle la mode est d’être bronzé. XIX ème siècle Madame Moitessier, Senonnes Ingres, 1851 entre belle malade et épouse vertueuse Madame De Ingres, 1814 Après la Révolution française, plus de perruque poudrée, de mouche ou de rouge aristocratique. pendant ce siècle, deux types de femmes se partagent le devant de la scène : la belle malade et la petite bourgeoise.

Cette période porte aux nues la vertu et la féminité accomplie, celle de l’épouse vertueuse. Bien en chair, brune, le corps laiteux, cette femme incarne la beauté dans son vertueuse. Bien en chair, brune, le corps laiteux, cette femme ncarne la beauté dans son aspect le plus lisse et le plus codifié. La Castiglione, lourde et massive, est ainsi considérée comme l’une des plus belles femmes du Second Empire. La corpulence est le signe d’une maternité satisfaite. Elle est renforcée par des faux-culs et des corsets portant la poitrine en avant.

Plus vertueuse que désirable, Madame correspond à un canon de beauté concret, auquel s’oppose l’autre stéréotype dominant, celui de la belle malade aux yeux cernés… Secrets de beauté du XIX ème siècle : Au XIXe siècle, le maquillage est déconseillé. On découvre enfin les bienfaits de l’eau pour se nettoyer la peau La garçonne, beauté androgyne A la fin du XIXe siècle déjà, Degas et Toulouse Lautrec mettent en avant un nouveau type de beauté : au cabaret ou dans des cadres plus intimes, des demi-mondaines dévoilent leurs formes sous un flot de jupons ou se montrent alors qu’elles font leur toilette.

La minceur devient bientôt synonyme de bonne santé. La bourgeoise engoncée dans son corset et sujette aux vapeurs laisse la place à une femme libérée et en bonne santé. Dans les Années folles (1 920), c’est la fameuse mode de la garçonne . heveux coupés court, légère et court vêtue, la nouvelle beauté est androgyne. Les fesses et le ventre doivent être aplatis, les seins petits et bien séparés tandis que les robes sans manches et arrêtées au genou doivent laisser voir des bras musclés et des jambes fines. ?me siècle XX èrne siècle Photo de Louise Brooks Photo de B igitte Bardot de la garçonne à Marilyn Photo Marilyn Monroe Un demi-siècle de transformations De la femme sensuelle… Poitrine généreuse, lèvres pulpeuses, sensualité exacerbée… Après la Seconde Guerre mondiale, la minceur est synonyme e mauvaise santé. Hollywood, la nouvelle usine à rêves toute puissante, crée un nouvel idéal féminin : blonde et sensuelle, l’actrice hollywoodienne a toujours un air de Marilyn Monroe.

Cette dernière, qui a commencé par poser nue pour des calendriers, s’est transformée pour correspondre parfaitement au nouveau modèle : s’étant éclairci les cheveux en blonde platine, elle est devenue l’image même de la beauté idéale, pure et sensuelle, volcanique et enfantine. Mais tout est bien différent dans la « vraie’ vie, où les conventions soiales sont soigneusement espectées : certains parents interdisent aux adolescentes de se maquiller, le flirt est chaperonné, les fiançailles et le mariage sont très codifiés. .. A la femme libérée Mais le cinéma continue de créer la femme par exemple Brigitte Bardot . Les grands écrans révelent des stars jeunes et pulpeuses : Silvana Mangano, Liz Taylor, Sophia Loren et Gina Lollobrigida. Dans les publicités, les pin-up prolifèrent : ces femmes sensuelles et maternelles rassurent ; leur corps est celui de l’abondance et de la bonne santé. Cest aussi la fin du teint pâle